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162 - QOC 2000-498 Question de M. Jean-Pierre REVEAU, élu du Front national, à M. le Préfet de police relative au bilan de la délinquance et de la criminalité depuis le début de l'année pour le 18e arrondissement


Libell� de la question :
"M. Jean-Pierre REVEAU demande � M. le Pr�fet de police le bilan de la d�linquance et de la criminalit� depuis le d�but de l'ann�e sur le 18e arrondissement."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"La situation dans le 18e arrondissement, en terme de d�linquance constat�e et de sentiment d'ins�curit�, constitue une pr�occupation constante des services de la Pr�fecture de police.
Les r�sultats statistiques de la d�linquance constat�e sur les 8 premiers mois de l'ann�e 2000, dans le 18e arrondissement, s'analysent de la fa�on suivante.
Le nombre de crimes et d�lits constat�s sur le 18e arrondissement par l'ensemble des services de la Pr�fecture de police s'�l�ve � 14.228 contre 14.074 pour la m�me p�riode de 1999 soit une diff�rence de 154 faits en plus, ce qui repr�sente une hausse tr�s mod�r�e de + 1,09 %.
Pour cette m�me p�riode, le nombre de d�lits de voie publique est en baisse sensible avec un taux global de - 9,40% :
- les vols avec violences sont en diminution de - 24,18 % ;
- les vols d'automobiles sont en baisse avec un taux de - 4,13 % ;
- les cambriolages sont en diminution de - 3,13 % ;
- les vols � la tire augmentent de + 11,44 % ;
- les vols � la roulotte sont en hausse mod�r�e de + 3,18 % ;
- les vols � main arm�e connaissent une augmentation d'environ 10 % en passant de 27 faits constat�s � 30 faits.
J'ajoute que le 18e arrondissement a enregistr� au cours des 8 premiers mois, une hausse de + 47,50 % des d�lits �conomiques et financiers, li�e � la forte augmentation des escroqueries commises � l'aide de cartes bancaires vol�es ou falsifi�es, utilis�es aupr�s des op�rateurs de la t�l�phonie mobile et du commerce �lectronique.
Cette �volution retient l'attention, d'abord, parce que ces d�lits, d�pourvus de manifestations ext�rieures et d'�l�ments constitutifs visibles, ne donnent pas prise aux mesures habituelles de dissuasion et de r�pression mises en ?uvre par les services de police.
Ensuite, parce qu'avec un total de 313 faits suppl�mentaires au cours des 8 premiers mois de l'ann�e, par rapport � 1999, la hausse des d�lits �conomiques et financiers est largement sup�rieure � la hausse globale de la d�linquance (154 faits constat�s en plus pour la m�me p�riode) et qu'elle produit un effet statistique qui masque les tr�s bons r�sultats obtenus dans la lutte contre la d�linquance de voie publique ainsi que l'�volution tr�s favorable des indicateurs d'activit� : durant les 8 premiers mois de l'ann�e, le nombre de faits �lucid�s a progress� de 29,46 %, le nombre de personnes mises en cause de 29,73 %, le nombre de personnes gard�es � vue de 62,58 % et les d�lits r�v�l�s par l'activit� des services, notamment les infractions � la l�gislation sur les stup�fiants, ont progress� de 60,78 %."

Septembre 2000
Débat
Conseil municipal
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