58- QOC 98-110 Question de M. Georges SARRE et des membres du groupe du Mouvement des citoyens à M. le Maire de Paris concernant l'expérience-pilote de collecte des déchets ménagers dans le 13e arrondissement.
Libell� de la question :
" M. Georges SARRE et les �lus du groupe du Mouvement des citoyens souhaitent �tre inform�s des r�sultats de l'exp�rience pilote de collecte de d�chets m�nagers mise en ?uvre depuis le 17 novembre 1997, dans trois secteurs du 13e arrondissement de Paris.
Ce dispositif �tant destin� a �tre entendu � l'ensemble de la Capitale si l'exp�rience s'av�rait concluante, ils demandent si le Maire de Paris dispose d'ores et d�j� d'�l�ments lui permettant de faire part au Conseil municipal d'un projet, comprenant un calendrier pr�cis, et si ladite op�ration sera accompagn�e d'une campagne de sensibilisation des Parisiens aux comportements � adopter en mati�re de collecte d'ordures m�nag�res. "
R�ponse (M. Patrick TR�M�GE, adjoint) :
" Chaque ann�e, 1.200.000 tonnes d'ordures m�nag�res sont collect�es � Paris. La Ville m�ne depuis longtemps une politique de recyclage des d�chets puisque seuls 10% d'entre eux vont en d�charge. Le reste est valoris� pour plus de 80% par le biais de l'incin�ration, productrice d'�nergie et recycl� au travers des collectes s�paratives, verre et papier en particulier.
L'objectif de la municipalit� est, avec l'aide du SYCTOM, de recycler ces 10% de d�chets restant afin de supprimer la mise en d�charge � l'horizon 2002 et affirmer ainsi sa volont� de participer activement � la protection de l'environnement.
C'est dans ce cadre qu'est men�e une exp�rience visant au renforcement des collectes s�lectives depuis novembre 1997 dans le 13e arrondissement. Le nouveau syst�me de collecte concerne un secteur compos� de 3 �lots d'habitats diff�rents repr�sentatifs de la population parisienne et de plus de 35.000 habitants soit l'effectif d'une ville moyenne, ce qui constitue un exceptionnel �chantillon de d�part. 50% des immeubles concern�s du secteur choisi ont la capacit� mat�rielle d'accueillir chacun des 3 types de bacs suppl�mentaires. Pour les autres, une solution a �t� �tudi�e au cas par cas.
Les immeubles ayant suffisamment de place disponible disposent donc maintenant de 4 bacs de couleurs diff�rentes permettant le tri entre le verre (couvercle blanc), les autres emballages m�nagers (couvercle jaune), les journaux-magazines (couvercle bleu) et le reste des ordures m�nag�res (bac traditionnel).
Afin de motiver et de sensibiliser les habitants, dont la participation est indispensable au succ�s de l'exp�rience, une campagne d'affichage a �t� mise en place et un journal du tri a �t� distribu� dans les boites aux lettres. Par ailleurs, un " guide du tri " a �t� remis aux riverains par des agents charg�s d'apporter un compl�ment d'information.
Des r�unions avec les gestionnaires d'immeubles, les gardiens et les repr�sentants d'association ont eu lieu. Les r�sultats obtenus sont satisfaisants. Les 2/3 des immeubles sont dot�s en bacs pour emballages m�nagers et verre et 80% en bacs pour journaux-magazines. De la sorte la moiti� des immeubles et donc des habitants sont dot�s des 3 conteneurs s�lectifs.
Pour l'instant le bilan est satisfaisant dans le domaine du verre et des journaux-magazines. S'agissant des emballages, qui supposent un v�ritable changement de comportement, les r�sultats s'am�liorent progressivement. Des progr�s restent � faire pour ce qui concerne la dotation en conteneurs et pour tout ce qui concerne les volumes tri�s. Par contre la qualit� du tri est, comme pour toutes les autres collectes s�lectives � Paris, tout � fait satisfaisante.
Il importe donc d'ici la fin de 1998, date pr�vue pour le premier bilan global de cette exp�rience, d'accentuer la communication, d'am�liorer la dotation des immeubles et de convaincre encore mieux les parisiens de l'int�r�t de la collecte des emballages m�nagers.
Cette exp�rience qui doit se poursuivre au minimum sur toute l'ann�e 1998, permettra de d�terminer les conditions optimales d'une collecte s�lective, le degr� d'implication des parisiens et conditionnera son extension �ventuelle � d'autres arrondissements.
Les conditions �conomiques de reprise des mat�riaux tri�s et, notamment, l'importance du soutien apport� par les professions de l'emballage aux collectes s�lectives, en application du d�cret " LALONDE " du 1er avril 1992, seront un �l�ment d�cisif dans l'extension �ventuelle de cette collecte. "