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20- 1998, DFAECG 2 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'Union départementale des syndicats C.F.T.C. de Paris une convention pour la prise en charge des dépenses de loyer et des frais de gestion et d'exploitation des locaux sous-loués par le syndicat, 8, boulevard Berthier (17e). - Attribution d'une subvention annuelle compensatrice de loyer. - Attribution d'une subvention exceptionnelle de 110.000 F pour frais de déménagement.



M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous passons au projet de d�lib�ration DFAECG 2.
La parole est � Mme JUNOT.
Mme Marie-Th�r�se JUNOT. - Mon propos concerne moins l'installation de l'union d�partementale C.F.T.C. dans un immeuble de la R.I.V.P., boulevard Berthier , que les conventions de 1985, en application desquelles notre collectivit� est amen�e � rembourser les loyers des locaux occup�s par les Unions d�partementales des syndicats.
Le groupe des Ind�pendants souhaite qu'une communication du Maire de Paris soit pr�sent�e � notre Conseil sur cette question des subventions de la Ville aux organisations syndicales.
Nous souhaitons qu'un bilan complet soit pr�sent�, et que les contribuables parisiens sachent combien d'argent la Ville donne aux syndicats.
S'agissant des conventions de 1985 qui concernent principalement l'occupation du b�timent municipal de la Bourse du Travail, si nous sommes partisans que la Bourse du Travail demeure affect� aux besoins des organisations parisiennes syndicales, nous pensons que ce b�timent devrait �tre partag� entre tous les syndicats et non pas monopolis�s comme il l'est actuellement, � 75 % par un syndicat, la C.G.T.
Que la Ville mette la Bourse du Travail � la disposition des syndicats, compte tenu des ant�c�dents historiques, c'est tr�s bien, mais cela devrait suffir. Et si la Bourse du Travail est insuffisante pour loger l'ensemble des activit�s des syndicats, ce devrait �tre � eux et non pas aux contribuables parisiens de financer leurs besoins suppl�mentaires de locaux.
Merci, Monsieur le Maire.
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame JUNOT.
M. LEGARET a la parole pour vous r�pondre.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, au nom de la 1�re Commission. - Je r�pondrai, Monsieur le Maire, � Mme JUNOT qu'on ne peut peut-�tre pas traiter � l'occasion de ce projet de d�lib�ration l'ensemble des questions qui sont pos�es par les relations entre la Ville de Paris et les syndicats, notamment les syndicats concernant les personnels de la Ville de Paris.
En l'occurrence, il s'agit de l'Union d�partementale des syndicats C.F.T.C. de Paris, cette union d�partementale est actuellement implant�e sur deux sites, rue Louise-Thuliez dans le 19e et la rue d'Armaill� dans le 17e.
L'Union d�partementale C.F.T.C. a rencontr� les services de la Ville de Paris, je les ai re�us � plusieurs reprises, ils m'ont expos� qu'ils s'attendaient � une hausse importante de leur loyer � leur adresse actuelle. Elle a trouv� des locaux, 8, boulevard Berthier qui lui permettent de regrouper l'ensemble de ses services � des conditions qui sont nettement plus avantageuses, pour l'Union d�partementale de la C.F.T.C. mais �galement pour la Ville, puisque la Ville verse une subvention compensatrice de loyer.
Il y a dans un premier temps une d�pense qui permet de supporter les frais de d�m�nagement, de 110.000 F, mais il y a sur le moyen et sur le long terme une �conomie tr�s substantielle qui sera r�alis�e sur le montant du loyer � acquitter, donc sur la subvention compensatrice de loyer.
Je pense donc que c'est une op�ration positive et je crois que cette d�lib�ration se justifiait.
Je r�pondrai sur le fond � Mme JUNOT que si la Bourse du Travail est occup�e selon des modalit�s qui ne sont pas toujours marqu�es, elle a raison de le souligner, par un parfaite �quilibre repr�sentatif des poids sp�cifiques des unions d�partementales des syndicats � Paris, eh bien il appartient aux organismes gestionnaires de la Bourse du Travail de s'en pr�occuper.
La Ville, pour l'instant, met, sous la forme de concession � la disposition des syndicats un b�timent, un certain nombre de moyens. Il appartient � ces syndicats de faire le m�nage chez eux, et de veiller � ce que la repr�sentativit� soit strictement observ�e.
Voil� la position qui � ce jour a �t� suivie par la Ville et qu'elle continuera de suivre, parce que cela me para�t �tre la seule position qui soit respectueuse de l'ind�pendance des syndicats, de leur libre exercice, et des moyens que la Ville, capitale, se doit d'apporter � cette activit�.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes " Rassemblement pour Paris " et " Paris-Libert�s ").
M. Michel BULT�, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur Jean-Fran�ois LEGARET.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFAECG 2.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, le groupe des Ind�pendants, MM. MESMIN et REVEAU ayant vot� contre, Melles SCHERER et SILHOUETTE s'�tant abstenues. (1998, DFAECG 2).

Avril 1998
Débat
Conseil municipal
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