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34- 1998, DAUC 52 - DPA 99 - Réalisation des travaux de construction d'une école polyvalente de 10 classes dans la Z.A.C. de la Porte d'Asnières (17e). - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer le marché de maîtrise d'oeuvre et de déposer les demandes de permis de démolir et de construire correspondants.



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous avons � examiner le projet de d�lib�ration DAUC 152 relatif � la Z.A.C. de la Porte d'Asni�res.
La parole est � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, apr�s avoir d�battu du projet de Z.A.C. " Porte d'Asni�res " pr�c�dant l'enqu�te publique, le Conseil de Paris a adopt� le P.A.Z., le programme d'�quipements publics et le trait� de concession dans sa s�ance du 17 novembre 1997.
Dans cet espace, coinc� entre le p�riph�rique et les voies ferr�es, vous vous appr�tez � construire 57.000 m�tres carr�s de logements, des b�timents d'activit� le long du p�riph�rique sens�s faire �cran au bruit, un jardin de 6.400 m�tres carr�s ridiculement petit, (celui de la Z.A.C. " Dupleix " a l'air d'un mouchoir de poche quand on le regarde au milieu des immeubles construits, avec ses 7.000 m�tres carr�s) et quelques �quipements dont une �cole de 10 classes, dont nous d�battons aujourd'hui, rendue n�cessaire par un afflux important de population.
Cette �cole doit �tre construite 74 boulevard Berthier. Or, sur les boulevards des Mar�chaux, surtout dans ce secteur, la circulation automobile est dense, engendrant une forte pollution de l'air et beaucoup de bruit.
A l'occasion de l'enqu�te publique, l'association " SOS Paris " proposait d'�tudier la possibilit� de couverture du boulevard Berthier de la rue Verniquet au pont de la R�volte. Avant d'en r�cuser le co�t, vous auriez pu prendre en compte les surfaces gagn�es en espaces verts d'�quipement, la cr�ation d'une liaison avec les quartiers alentours, les �conomies d'insonorisation, mais aussi le co�t sanitaire et social engendr� par les nuisances de la circulation. Il aurait �t� int�ressant de raisonner sur des �tudes s�rieuses et de faire un bilan.
Il y a quelques ann�es, constatant que les enfants �taient oblig�s de crier pour se parler et qu'il fallait passer la cour de r�cr�ation au jet tous les matins pour nettoyer les poussi�res noires et gluantes dues � la pollution automobile, les parents d'�l�ves d'une �cole situ�e entre l'avenue de la Porte de Villiers et de la Porte de Champerret se mobilis�rent. Derri�re un talus passait le p�riph�rique, mais aucune protection n'�tait pr�vue.
Il a fallu 3 ans aux associations de riverains, de parents d'�l�ves, aux �cologistes du 17e pour obtenir un mur de protection antibruit et antipollution... inaugur� � grand renfort de discours et de panneaux publicitaires par MM. PONS et REMOND, six ans apr�s la construction de l'�cole ! Ces enfants sont rest�s six ans dans ces conditions !
Alors, j'esp�re qu'en ce qui concerne la Z.A.C. " d'Asni�res ", vous ne ferez pas la m�me chose.
Ne serait-il pas temps de tirer les le�ons des tristes exp�riences du pass� avant de lancer des nouveaux projets de construction sur des terrains aussi mal situ�s en tant que lieux de vie ?
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. AURELLI.
M. Paul AURELLI, adjoint. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, je veux intervenir au nom de Mme Fran�oise de PANAFIEU, emp�ch�e d'�tre parmi nous, et vous communiquer son intervention.
Mes chers coll�gues, permettez-moi de situer ce projet de d�lib�ration dans son contexte g�n�ral.
La Z.A.C. " Porte d'Asni�res " a �t� cr��e le 15 avril 1996. Elle pr�voit l'am�nagement de terrains qui appartenaient principalement � la S.N.C.F., � l'Etat et � la Ville de Paris, sur un total d'environ 4,5 hectares.
Le Plan d'am�nagement de zone (P.A.Z.) de cette Z.A.C. a �t� approuv� par d�lib�ration du Conseil de Paris du 17 novembre 1997. Cet am�nagement s'inscrit dans le cadre du protocole en faveur du logement et notamment du logement social sign� entre la Ville et l'Etat le 17 mars 1994. Il est donc � dominante de logements et d'�quipements publics.
Le programme des constructions priv�es est le suivant :
- 57.000 m�tres carr�s hors oeuvre net environ de surface de plancher � usage d'habitation, dont 40 % de logements sociaux locatifs aid�s de type P.L.A., 20 % de logements sociaux locatifs � loyer interm�diaire, 40 % de logements non aid�s ;
- 17.000 m�tres carr�s H.O.N. environ � usage d'activit�s, d'h�tels, commerces, �quipements collectifs priv�s et de locaux destin�s � accueillir des enfants ont �galement �t� pr�vus en bordure du boulevard p�riph�rique compte tenu des nuisances � cet endroit.
Le programme des �quipements publics est le suivant :
- la r�alisation d'un jardin public d'environ 6.400 m�tres carr�s, la r�alisation d'une �cole polyvalente maternelle et �l�mentaire d'une capacit� totale de 10 classes, l'extension pour environ quatre divisions du coll�ge existant et la remise aux normes p�dagogiques de celui-ci, la r�alisation d'une cr�che d'une capacit� de 60 berceaux, la cr�ation de 11.300 m�tres carr�s environ d'espaces publics, de voiries nouvelles, rues, placettes plant�es, �largissement de trottoirs existants, comportant des r�seaux d'�clairage public et le r�am�nagement d'environ 7.200 m�tres carr�s d'espaces publics existants, la r�alisation d'un espace de jeux de plein air pour adolescents sur une surface d'environ 500 m�tres carr�s.
L'am�nageur de l'op�ration est la S.E.M.A.V.I.P., qui a elle-m�me mandat� M. Christian de PORTZEMPARC comme architecte ordonnateur. La S.E.M.A.V.I.P. a d�j� acquis le terrain de la S.N.C.F. et poursuit les autres acquisitions (Minist�re de la Culture, Ville de Paris).
Actuellement, une phase de r�flexion est engag�e sous l'�gide de la S.E.M.A.V.I.P. sur le phasage de l 'op�ration, la commercialisation de la zone d'activit�s au nord et les espaces publics (voiries, jardins). La d�signation des constructeurs de logements est en cours.
En outre, les �tudes actuelles concernent l'implantation d'un gymnase principalement destin� aux besoins scolaires. Cet �quipement compl�mentaire a �t� demand� par les �lus locaux et les parents d'�l�ves du coll�ge Boris-Vian.
Les �tudes en cours portent une attention particuli�re � la qualit� paysag�re de l'am�nagement et � la qualit� de vie des futurs habitants. Les premiers d'entre eux devraient emm�nager en 2001. La r�alisation de l'�cole, objet du pr�sent projet de d�lib�ration, en tient compte. Cet �quipement devrait �tre livr� en 2001 et est indispensable compte tenu des 577 logements qui trouveront leur place dans cette Z.A.C.
Merci, Monsieur le Maire.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. OG� pour r�pondre � Mme SCHNEITER et � M. AURELLI.
M. Yves OG�. - Non, Monsieur le Maire, je crois que la r�ponse a �t� donn�e par notre coll�gue, je n'ai pratiquement rien � ajouter puisque les �quipements scolaires seront fournis dans le temps voulu en fonction des b�timents qui seront construits.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAUC 52-DPA 99.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, Mme SCHNEITER et M. REVEAU ayant vot� contre. (1998, DAUC 52-DPA 99).

Avril 1998
Débat
Conseil municipal
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