retour Retour

72- QOC 98-125 Question de MM. François DAGNAUD, Bernard DELEPLACE et des membres du groupe socialiste et apparentés à M. le Préfet de police à propos des effectifs affectés à la Sécurité publique.



Libell� de la question :
" MM. Fran�ois DAGNAUD, Bernard DELEPLACE et les membres du groupe socialiste et apparent�s demandent � M. le Pr�fet de police de leur communiquer la r�partition des effectifs affect�s � la s�curit� publique dans chaque arrondissement, aux 1er mars 1995, 1997 et 1998. "
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
" Ainsi que vous l'avez souhait�, vous voudrez bien trouver dans le tableau qui vous a �t� communiqu� l'�volution des effectifs affect�s dans les commissariats d'arrondissement aux 1er mars 1995, 1er mars 1997 et 1er avril 1998.
Je voudrais, � ce propos, rappeler, comme j'ai d�j� eu l'occasion de le faire � plusieurs reprises � cette tribune, que la Pr�fecture de police, qui a pour mission essentielle d'assurer la s�curit� de l'ensemble des Parisiens, dispose de moyens qu'il faut consid�rer dans leur globalit� et non dans leur affectation locale.
Pour ne citer que la Direction de la S�curit� publique, c'est cette gestion globale qui permet une r�partition optimale des moyens dans l'espace et dans le temps, en fonction des besoins.
C'est cette souplesse qui conf�re � la police parisienne une exceptionnelle capacit� de mobilisation pour faire face � tout �v�nement.
Les fonctionnaires de la Pr�fecture de police sont avant tout les policiers de la Capitale, avant d'�tre ceux de tel ou tel arrondissement.
D'ailleurs, pour la police en tenue, seule la moiti� environ de l'effectif total est affect�e dans les services locaux, le reste �tant, pr�cis�ment, affect� � l'ensemble de Paris.
C'est pourquoi la pr�sentation des moyens par arrondissement, qui fait abstraction de l'organisation d'ensemble de la Pr�fecture de police, ne peut donner qu'une vision partielle et donc tr�s r�ductrice de ses moyens et des ses capacit�s d'intervention.
Ainsi, les personnels locaux de la s�curit� publique se trouvent en permanence renforc�s par les fonctionnaires des services centraux parmi lesquels la Sous-Direction de la Circulation et de la police de proximit�, les compagnies d'intervention, les brigades anti-criminalit�, de jour comme de nuit, sans oublier le service de Protection et de S�curit� du m�tropolitain.
J'ajoute que l'action conduite par les fonctionnaires de la Pr�fecture de police, qu'ils soient affect�s dans les services centraux ou dans les arrondissements, se trouve largement compl�t�e et soutenue par des forces mobiles, de gendarmerie et des compagnies r�publicaines de s�curit�, qui sont mises � ma disposition par M. le Ministre de l'Int�rieur - lorsqu'elles ne sont pas mobilis�es par des op�rations de maintien de l'ordre - afin de renforcer l'action polici�re dans tout secteur de la Capitale o� ces renforts s'av�rent n�cessaires et chaque fois que leur pr�sence est requise. "

Avril 1998
Débat
Conseil municipal
retour Retour