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30- 1998, DLH 151 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour la réfection des parties communes de l'immeuble situé 42, rue du Louvre (1er).



M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DLH 151 portant autorisation � M. le Maire de Paris de signer un march� sur appel d'offres pour la r�fection des parties communes de l'immeuble, 42, rue du Louvre.
La parole est � M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Monsieur le Maire, il y a deux mois, votre majorit� votait la r�habilitation du dernier �tage de cet immeuble du 42, rue du Louvre en P.L.I. Je m'�tais exprim� contre au nom du groupe socialiste et apparent�s.
En effet, le 1er arrondissement et ses 600 familles demandeurs de logements sociaux n'a que trop peu la chance de pouvoir b�n�ficier de P.L.A. pour que nous rations les occasions qui s'offrent � nous. Je sais que le Maire et les �lus majoritaires du 1er arrondissement rejettent l'id�e de P.L.A. dans cet immeuble de trop belle facture, je ne fais ici que reprendre l'expression de notre coll�gue M. CALDAGU�S. Nous continuons � regretter ce choix, dont la deuxi�me justification est que le Maire du 1er pourra attribuer 80 % des logements. Nous ne savons que trop bien ce que cela signifie : opacit�, secret et client�lisme.
Nous ne savons pas quel sera le futur de cet immeuble et ses 4.500 m�tres carr�s habitables. Une association prestigieuse et la Chambre de Commerce en sont les principaux occupants. Qui sont donc les autres locataires de cet immeuble ? Il n'est m�me pas certain que tous les locaux soient occup�s.
Aujourd'hui, vous nous demandez que la Ville, propri�taire d'une partie de cet immeuble, assure la r�fection des parties communes. Je dis bien " la Ville propri�taire d'une partie de cet immeuble " puisque la S.E.M. Centre appel�e pour l'occasion gestionnaire social, ce qui ne manque pas de saveur, s'est vue attribu�e le dernier �tage. C'est un moyen subtil d'aider la S.E.M. Centre ; je ne comprends pas tr�s bien comment vous allez diff�rencier ce qui est � la Ville de Paris et ce qui est sous la responsabilit� de la S.E.M. Centre. Ce syst�me hybride va � l'encontre de votre discours qui veut que la Ville quand elle ne g�re pas compl�tement un immeuble, cherche � le vendre. Cela pose le probl�me de fa�on concr�te de la destination des immeubles qui appartiennent � la Ville. Monsieur le Maire, vous nous aviez promis la transparence, chassez le naturel, il revient au galop.
Financi�rement, il aurait �t� moins cher de grouper ces op�rations, ne serait-ce en frais d'architecte et honoraires de toutes sortes. D'autant qu'il ne faut pas �tre devin pour comprendre que d'autres r�fections vont venir dans l'ann�e.
Nous avons refus� les P.L.I. en leur pr�f�rant ici les P.L.A., car la mixit� sociale doit aussi s'exprimer dans le 1er arrondissement, dont le nombre d'immeubles n'a pas baiss� depuis 20 ans et qui vient de perdre 1.000 �lecteurs, et o� 6,5 % des �l�ves en maternelle et en primaire viennent d'autres arrondissements. Nous ne pouvons participer � ce vote tant que vous n'indiquerez pas clairement vos intentions concernant ce b�timent. Je vous remercie.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. BULT� pour r�pondre � M. LE GARREC.
M. Michel BULT�, adjoint, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
La Ville est propri�taire pour les avoir construits il y a plus d'un si�cle de deux immeubles de tr�s grande qualit� architecturale situ�s aux 40 et 42, rue du Louvre, aux abords imm�diats de la Bourse du commerce. La Ville est donc propri�taire de la totalit�. L'immeuble du 40 est actuellement occup� par la Direction de la Voirie et des D�placements et a �t� r�nov� � l'occasion de cette installation ; l'immeuble du 42 fait l'objet d'une occupation diversifi�e, commerciale, administrative, associative et r�sidentielle. Conform�ment � l'avis du Conseil du Patrimoine la Ville a d�cid� de le maintenir dans son patrimoine et d'y faire am�nager par la S.E.M. Centre une quinzaine de logements P.L.I. au 6e �tage.
D�s lors il a �t� d�cid� de proc�der dans un premier temps � la r�fection des parties communes de l'immeuble, notamment de remplacer l'ascenseur principal, compl�tement hors d'usage d'ailleurs, et de r�nover la cour anglaise d'entresol avec une remise en �tat d'une tr�s belle verri�re qui la recouvre. Il sera �galement proc�d� � la r�fection des peintures et des sols et � la dissimulation des r�seaux des fluides et autres gaines qui d�figurent actuellement l'ensemble des lieux.
Je rappellerai, Monsieur le Maire, d'ailleurs que le Conseil du 1er arrondissement a vot� favorablement sur ce projet. Merci.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je remercie M. BULT�.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 151.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt� � la majorit�, les groupes socialiste et apparent�s, du Mouvement des citoyens, Mmes BILLARD, SCHERER, SILHOUETTE et M. BLET s'�tant abstenus, le groupe communiste ayant vot� contre. (1998, DLH 151).

Avril 1998
Débat
Conseil municipal
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