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2007, Vœu déposé par le groupe “Les Verts” relatif au contrôle préalable des publicités affichées sur le domaine de la Ville. Voeu déposé par l’Exécutif.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au v?u r�f�renc� n� 60 dans le fascicule relatif au contr�le pr�alable des publicit�s affich�es sur le domaine de la Ville.

Madame LE STRAT, vous avez la parole.

Mme Anne LE STRAT. - Merci, Monsieur le Maire.

Face au d�ferlement de publicit�s toujours plus agressives, � caract�re sexiste, violent et anti-�cologique, la Ville de Paris doit prendre ses responsabilit�s sur le contenu des publicit�s affich�es sur son domaine.

Dans une r�cente campagne de publicit�, une marque d?eau embouteill�e - dont j?aurai la d�licatesse de ne pas rappeler le nom parce que je pense qu?ici tout le monde s?en souvient - a cherch� � effrayer les consommateurs d?eau du robinet en laissant sous-entendre que l?eau du robinet fournie � Paris ne serait pas potable.

La S.E.M. ?Eau de Paris? et la Ville de Paris m�nent une politique de promotion de l?eau du robinet qui s?inscrit dans le cadre d?une politique municipale de r�duction des d�chets.

Cette campagne publicitaire est en totale contradiction avec les objectifs poursuivis, puisqu?elle d�nigre l?eau du robinet et qu?elle vante un produit ?suremball�? produisant des tonnes de d�chets plastiques.

Il convient �galement que la politique municipale ne soit pas contredite par la publicit� qui s?�tale sur l?espace public, comme par exemple les publicit�s pour des 4x4, alors que la Ville souhaite limiter la pollution atmosph�rique et l?effet de serre g�n�r�s par l?automobile individuelle.

Alors que le Bureau de v�rification de la publicit� (B.V.P.) valide les messages publicitaires avant leur diffusion � la t�l�vision, il ne s?autosaisit pas des affiches publicitaires ou seulement a posteriori, limitant ainsi grandement son efficacit�. L?avis du B.V.P. pourrait �tre sollicit� pr�alablement � la pose d?affiches dont le contenu pose probl�me.

D?ailleurs, la R.A.T.P. et METROBUS interviennent de temps � autres pour ne pas diffuser certaines affiches. Leurs crit�res leur sont propres, mais une forme de contr�le pr�alable des contenus de la publicit� existe dans les espaces du m�tro. Ainsi, les affiches les plus scandaleuses de la marque d?eau en bouteille n?ont pas �t� affich�es dans le m�tro. Il para�t donc possible de se fixer des r�gles en mati�re de v�rification pr�alable des publicit�s affich�es dans les rues de Paris.

C?est pourquoi nous proposons que le Conseil de Paris �mette le v?u que l?avis du B.V.P. soit syst�matiquement requis et respect� pour toutes les affiches implant�es sur des dispositifs faisant l?objet d?une convention d?occupation de l?espace public parisien (mobilier urbain, palissades de chantier, etc.).

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur SAUTTER, vous avez la parole.

M. Christian SAUTTER, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Mme NENNER et Mme LE STRAT soulignent un v�ritable probl�me sur un cas particulier qui �tait parfaitement scandaleux. J?ai d�pos� au nom de l?Ex�cutif, mais en �tant parfaitement en accord avec leur d�marche, le texte suivant : qu?une table ronde soit organis�e avant l?�t� 2007 - donc cet �t� - avec notamment les concessionnaires publicitaires de la Ville, les services de la Ville, le Bureau de V�rification de la Publicit�, afin de d�finir une proc�dure permettant un contr�le a priori du contenu des publicit�s pr�sentes sur le territoire parisien.

Je pense que ceci va tout � fait dans le sens de ce que demande Mme LE STRAT et je sugg�re qu?elle retire son voeu n� 60.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame LE STRAT ?

Mme Anne LE STRAT. - Comme M. SAUTTER l?a soulign�, cela va en effet dans le sens de notre d�marche. Nous retirons donc notre v?u.

Je souhaiterais juste, s?il �tait possible, que, apr�s l?organisation de la table ronde et apr�s validation d?une proc�dure de contr�le, il puisse y avoir une communication aux Conseillers de Paris de la proc�dure mise en place.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le voeu est adopt�. (2007, V. 75).

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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