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2007, Voeu déposé par Mme Véronique BALDINI et les membres du groupe U.M.P. relatif à la mise en place d’une politique d’incitation à l’acquisition de matériel de défibrillation dans les services de la Ville.


M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au v?u r�f�renc� n� 6 dans le fascicule d�pos� par le groupe U.M.P. Ce v?u est relatif � la mise en place d?une politique d?incitation � l?acquisition de mat�riel de d�fibrillation dans les services de la Ville.

La parole est � Mme ANTIER au lieu et place de Mme BALDINI.

Mme Edwige ANTIER. - C?est un v?u qui r�clame du mat�riel pour les victimes chaque ann�e de mort subite, en sachant que 75 % de ces d�c�s surviennent du fait d?un infarctus aigu du myocarde et que le temps que l?on va mettre � r�agir est extr�mement important pour sauver des vies humaines. On l?a montr� dans de nombreuses villes occidentales. Lorsqu?on est muni d?un d�fibrillateur tr�s pr�s de l?endroit o� arrive l?arr�t cardiaque et la perte de connaissance, on peut sauver des vies humaines.

Or, Paris, tr�s curieusement, n?est pas dot� de ces �quipements � l?inverse de nombreuses villes occidentales.

C?est pour sauver des vies humaines que nous �mettons ce v?u.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Monsieur LHOSTIS, pour une r�ponse, vous avez la parole.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - Je crois que moi aussi, je vais sauver des vies humaines.

Effectivement le probl�me des d�c�s par arr�t cardiaque pourrait �tre en partie �vit�. La fibrillation ventriculaire est spontan�ment mortelle et on a environ dix minutes pour intervenir, sinon la mort est quasiment certaine. On sait que si la victime re�oit un choc �lectrique dans la premi�re minute, les chances de survie sont sup�rieures � 90 % et elles d�croissent au fil des minutes qui passent.

Dans un certain nombre de pays europ�ens et �galement aux Etats-Unis, des d�fibrillateurs sont install�s dans divers lieux. Des propositions ont �t� faites en France pour installer � Paris et dans d?autres villes des d�fibrillateurs.

Je rappelle quand m�me qu?� Paris, toutes les piscines en sont �quip�es, et que la Ville de Paris a financ� l?acquisition de d�fibrillateurs pour les �quipes de secourisme, notamment la Protection civile. Ces associations sont pr�sentes sur beaucoup de manifestations publiques.

Mais, cette question de la mise en place de d�fibrillateurs a d�j� �t� �voqu�e lors du Conseil de Paris pr�c�dent. J?avais annonc� la mise en place d?un groupe de travail avec le professeur Pierre CARLI, qui est le ?patron? du S.A.M.U. de Paris et qui a accept� de le copr�sider avec moi. Sont invit�s � ce groupe de travail, dont la premi�re r�union est pr�vue le 16 f�vrier, les organisations de secourisme, le S.A.M.U., les pompiers et la Ville. C?est � la suite des travaux de ce groupe de travail que nous serons amen�s � faire des propositions.

Je suis d?accord pour voter votre v?u car il ne s?oppose pas � cette approche, mais je crois qu?il faut �tre tr�s clair. L?implantation, le co�t, les partenariats que cela suscite - c?est d?ailleurs �voqu� dans le v?u -, n�cessitent un travail s�rieux. Je pense que l?autorit� du professeur CARLI ne saurait �tre contest�e et, comme je l?ai dit en 6e Commission, les �lus de la 6e Commission qui souhaitent participer � ce groupe de travail peuvent le faire � partir du 16 f�vrier.

M. Yves CONTASSOT, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le voeu est adopt�. (2007, V. 48).

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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