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2007, Vœu déposé par le groupe U.M.P. relatif à l’hôpital Necker Enfants malades.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous allons passer maintenant � l?examen du voeu r�f�renc� n� 26 dans le fascicule.

Madame RENSON, vous avez la parole sur l?h�pital Necker - enfants malades.

Mme C�cile RENSON. - Merci, Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire, je ne rappellerai pas ici la n�cessaire restructuration de l?h�pital Necker, h�pital pavillonnaire de 28 b�timents dont les plus anciens datent du XIXe si�cle.

Cette structure pavillonnaire est compl�tement obsol�te, voire dangereuse parce que quand on se prom�ne dans les all�es, on croise par exemple une maman qui vient d?avoir une c�sarienne et qui est transport�e en fauteuil roulant pour aller voir son b�b�. On voit aussi des infirmi�res qui poussent une couveuse avec un petit enfant qui va en unit� de cardiologie.

Vraiment, toute la restructuration de cet h�pital est absolument n�cessaire et depuis dix ans. Depuis dix ans, toutes les �quipes travaillent � la restructuration de cet h�pital qui permettra dans un nouveau b�timent de concentrer toutes les activit�s : urgence, r�animation, n�onatologie, etc. Toutes les grandes fonctions m�dicales seront install�es par niveau, ce qui est absolument indispensable aujourd?hui pour la qualit� des soins.

De plus, ce b�timent accueillera l?Institut de pu�riculture de Paris, les �quipes p�diatriques de Saint-Vincent-de-Paul, ce qui permettra sur le site de Saint-Vincent-de-Paul d?installer enfin le p�le m�dicosocial du handicap.

A �t� retenu le seul projet - je dis bien le seul projet - qui permet de conserver pendant la construction du b�timent, qui sera de quatre � cinq ans, toutes les activit�s existantes de Necker, les 300.000 consultations, les 45.000 urgences, les activit�s cardiologiques et neurochirurgicales qui sont des grandes gardes indispensables pour Paris, l?Ile-de-France et m�me pour des enfants qui viennent de l?�tranger et qui sont sauv�s � Necker.

Par ailleurs, la Commission de s�curit� de la Pr�fecture avait �mis en 2003 des avis d�favorables � la poursuite de certaines exploitations et ce n?est que gr�ce � la perspective proche d?un relogement dans ce nouveau b�timent qu?il est possible de poursuivre ces activit�s. Toute remise en cause de l?op�ration actuelle entra�nerait in�vitablement des reports importants dans la r�alisation du b�timent et ferait peser de lourds dangers pour la poursuite des activit�s de l?h�pital. Je vous laisse imaginer le grave probl�me de sant� publique que ce report poserait pour la prise en charge des enfants malades, sans m�me parler de l?accroissement du co�t du projet.

La communaut� m�dicale, l?administration, les patients, leurs parents sont de plus en plus inquiets de voir ce projet sous le coude du Maire de Paris. Le Conseil d?administration de l?Assistance publique, dont le Maire de Paris est le pr�sident, a vot� � l?unanimit� pour cette restructuration.

Donc, le Maire de Paris aurait l?�crasante responsabilit� de ce probl�me de sant� publique et je ne vois pas quelles arguties pourraient pr�valoir sur la douleur des patients et sur les pertes de chance de survie de ces petits-enfants. C?est pourquoi, nous �mettons le voeu que le Maire de Paris ne prenne pas la responsabilit� d?un retard dans l?engagement des travaux n�cessaires � la cr�ation du nouvel �quipement pour l?h�pital Necker enfants malades et signe dans les meilleurs d�lais le permis de construire, ou � d�faut qu?il indique clairement les consid�rations qui le conduisent � en emp�cher la r�alisation.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur CAFFET, vous avez la parole.

M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Je regrette que le propos de Mme RENSON aille tr�s audel� de la tonalit� du voeu qui a �t� d�pos�. Vous dites que le projet retenu par l?A.P.-H.P. est le seul compatible avec la modernisation de l?h�pital, personnellement permettez-moi de vous dire que je n?en sais rien. Vous �tiez peut-�tre au jury, pas moi.

Et excusez moi de vous le dire, mais indiquer qu?une d�cision du Maire de Paris met en jeu la survie d?un certain nombre d?enfants est parfois p�nible � entendre et je voudrais que l?on revienne � la tonalit� du voeu qui me semblait moins comminatoire que les propos que vous avez tenus. Premi�re chose.

Deuxi�me chose, ce que je voudrais affirmer, c?est qu?il n?y a pas l?�paisseur d?une feuille de papier � cigarette - je ne devrais pas dire cela mais excusez-moi je l?ai dit quand m�me il n?y a pas le moindre d�saccord entre la Ville de Paris et l?A.P.-H.P. sur le contenu du programme m�dical de modernisation desactivit�s de l?h�pital Necker. Pas la moindre et tous les objectifs hospitaliers et m�dicaux de Necker sont totalement partag�s par la Ville.

Alors o� en sommes-nous ? Un permis de construire a �t� d�pos� sur la base du projet qui a �t� retenu et il s?av�re que ce projet pose un probl�me en mati�re, je dirais, de paysage urbain. Donc, il faut r�gler cette question.

Dans l?esprit de la Ville, il ne saurait �tre question de reporter aux calendes grecques le projet hospitalier de Necker ou de le retarder pendant de long mois, voire des ann�es. Il nous faut donc aller vite mais essayer de trouver une solution permettant de mener � bien ce projet dans les meilleurs d�lais, et en m�me temps de pouvoir pr�server le paysage urbain auquel, me sem-ble-t-il, un certain nombre d?�lus et un grand nombre de riverains sont attach�s.

C?est � cela, si vous voulez, que nous allons nous atteler. Ce que je peux vous dire parce que ce n?est un secret pour personne, c?est que le Maire de Paris et le Directeur de l?A.P.-H.P. se sont entretenus sur ce sujet r�cemment. Et encore plus r�cemment, le Maire de Paris s?est entretenu de ce sujet avec le professeur CARLY. Ainsi, entre la communaut� m�dicale, la Direction de l?A.P.-H.P. et le Maire de Paris, donc la Ville et ses services, un consensus a �t� trouv� pour essayer d?avancer sur une solution qui satisfasse tout le monde, c?est-�-dire les deux objectifs que je citais tout � l?heure, �tant entendu que cette solution doit �tre trouv�e dans des d�lais rapides qui ne mettraient pas en cause pendant longtemps le projet port� par l?h�pital Necker.

Voil� ce que je voulais vous dire.

Il me semble que, puisque vous avez demand� dans votre v?u que le permis soit d�livr� imm�diatement, en quelque sorte, ou que, � d�faut, l?Ex�cutif et le Maire indiquent clairement les raisons qui font diff�rer de quelques semaines, peut-�tre de quelques mois, la d�livrance de ce permis de construire, vous devriez, compte tenu de ma r�ponse, le retirer.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur LHOSTIS, rapidement.

M. Alain LHOSTIS, adjoint. - J?interviens en tant que repr�sentant du groupe communiste pour une explication de vote.

J?apprends que la Ville de Paris est d?accord avec le projet m�dical de l?h�pital Necker. Tr�s bien !

Heureusement quand m�me, puisque c?est moi qui ai port�, depuis quelques ann�es, aupr�s de la communaut� m�dicale et la communaut� administrative de cet h�pital, ce projet pour le soutenir et essayer de d�gager la possibilit� de le r�aliser.

Je veux quand m�me rappeler qu?il ne s?agit pas d?un projet mineur. C?est un projet majeur? majeur? majeur? d?ampleur internationale, destin� � placer la p�diatrie fran�aise, qui est au premier plan � l?�chelle internationale dans la qualit� de sa prise en charge, dans la qualit� de sa recherche, pour lui donner les moyens de fonctionner, comme cela a �t� rappel� par Mme RENSON, dans un b�timent moderne qui rassemble l?ensemble des activit�s de l?h�pital, aujourd?hui dispers�es. Les conditions d�plorables qu?elle a d�crites tout � l?heure de transfert des enfants et des parents sont r�elles.

Ce projet date de plus de 15 ans et il a fallu beaucoup d?efforts pour que l?on arrive � mettre tout le monde d?accord.

Les proc�dures sont partout les m�mes. Il y a une Commission d?appel d?offres et on a d�fini le projet, il a �t� examin� dans les conditions d?un march� de d�finition. Un choix a �t� fait et une d�cision a �t� prise et je n?�tais pas dans cette commission, donc je suis compl�tement tranquille.

Ceci �tant dit, je partage le constat que ce projet actuel permet de r�pondre � l?enjeu dont j?ai parl� en mati�re de prise en charge des enfants et en mati�re de recherche et d�gage 1 hectare d?espace vert qui n?existe pas actuellement, pr�serve les b�timents du carr� historique de Necker et le b�timent Archambault, class�. Je rappelle que le b�timent dont on nous parle, qu?il faudrait conserver, a �t� examin� et il a �t� d�cid� de ne pas le retenir � l?Inventaire des Monuments historiques qui vient d?�tre fait en fin d?ann�e.

Je regrette, mais le permis de construire a �t� d�pos� au mois de mars 2006.

Je vais jouer la transparence puisqu?on nous demande de la jouer.

Au mois de juillet, le Maire de Paris a donn� son feu vert, puisqu?il l?a �crit au directeur g�n�ral de l?Assistance publique sans lui demander de modifier le projet pour pr�server le fameux b�timent, mais en lui demandant de regarder, pour l?esth�tique de la fa�ade, s?il �tait possible de faire quelque chose.

Une r�union en septembre a eu lieu � ce sujet. Je n?y �tais pas. C?�tait une r�union entre les services et aujourd?hui on vient nous dire qu?il faut diff�rer, je ne sais pas d?ailleurs de combien de temps, mais que l?on ne retardera rien. Figurez-vous que, pour une fois, l?Assistance publique avait tout pr�vu, c?est-�-dire qu?elle avait, compte tenu des retards d�j� pris, organis� en pr�vision, puisque le feu �tait au vert, les march�s, les d�m�nagements.

Or, tout retard aujourd?hui remet en cause l?ensemble de ce dispositif. Alors, je vais vous le dire tr�s sinc�rement. Moi, je ne change pas d?avis comme cela, devant les arguments que j?ai entendus � l?instant qui n?en sont aucunement. Je le dis ici : il s?agit d?un enjeu majeur de sant� publique. Dans la balance, le b�timent dont vous parlez, qui n?a pas �t� class�, ne fait pas le poids face � la sant� de nos enfants.

Puisque vous parlez de la population, l?�quipe m�dicale, l?�quipe administrative, l?ensemble du personnel a tenu 3 journ�es portes ouvertes le week-end dernier. Vous auriez d� vous y rendre. Vous auriez rencontr� des gens qui �taient venus avec des interrogations, voire des d�saccords profonds, et qui sont repartis avec un accord profond avec ce dossier. Je n?ai pas l?habitude de m?opposer, de ne pas tenir compte de mon appartenance � la majorit�, mais � une �poque, on appelait les gens qui votaient aveugl�ment ?les godillots?. Je ne suis pas un ?godillot d?hier?. Je vous le dis, je voterai le v?u de Mme RENSON, et sans �tat d?�me.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame HIDALGO, vous avez la parole.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe. - Monsieur le Maire, je me permets de prendre la parole en tant que pr�sidente de la Commission de surveillance de l?h�pital Necker.

Je partage ce qui a �t� dit par Alain LHOSTIS sur l?importance de ce projet m�dical et d?avoir un h�pital dans Paris qui sera v�ritablement r�volutionnaire, du point de vue non seulement des pathologies qu?il va traiter, mais aussi de l?int�gration, de la place des familles dans les �quipes soignantes pour les enfants notamment qui seront hospitalis�s souvent sur des pathologies lourdes, graves et parfois sur des maladies rares.

Maintenant, j?ai entendu ce qu?a dit Jean-Pierre CAFFET. Je ne pense pas que l?on soit dans le reniement par rapport au projet m�dical d?ensemble que de se dire s?il y a une r�union comme c?est convenu entre le Maire de Paris et le directeur g�n�ral de l?A.P.-H.P., bien s�r pilot� par Jean-Pierre CAFFET qui se tient dans des d�lais rapides, que l?on sorte de cela rapidement pour effectivement ne pas retarder l?implantation de cet �quipement qui sera unique en France et au niveau international, pour ma part, bien que partageant le fond de ce qu?a dit Alain LHOSTIS, je ne vois pas d?inconv�nient, si l?U.M.P. accepte de retirer ce v?u, qui serait la meilleure des choses � faire.

Ce que n?a pas dit Jean-Pierre CAFFET, c?est que Mme de CLERMONT-TONNERRE, qui est aussi membre de l?U.M.P., a men� la bataille soi-disant patrimoniale, en essayant de mettre sur les deux plateaux de la balance des choses qui ne sont pas �quivalentes. Pr�server le patrimoine et une maison, certes, c?est int�ressant du point de vue patrimonial � Paris. Cela ne vaut pas, pardonnez-moi, l?enjeu qu?il y a derri�re la cr�ation de cet h�pital. Or, c?est bien aussi de l?U.M.P. qu?est venue cette offensive.

Je souhaiterais que Mme RENSON ne r�gle pas ici ses batailles politiciennes avec ses amis de l?U.M.P. car on voit bien quels sont les enjeux, notamment dans le 15e arrondissement, entre les deux �quipes qui peuvent s?affronter sur ce v?u, qu?elle retire ce v?u parce qu?il ne s?agit pas de prendre l?h�pital Necker et son renouveau en otage et que l?on aborde de fa�on raisonnable, raisonn�e, intelligente et dans la responsabilit� qui est la n�tre, le travail que nous devons encore faire avec Necker pour sortir ce projet dont l?ensemble de notre Ville sortira grandie. Ne m�langeons pas les petites querelles politiciennes, Madame RENSON, s?il vous pla�t, je vous en prie, retirez ce v?u.

Mme C�cile RENSON. - Je peux r�pondre ?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. Rapidement.

Mme C�cile RENSON. - Personnellement, je ne retire pas ce v?u. Il y va de mon honneur de m�decin et si je devais le retirer j?en tirerai toutes les cons�quences.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

M. Jean-Fran�ois BLET. - Monsieur le Maire, une explication de vote, s?il vous pla�t.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Monsieur BLET.

M. Jean-Fran�ois BLET. - Monsieur le Maire, nous ne remettons pas en cause le projet m�dical. Nous voulons simplement dire que, pour avoir vu non pas de visu mais des photos du b�timent, de ce fameux b�timent dont tout le monde parle, mais que personne n?a vu effectivement, je vous conseille � tous d?aller sur le site de l?association ?Monts 14? et vous d�couvrirez des d�cors splendides, des fresques splendides qui font que ce n?est pas un b�timent ordinaire, m�me s?il n?a pas �t� class� � l?inven-taire. Dieu sait s?il y a des chefs-d??uvre qui ne sont pas class�s � l?inventaire, y compris encore dans Paris, nous le savons tous.

Si le Maire a raison de se donner le temps de la r�flexion, ce serait un acte de vandalisme de d�truire ce b�timent. Cela peut �tre compatible avec le projet actuel, avec quelques amodiations �ventuellement. Cela vaut la peine de tenter la protection de cet �l�ment patrimonial plus qu?important. Je vous conseille d?aller sur le site de l?association ?Monts 14?. Vous verrez ce que c?est.

Mme C�cile RENSON. - Allez-le voir de visu.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Madame Genevi�ve BERTRAND, vous avez la parole.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Monsieur le Maire.

Je suis de ceux qui, comme l?indiquait M. LHOSTIS, se sont rendus aux journ�es portes ouvertes la semaine derni�re. Ne connaissant absolument pas l?h�pital Necker jusqu?alors j?ai �t� effar�e par l?�tat de v�tust� et m�me d?indignit� des 28 b�timents, dont parlait Mme RENSON, dans un h�pital qui a une r�putation scientifique mondiale, un h�pital p�diatrique de pointe dans de nombreuses sp�cialit�s et qui accumule les premi�res mondiales.

Les 4.000 personnes qui y travaillent et en particulier un corps m�dical de 1.000 personnes de tr�s haute qualit�, qu?ils soient g�n�ticiens, neurochirurgiens, sp�cialistes des greffes du rein, etc., attendent, depuis plus de 10 ans, que soit prise la d�cision de construire des b�timents rationnels, de pointe, efficaces, s�rs et plus humains. A l?instar de l?h�pital Cochin qui lui aussi se modernise enfin, l?h�pital Necker doit passer du XIXe au XXIe si�cle et offrir � ses �quipes de praticiens et de chercheurs les moyens de travail ad�quats.

Je signale, pour votre information, que le classement de Shanga� met l?universit� de m�decine Paris Ren�-Descartes au 240e rang mondial. Il y a peut-�tre quelque chose � faire pour l?honneur de la France pr�cis�ment et pour le respect du travail fait par des scientifiques qui sont mal reconnus.

Toutes les informations ont �t� dispens�es. Les associations de riverains ont pu conna�tre les projets et en d�battre. Au cours des journ�es portes ouvertes, dix personnes seulement ont fait �tat de leur opposition au projet. Je crois qu?il faut, comme le disait Mme HIDALGO, ne pas mettre les deux enjeux sur les m�mes plateaux de balance. Les choses sont extr�mement disparates.

L?ensemble du personnel attend avec une impatience inqui�te la signature du permis de construire par le Maire de Paris. On ne peut � la fois apporter, proclamer son soutien � la recherche, notamment m�dicale, et retarder ind�finiment une prise de d�cision qui permette de la d�velopper.

C?est pourquoi le groupe U.D.F. votera sans r�serve le v?u de Mme RENSON.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est rejet�.

Vous ne prenez pas part au vote, j?ai compris. L?ensemble de l?U.M.P. n?a pas vot� le v?u, Monsieur LHOSTIS.

Donc... Ecoutez, Mme de PANAFIEU vient de nous dire qu?elle ne prenait pas part au vote.

Mme C�cile RENSON. - Je vais en rendre compte.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous en rendrez compte.

Ici, je pr�side la s�ance, je ne m?occupe pas de...

Nous allons examiner deux v?ux. J?en ai marre de me faire engueuler !

Mme Cl�mentine AUTAIN, adjointe. - Chacun son tour !

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Deux v?ux n� 27 et n� 28 concernant...

Mme C�cile RENSON. - Est-ce que l?on peut recompter les voix ?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Non, Madame RENSON, faites-moi confiance. Le v?u n?est pas adopt�.

Mme C�cile RENSON. - Allez jusqu?au bout. Moi j?ai le courage de d�fendre mes opinions.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Bien s�r que j?ai du courage. Ce n?est pas le probl�me. Ne m�langez pas tout !

Je pr�side la s�ance, ce n?est pas un probl�me de courage. Je vous dis que le voeu n?est pas adopt�. Je connais l?assistance parce que j?y passe assez de temps et v?u n?est pas adopt�, faites-moi confiance.

Mme C�cile RENSON. - Il y a des tas de gens qui sont tr�s contents de savoir...

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - C?est possible mais ce n?est pas mon probl�me, moi, je pr�side la s�ance.

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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