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2007, DPE 35 - Autorisation à la société anonyme de gestion des eaux de Paris (SAGEP-EAU DE PARIS) de conclure un contrat de vente portant sur la fourniture permanente d’eau à la commune de Saint-Benoist-sur-Vanne (Aube).


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DPE 35.

Je donne la parole � Anne LE STRAT.

Mme Anne LE STRAT. - Nous sommes appel�s, avec ce projet de d�lib�ration, � nous prononcer sur l?autorisation pour ?Eau de Paris? de vendre de l?eau � la commune de Saint-Benoist-sur-Vanne. Cette petite commune de l?Aube de 215 habitants doit en effet diversifier ses modes d?alimentation en eau potable pour les s�curiser.

Elle tire son approvisionnement de ses propres forages dans la nappe phr�atique et de l?achat d?eau au chef-lieu du canton voisin. Cette situation la rend non seulement d�pendante de la commune voisine, mais ne suffit pas non plus � ses besoins.

Ainsi, l?�t� dernier, les habitants ont �t� priv�s d?eau temporairement, suite � des difficult�s d?exploitation.

Au-del� de l?approvisionnement en eau potable des habitants, la commune doit fournir de l?eau � l?usine ?Bonduelle?, install�e sur son territoire, qui constitue la seule grosse activit� �conomique de ce secteur de l?Aube.

Vous comprendrez donc ais�ment la n�cessit� de p�renniser un acc�s s�curis� � l?eau potable. Pour ?Eau de Paris?, il s?agit de fournir, de mani�re permanente, une eau dite brute, c?est-�-dire avant tout traitement.

Le pr�l�vement quotidien envisag� sera compris entre 100 et 360 m�tres cubes par jour, ce qui, vous le comprendrez fort bien, devrait repr�senter de l?ordre de 0,2 % de la capacit� hydraulique totale des sources hautes de la Vanne, ce qui est un pr�l�vement marginal et qui ne fait courir aucun risque � la fourniture en eau des Parisiens.

Je rappelle que la vente d?eau est r�gie dans l?article 17 du contrat de concession, � la suite de l?avenant n� 6 de 2003. Cette vente d?eau est la cinqui�me r�alis�e. D?autres ventes d?eau sont envisag�es.

Je veux insister ici sur le fait qu??Eau de Paris? est l?interlocuteur local de la Ville de Paris dans des territoires sur lesquels la Ville est pr�sente depuis plus de cent ans.

Les relations de la Ville de Paris avec les communes rurales sont donc primordiales. C?est pourquoi je souhaite que nous acc�l�rions les d�lais d?instruction des demandes de vente d?eau afin d?�tre plus r�actifs quand nous sommes sollicit�s.

Le principe de solidarit� entre la Ville de Paris et les communes sur lesquelles elle est implant�e et pr�l�ve les eaux souterraines doit rester un objectif majeur. Dans un contexte de tension sur les ressources en eau, il nous faut promouvoir l?intercommunalit� et d�velopper les possibilit�s de vente d?eau via la S.E.M. Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame CONSTANTIN, vous avez la parole.

Mme Myriam CONSTANTIN, adjointe, au nom de la 4e Commission. - Je vous remercie, Monsieur le Maire.

Je remercie Anne LE STRAT d?avoir soulign� la d�marche que nous avons mise en place, qui est de recenser les besoins et de faire en sorte que ce devoir de solidarit� (que vous soulignez et que je partage totalement), envers les communes riveraines, de nos sources et des aqueducs, soit honor�.

Nous le ferons. Je compte bien prendre toutes les mesures et tous les contacts n�cessaires en ce sens, � vos c�t�s ou avec vous, comme vous le voudrez, mais, en tout cas, il est normal que la Ville de Paris m�ne tous les contacts n�cessaires, bien entendu, avec la S.E.M. ?Eau de Paris? � ses c�t�s.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 35.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DPE 35).

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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