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2007, DVD 41 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché d’appel d’offres portant sur la mise en place d’une flotte de vélos à destination du public et l’exploitation de mobiliers urbains d’information à caractère général ou local et accessoirement publicitaire. Voeu déposé par le groupe U.M.P. (suite).


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - M. LEGARET veut expliquer son explication de vote.

Je vous donne la parole pour une minute.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Monsieur le Maire, apr�s nous �tre concert�s avec les �lus de notre groupe, nous ne voulons pas que, par notre attitude, nous puissions �tre consid�r�s comme d�savouant les responsabilit�s que nous avons assum�es au sein de la Commission d?appels d?offres.

M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Bravo !

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - C?est pourquoi nous voterons ce projet de d�lib�ration, parce que nous croyons que cette op�ration doit se faire dans de bonnes conditions.

Je dirai simplement que nous ne pourrons pas mener dans ces conditions, dans les conditions de ce soir, de bonne concertation avec M. BAUPIN. Il faudra nous d�signer un autre interlocuteur, Monsieur le Maire.

(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).

Oui, je vous le dis franchement.

Un interlocuteur de bonne foi, un interlocuteur qui ne soit pas en permanence � manier le mensonge et l?insulte. Et, de notre c�t�, nous ferons en sorte que le choix des implantations soit fait dans la concertation, une vraie concertation, c?est-�-dire tout � fait le contraire de ce que M. BAUPIN refuse de faire au quotidien, que ce soit sur le P.D.P. ou sur le reste. Voil� le dernier �tat de la question.

Je dirai, en concluant, comme je l?ai dit tout � l?heure : il va de soi que nous ne serons pas capables, avec la meilleure volont� du monde, de remettre un avis d�finitif sur ces consultations dans les d�lais contraints qui nous sont impos�s. Il faudra l�-dessus aussi que nous puissions revoir cette question.

Vous avez propos� le rejet de notre voeu, donc voil� ! Il n?y a aucune ouverture sur la mani�re de concerter.

Je fais simplement un rappel : si les maires d?arrondisse-ment, en tout cas de huit arrondissements de Paris, refusent de donner leur avis, vous ne pourrez pas faire ces implantations. Nous serons alors dans une situation de blocage total.

Ce n?est pas ce que nous souhaitons.

Il appartient au Maire de Paris, puisque son adjoint est incapable de mener convenablement une concertation, de prendre ses responsabilit�s et de retrouver les conditions d?un dialogue positif et intelligent entre �lus parisiens. On en est bien loin ce soir. Nous allons voter ce projet de d�lib�ration, mais nous attendons beaucoup du Maire de Paris pour r�tablir les conditions d?un dialogue normal.

(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur LEGARET.

Jusqu?� plus ample inform�e, c?est le Maire de Paris qui d�signe l?Ex�cutif municipal et pas l?opposition.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - H�las !

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Et puis, si huit maires d?arrondissement s?opposaient � ce dispositif, ce serait dommage qu?il ne se d�ploie que dans 12 arrondissements ; les Parisiens jugeraient !

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le groupe U.D.F. ne prend pas part au vote.

Le v?u est rejet�.

Je mets maintenant, apr�s ce d�bat tr�s dense, aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 41.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

2 abstentions.

Le groupe U.D.F. ne prend pas part au vote.

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DVD 41).

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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