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2007, DALIAT 13 - Communication de M. le Maire de Paris relative au rapport d’activité du Président du Comité parisien d’Ethique Funéraire au titre des années 2004 à 2006.


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DALIAT 13.

Monsieur PAG�S, vous avez la parole.

M. Olivier PAG�S. - J?ai voulu vous communiquer un rapport d?activit� du Comit� parisien d?Ethique fun�raire assez complet et le plus pr�cis possible. C?est pourquoi vous trouverez le rapport �crit sous forme de projet de d�lib�ration.

Je pourrai ainsi n?aborder que les principaux points relatifs � ce travail. Je tiens tout d?abord � rappeler quelques points s�mantiques. Que recoupe aujourd?hui la d�finition que nous donnons � l?�thique ? Le mot �thique d�finit la juste place des choses. L?�thique s?inscrit dans un mouvement de soci�t� et implique une r�flexion d?ordre critique, une r��valuation permanente.

La r�flexion �thique est la d�marche qui aboutit � la constitution de la notion de valeur. Le terme de valeur renferme la notion du verbe �valuer. La r�flexion �thique est une r�flexion de commune humanit�. Ce n?est pas l?individu, mais l?humain qui est au c?ur de la r�flexion �thique.

Pourquoi la n�cessit� d?une �thique du fun�raire ? Nous devons �tre vigilants � ce qui est propos� dans ce domaine. Il faut que ce soit toujours dans la dignit� du d�funt et des familles et proches, mais aussi au regard des �volutions soci�tales.

Cela passe n�cessairement par l?�nonciation de principes directeurs. L?�thique du fun�raire est entendue comme un nouveau mode de r�gulation des op�rations fun�raires. C?est dans cette posture que le comit� a travaill� sur plusieurs questions et sur deux, particuli�rement complexes, la mort p�rinatale et les espaces confessionnels.

Vous avez d?ailleurs eu dans la lettre n� 2 l?avis du comit� sur les espaces confessionnels.

D?autre part, � la demande du Maire, le comit� a travaill� dans le cadre du plan de gestion des d�c�s massifs � Paris. Pour cela, nous avons �t� amen�s � entendre les repr�sentants des cultes pour �tre � m�me de g�rer une telle situation, dans le respect des diff�rences et dans le cadre de sa mise en ?uvre par l?Etat.

Puis, le comit� s?est pench� sur les simplifications administratives, entre autres afin de faciliter les d�marches des familles, des proches et des personnels. Il a donn� un avis sur la proposition de loi SUEUR pour une �volution du droit fun�raire et celui du statut des cendres.

Je tiens enfin � rappeler que j?ai souhait�, avec le Maire, que le C.P.E.F. s?�largisse aux questions de soci�t�, en accueillant en son sein une sociologue, un juriste, un architecte, un artiste photographe, la f�d�ration des cr�matistes et l?association ?Les morts de la rue?.

J?ai souhait� �galement que le travail du C.P.E.F., organisme plac� aupr�s d?une Collectivit� territoriale, soit mieux connu. Nous avons ainsi �dit� les deux premiers num�ros de la lettre du C.P.E.F. Vous recevrez prochainement le n� 3.

M. le Maire m?a �galement confi� la mission de piloter l?�dition du Livre du Fun�raire dont j?ai souhait� faire plus qu?un guide, c?est-�-dire un livre d?information et de r�flexion.

Je tiens � remercier M. le Maire de la confiance qu?il accorde au comit� et qu?il a manifest�e au Pr�sident.

Je tiens aussi � remercier Fran�ois DAGNAUD qui est attentif � nos r�flexions et qui a toujours soutenu notre action et celle du comit�.

Je tiens aussi � remercier la mission DALIAT et la mission du fun�raire et tout particuli�rement Philippe DOLMAR pour sa disponibilit� et sa comp�tence.

Je voudrais, pour finir, rappeler les principes souhait�s par le Maire qui guident la politique du fun�raire pour Paris et dans lesquels le comit� s?inscrit : la transparence, la d�mocratisation, l?int�gration des diversit�s et des nouvelles pratiques soci�tales.

Pour conclure, permettez-moi cette r�flexion sur, je pense, l?urgence de repenser aujourd?hui notre rapport � la mort et � la vie dans une perspective d?une �thique des singularit�s.

Donner du sens � nos vies, c?est poser un regard sur le sens de la mort.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur tous les bancs de l?Assembl�e).

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur DAGNAUD, pas d?observation ?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, au nom de la 2e Commission. - Je veux simplement remercier Olivier PAG�S pour la qualit� de son investissement et la fa�on dont il accomplit sa mission avec conviction, s�r�nit� et intelligence.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Merci.

C?est une communication donc il n?y a pas de vote.

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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