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2007, DVD 41 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché d’appel d’offres portant sur la mise en place d’une flotte de vélos à destination du public et l’exploitation de mobiliers urbains d’information à caractère général ou local et accessoirement publicitaire. Voeu déposé par le groupe U.M.P.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons enfin � l?examen du projet de d�lib�ration DVD 41 sur lequel le groupe U.M.P. a d�pos� le voeu r�f�renc� n� 66 dans le fascicule.

Il s?agit d?autoriser le Maire de Paris de signer un march� d?appel d?offres portant sur la mise en place d?une flotte de v�lo � destination du public et l?exploitation de mobiliers urbains d?information � caract�re g�n�ral ou local, et accessoirement publicitaire.

M. Didier BARIANI. - Monsieur le Maire ?

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�sident.

M. Didier BARIANI. - Merci � vous.

Je ne suis pas par nature particuli�rement affam�, mais tr�s honn�tement il me para�t un peu d�raisonnable, compte tenu de l?importance de ce projet de d�lib�ration qui engage beaucoup d?argent, qui pose probl�me, de le commencer comme cela � 8 heures 25. C?est mon avis.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Je crois que c?est la sagesse.

Je propose que M. BRAVO qui a quelques difficult�s de sant� puisse s?exprimer avant le d�ner et apr�s qu?il se sera exprim�, je suspendrais la s�ance.

Il en est ainsi d�cid�.

Donc, je donne la parole � M. BRAVO.

M. Jacques BRAVO, maire du 9e arrondissement. - Merci, Monsieur le Pr�sident, et merci chers coll�gues.

Je veux intervenir sur les trois �l�ments suivants : le fond de ce projet de d�lib�ration, le contexte des recours qui p�sent sur ce projet de d�lib�ration et des questions que, comme maire d?arrondissement je veux voir traiter, je veux parler des concertations de proximit�.

Sur le fond, je salue vraiment cette initiative tr�s positive qui vise � mettre en place un vaste dispositif de v�los en libre-service. J?observe que le groupe des �lus socialistes et radicaux avait pr�sent� un voeu qui avait �t� vot� par le Conseil il y a pr�s d?un an. C?est une exp�rience que les uns et les autres nous avons vu � Lyon, � La Rochelle et � Rennes et au niveau europ�en � Vienne, � Cordoue,� � V�rone et bient�t � Bruxelles.

C?�tait r�p�t� jeudi dernier en 1�re Commission : il me semble qu?il y a un consensus sur ce projet au point que chacun disait que les Parisiens allaient pl�bisciter cette initiative.

Mais dans le m�me temps, nous avons la volont� que ce projet soit mis en place effectivement d�s le mois de juillet prochain. Cette �ch�ance va de pair avec l?intensit� du projet.

J?ai entendu en 1�re Commission jeudi dernier que tout le monde se f�licitait de faire et de le faire vite.

Or, premier point de fond, il semble que tout le monde en ait envie.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - Oh oui.

M. Jacques BRAVO, maire du 9e arrondissement. - L� o� les choses deviennent moins claires, ce sont les arguties juridiques que j?entends.

J?entends dire qu?il faudrait retirer ce projet parce qu?il y a une demande de surseoir � la signature du Maire tant que certains jugements n?auront pas �t� rendus fin f�vrier.

Ce projet de d�lib�ration a pr�cis�ment pour objet d?autoriser le Maire � signer le moment venu, sans perdre de temps. Or, je consid�re, comme c?�tait dit en 1�re Commission, que prendre le risque de retarder de 3 semaines, si ce n?est pas davantage, remet le projet et sa logique en cause pour l?�t� 2007.

Je le dis avec d?autant plus de force que j?ai entendu parler d?un parall�lisme de forme avec les avatars du recours pr�c�dent. Le recours intent� par la soci�t� ?Decaux? sur le projet pr�c�dent, qui �tait un recours assez imparable sur la forme m�me de l?appel d?offres, avait conduit la Ville � retirer le projet avant m�me l?examen de la C.A.O.

On n?est pas du tout dans cette configuration juridique aujourd?hui puisque la C.A.O. non seulement s?en est saisie mais qu?elle a d�lib�r� � l?unanimit� pour dire que ce projet �tait le meilleur. Donc le parall�lisme n?est absolument pas fond� et en toute hypoth�se, on peut respecter la d�cision de justice, tout en autorisant le Maire � signer sans perdre de temps.

Je le dis : parlons clair, on ne peut pas �tre pour ce projet et vouloir retarder son ex�cution. Que ceux qui sont contre le disent clairement et que l?on ait un d�bat sur ce terrain-l�.

Je termine sur la concertation de proximit� auquel chaque maire d?arrondissement est attach�.

Chers coll�gues, je le r�p�te, je suis r�solument favorable � ce projet ?V�lo.V? et � sa mise en oeuvre rapide dans Paris d�s juillet. S?il faut le faire vite, ce n?est pas pour autant au d�triment des consultations des partenaires de proximit� et notamment des conseils de quartier. Et je ne suis pas le seul maire d?arrondissement � dire que je veillerai � ce que cette concertation de proximit� soit effectu�e. Je pense qu?elle pourrait prendre la forme par exemple de r�unions de travail �largies avec les responsables de l?A.P.U.R. qui ont d�j� �labor� des cartes et des propositions.

Je suis attach� � ce qu?il y ait une capacit� de faire �voluer ce dispositif en fonction de l?analyse des flux. Les quelques villes que j?ai contact�es m?ont dit de faire tr�s attention aux flux entre les diff�rents points d?emprunt et de retour des v�los, y compris selon le relief de la Capitale car il ne faudrait pas prendre les v�los en haut des c�tes pour les laisser simplement en bas. Il y a donc n�cessit� d?analyse de l?utilisation concr�te de ce syst�me par les usagers.

Je souhaite que les maires d?arrondissement soient consult�s quant � l?implantation pr�cise de ces stations de v�los sur la base d?un document de voirie plus pr�cis que ce que j?ai vu pour le moment, c?est-�-dire la premi�re carte indicative pr�sent�e par l?A.P.U.R.

Je veux notamment que soit �tudi� l?impact sur le stationnement car je suis dans un arrondissement, je ne suis pas le seul, et dans un arrondissement structurellement d�ficitaire en emplacements de stationnement de surface. Il est clair qu?il y aura un arbitrage � rendre entre les stations de v�los et les stationnements. Ce point-l� doit rentrer aussi dans la discussion.

Enfin, je souhaite que les maires d?arrondissement puissent faire part de propositions, le cas �ch�ant, diff�rentes de celles qui ont �t� pr�par�es par l?A.P.U.R. avec l?Architecte des B�timents de France.

Voici, chers coll�gues, les �l�ments que je voulais livrer � votre r�flexion en disant au nom du groupe des �lus socialistes et radicaux que nous approuvons r�solument ce projet de d�lib�ration puisqu?il permet au Maire, sans perte de temps, de signer le moment venu l?engagement de ce tr�s beau projet.

Merci.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BRAVO.

La s�ance est suspendue.

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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