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VI - Question d’actualité posée par le groupe U.D.F. à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police relative au problème d’accessibilité des véhicules de secours et d’urgence, comme ceux couramment utilisés par la Brigade des sapeurs-pompiers.


M. LE MAIRE DE PARIS. - La parole est � M. le pr�sident BARIANI.

M. Didier BARIANI. - Monsieur le Maire, ma question s?adresse � vous-m�me et elle s?adresse aussi � M. le Pr�fet de police. Elle n?a pas d?arri�re-pens�e mais elle pose un probl�me vrai sur lequel j?aimerais que l?on r�fl�chisse.

D?un c�t�, je voudrais que vous nous assuriez que les am�nagements de voirie ne posent pas de probl�me d?accessibilit� � des v�hicules de secours et d?urgence, comme naturellement ceux qui sont utilis�s couramment par la Brigade des sapeurs-pompiers.

Et d?un autre c�t�, Monsieur le Pr�fet de police, il semble que des dispositions aient �t� prises par vos services pour faciliter le d�placement des v�hicules de la Brigade des sapeurs-pompiers et que cela se traduise par la disparition d?un certain nombre de places de stationnement.

Alors j?ai bien pr�sent � l?esprit que le plus important, c?est que naturellement l?ensemble des immeubles et des b�timents � usage d?habitation, comme d?ailleurs ceux � usage professionnel, puissent �tre approch�s dans les meilleurs d�lais par les v�hicules de secours. C?est tout � fait clair et tout � fait �vident. Mais ne peut-on concevoir, notamment dans certaines circonstances, une �volution des mat�riels de sorte � rendre compatibles? - je crois que c?est fait d?ailleurs dans un certain nombre de villes �trang�res, de villes europ�ennes - de mani�re � rendre compatibles les exigences de la s�curit� et du libre acc�s des v�hicules de secours, dont �videmment en premier lieu ceux de la Brigade des sapeurs-pompiers, et d?autre part, �viter peut-�tre la disparition inutile dans certaines rues de trop nombreuses places de stationnement ?

Voil� ma question.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur BARIANI.

Vous avez la parole, Monsieur le Pr�fet de police.

M. LE PR�FET DE POLICE. - Merci, Monsieur le Maire.

Mesdames et Messieurs les Conseillers de Paris, la rapidit� d?intervention des secours � Paris est une priorit� essentielle, comme vous l?avez rappel�.

Les importants incendies de l?an dernier � Paris ont rappel�, s?il en �tait besoin, combien c?est important.

Elle repose sur des r�gles et des normes concernant les b�timents et notamment les �tablissements recevant du public.

Elle repose aussi sur la capacit� des secours � arriver dans les plus brefs d�lais sur les lieux de l?�v�nement et � se positionner dans des conditions leur permettant d?intervenir de la meilleure mani�re possible et sans retard.

J?ai eu l?occasion de vous l?indiquer hier lors du d�bat sur le plan local de d�placement : la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris se fixe un d�lai de 10 minutes maximum entre la r�ception de l?appel et l?arriv�e de ses �quipages sur les lieux. Ce d�lai est aujourd?hui en moyenne de 7 minutes environ.

En termes d?accessibilit�, tout doit �tre fait pour que les am�nagements de voirie, que ce soit l?implantation du mobilier urbain, les plans de circulation, la conception des s�parateurs de flux de circulation facilitent la capacit� d?intervention des v�hicules de secours.

Par ailleurs, des normes ont �t� fix�es sur la largeur n�cessaire des voies par un arr�t� minist�riel du 31 janvier 1986, � savoir 3 m�tres pour les v�hicules de secours et 4 m�tres pour les �chelles.

Une d�marche progressive par priorit� a �t� engag�e par la Mairie responsable de la voirie pour avancer dans cette mise aux normes en commen�ant par les voies les plus �troites, celles dont la largeur n?est pas compatible avec le passage des engins, � savoir 3 m�tres.

Pour tenir compte de ces contraintes et tenter de les concilier, la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris a mis � l?�tude la possibilit� de se doter de v�hicules au gabarit plus �troit compatibles avec la capacit� d?intervention dans des rues �troites.

Les r�sultats de cette d�marche seront communiqu�s � la Commission de gestion de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris devant laquelle cette question a �t� �voqu�e au mois de d�cembre dernier.

M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur le Pr�fet.

M. CARESCHE voulait rajouter quelque chose.

Je souhaite concilier les probl�mes de stationnement - je vous le dis franchement - et les besoins de la Brigade des sapeurs-pompiers. C?est pour cela que je suis tr�s content qu?avec eux on travaille s�rieusement � la mise en place d?�quipements modernes moins d�voreurs de places de stationnement. Mais je vous le dis tout de suite, quels que soient les inconv�nients, la s�curit� passera toujours avant tout le reste. Voil�.

Bien. Nous avons fini les questions d?actualit�.

La s�ance est suspendue.

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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