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2007, Voeu déposé par Mme Véronique DUBARRY et les membres du groupe “Les Verts” relatif au dispositif de sécurisation et de surveillance aux abords des locaux de campagne des candidats à l’élection présidentielle.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous arrivons au v?u r�f�renc� n� 73 dans le fascicule que Mme DUBARRY va pr�senter avec les m�mes interlocuteurs. C?est un v?u relatif � la s�curisation et � la surveillance des locaux de campagne des candidats � l?�lection pr�sidentielle.

Vous pouvez faire court, si vous le souhaitez, Madame DUBARRY.

Mme V�ronique DUBARRY. - Bien s�r, Monsieur le Maire.

Les locaux de campagne de nombreux candidats ont �t� vandalis�s � Paris. Un seul de ces locaux r�siste, c?est celui qui se situe au 18, rue d?Enghien et qui est celui de Nicolas SARKOZY. Pour la bonne et simple raison que l?ouverture de ce local, qui s?est accompagn�e de nombreux d�sagr�ments - et c?est un euph�misme - pour les riverains, s?est aussi accompagn�e d?un d�ploiement impressionnant de policiers et de gendarmes en faction, non seulement aux abords de ce local, mais aussi dans tout le quartier.

Nous avons fait savoir � de nombreuses reprises que cette installation �tait malvenue dans ce quartier multiculturel, quotidiennement touch� par la politique du Ministre de l?Int�rieur.

Nous avons vu �galement ce week-end que, peut-�tre par exc�s de z�le, en plus de l?entrave � la libert� de la circulation, s?ajoutait l?entrave � la libert� d?expression, ce qui a pos� de nombreux probl�mes aux riverains puisqu?ils ne pouvaient m�me plus rentrer chez eux, d�s lors qu?ils portaient sur eux des autocollants dont certains �taient, pour le moins, anecdotiques.

C?est la raison pour laquelle nous aimerions que le v?u suivant soit adopt� : que le Pr�fet de police fournisse aux �lus un bilan d�taill� et comparatif (nombre de fonctionnaires r�quisitionn�s, services concern�s, co�ts financiers) des dispositifs de surveillance et de s�curisation mis en place autour du local de campagne de M. SARKOZY, ainsi qu?autour des autres locaux des divers candidats � l?�lection pr�sidentielle dont le si�ge de campagne se trouve � Paris, ce qui est la majorit� des cas.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole au Repr�sentant du Pr�fet de police.

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. Merci, Monsieur le Maire.

Madame la Conseill�re, comme on le sait, les si�ges de campagne des candidats � la pr�sidence de la R�publique font souvent l?objet d?actions revendicatives.

Ces si�ges peuvent �tre le lieu ou l?objet de d�monstrations, voire de tentatives de perturbation, de d�gradation, d?obstruction ou d?occupation.

Ce n?est pas une simple hypoth�se. Un des si�ges de campagne a d�j� fait l?objet d?une courte occupation par des manifestants, le jour pr�c�dant son inauguration.

Les si�ges des partis politiques, les permanences �lectorales, peuvent aussi �tre vis�s par ce type d?actions.

La Pr�fecture de police a l?obligation r�publicaine de garantir, pour la part qui lui revient et dans le respect des souhaits des candidats, leur s�curit� et leur libert� d?aller et de venir, ainsi que celles de leurs collaborateurs.

Les mesures sont adapt�es au niveau du risque tel qu?il est appr�ci� par les services de police, en contact avec les �quipes de campagne et s?appliquent �videmment sans distinction.

Pendant la p�riode �lectorale, les si�ges des partis politiques et des permanences �lectorales � Paris font aussi l?objet de mesures de surveillance plus soutenues.

S?agissant du d�tail du dispositif, vous comprendrez que la diffusion d?informations sur ce point ne soit pas compatible avec l?objectif recherch� en termes de s�curit�.

En tout �tat de cause, les services de police veillent � ce que ces mesures, dict�es par les consid�rations que je viens d?�voquer, n?aient pas ou aient le moins de cons�quences possibles sur la vie quotidienne des riverains.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, pour cette r�ponse.

Monsieur CARESCHE, quel est l?avis de l?Ex�cutif sur ce v?u n� 73 ?

M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Ce n?est pas un v?u, c?est une question.

Mme V�ronique DUBARRY. - Non c?est un v?u.

M. Christophe CARESCHE, adjoint. - C?est une question. Il a r�pondu.

M. Jean-Fran�ois LEGARET, maire du 1er arrondissement. - Dialogue de sourds.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Madame DUBARRY, puisque vous avez une r�ponse tr�s compl�te, est-ce que?

Vous maintenez votre v?u ?

Mme V�ronique DUBARRY. - Oui.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Donc, Monsieur CARESCHE, quel est l?avis ?

M. Christophe CARESCHE, adjoint. - D�favorable.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u assorti d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est repouss�.

Février 2007
Débat
Conseil municipal
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