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M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant � l?examen d?une proposition de d�lib�ration qui a �t� d�pos�e par le groupe ?Les Verts? qui concerne la pose d?une plaque au 92, avenue Jean-Jaur�s au nom de Marie Curie.

Madame BARANDA, vous avez la parole pour Marie Curie.

Mme Violette BARANDA. - Nous demandons l?apposition d?une plaque au 92, avenue Jean-Jaur�s � la m�moire de Maria Sklodowska n�e � Varsovie le 7 novembre 1867 qui sera la future Marie Curie.

Cette jeune femme qui est donc n�e � Varsovie � la fin du XIXe si�cle o� les portes des universit�s sont ferm�es aux femmes.

Maria d�couvre les doctrines positivistes d?Auguste Comte en participant aux activit�s de l?universit� volante qui a pour ambition d?�duquer clandestinement les masses.

Deux fois par semaine, elle fait la classe dans l?atelier d?un tailleur voisin, lisant aux femmes pendant qu?elles travaillent. Elle entra�ne sa s?ur Bronia dans l?aventure positiviste.

C?est au cours de cette p�riode que sa passion pour les sciences exactes s?enracine. Elle la partage avec Bronia, sa soeur.

C?est � ce moment-l� que son cousin, Joseph Boguski, fonde le mus�e de l?Industrie et de l?Agriculture o� Maria r�alise ses premi�res exp�riences.

Les conditions de vie restent difficiles. Maria solidaire du projet de Bronia de devenir m�decin, �conomise des honoraires d?enseignante pour l?aider � partir �tudier � Paris.

Quelques ann�es laborieuses s?�coulent. Bronia l?invite � la rejoindre. Elle passe les premiers mois de sa nouvelle vie aupr�s de sa s?ur et de son beau-fr�re install�s � la Villette, actuel 19e arrondissement. Son seul objectif est d?apprendre tr�s bien et tr�s vite.

Maria d�m�nagera effectivement au quartier latin car au 92, route de l?Allemagne, o� sont install�s sa soeur et son beaufr�re, toute l?�lite de la Pologne se r�unit.

Elle prendra donc une chambre au quartier latin et l?on conna�t le destin assez exceptionnel de cette femme qui fut deux fois prix Nobel, d?une part de physique et de chimie.

Donc elle avait � peine 24 ans quand elle est arriv�e � Paris. Elle r�ussit brillamment une licence de physique, puis de math�matiques.

C?est alors qu?elle rencontre Pierre Curie. Ce libre-penseur est d�j� reconnu pour ses travaux sur la cristallographie et le magn�tisme.

Un an apr�s leur mariage en 1895, Marie est re�ue premi�re � l?agr�gation de physique et d�cide de faire un doctorat.

En commun avec Becquerel, les Curie re�oivent le prix Nobel de physique pour leur d�couverte sur la radioactivit� naturelle.

Apr�s la mort de son mari en 1906, elle reprend le poste de son mari, que son mari avait obtenu � la Sorbonne et devient ainsi la premi�re femme � enseigner dans cette universit�.

Il ne faut pas oublier qu?en 1911 les pr�jug�s x�nophobes et sexistes de l?�poque l?emp�chent d?entrer � l?Acad�mie des Sciences, et cela malgr� un deuxi�me prix Nobel.

Or, Marie Curie fut la premi�re femme � obtenir 2 prix Nobel pour ses travaux scientifiques.

Elle meurt en 1934. Et le 20 avril 1995, ses cendres et celles de son mari sont transf�r�es au Panth�on de Paris.

Elle est en mai 2006 la seule femme honor�e au Panth�on pour son travail.

Je vous remercie.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous avez la parole, Madame CHRISTIENNE.

Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe, au nom de la 9e Commission. - Oui, chacun conna�t Marie Curie et on vient d?entendre son histoire.

A partir du moment o� il a �t� contr�l� que la famille d?une part, c?est-�-dire la descendance, et d?autre part les propri�taires de la maison o� elle fut log�e sont d?accord pour l?apposition d?une plaque, nous donnons un avis favorable tout en disant qu?il faudrait peut-�tre �tre beaucoup plus pr�cis. Elle n?a peut-�tre pas tout � fait s�journ� mais a �t� accueillie pendant un jour, c?est cependant son premier point de chute � Paris.

Merci.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous avez la parole, Madame BARANDA.

Mme Violette BARANDA. - Il y a dans le livre d?Eve Curie, donc de sa fille?

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Attendez, on ne va pas recommencer les? Franchement !

(Mouvements divers dans l?h�micycle).

Mme Violette BARANDA. - Bien, je vous montrerai l?ex-trait.

M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Vous en parlez ensemble, tr�s bien. N?en faites pas profiter toute l?Assembl�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de d�lib�ration ?Verts 1?.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

La proposition de d�lib�ration est adopt�e. (2007, Verts 1).

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