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87 - 2011, DLH 26 - Approbation du principe et des modalités de lancement de marchés relatifs à la recherche de logements locatifs avec accompagnement des propriétaires privés jusqu’à la mise en location dans le cadre du dispositif “Louez solidaire et sans risque” et communication sur ce dispositif.



M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous examinons maintenant le projet de d�lib�ration DLH 26 concernant l?approbation du principe et des modalit�s de lancement de march�s relatifs � la recherche de logements locatifs avec accompagnement des propri�taires priv�s jusqu?� la mise en location dans le cadre du dispositif ?Louez solidaire et sans risque? et communication sur ce dispositif.

Je donne la parole � M. DUBUS.

M. J�r�me DUBUS. - Monsieur le Maire, il s?agit du dispositif ?Louez solidaire?. On revient un peu sur terre. Mon propos sera positif, il n?en sera donc que plus bref.

?Louez solidaire? a bient�t quatre ans. Dans le domaine administratif, c?est d�j� l?�ge de la maturit�, le moment o� l?on ajuste encore des services qui ont fait preuve de leur utilit�.

En l?occurrence, les adaptations apport�es concernent l?architecture des march�s publics � l?occasion de leur renouvellement.

Nous ne discuterons pas du principe de ces contrats qui participent, nous le savons, de la r�ussite du dispositif. Ils constituent une phase incontournable sur la voie de la prise � bail des logements par les organismes conventionn�s.

Les composantes de ce march� appellent en revanche quelques commentaires.

Premi�rement, le march� globalise les deux dispositifs de mobilisation du parc priv� : ?Louez solidaire? dans sa version canal historique, d?une part, et l?agence immobili�re � vocation sociale, d?autre part.

Ce dernier outil, plus cibl� sur les petits appartements?

(M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, remplace M. le Maire de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - S?il vous pla�t, laissez parler le camarade DUBUS.

C?est � vous que je m?adressais, je sais � qui je m?adresse.

Continuez.

M. J�r�me DUBUS. - Premi�rement, le march� globalise les deux dispositifs de mobilisation du parc priv� : ?Louez solidaire? dans sa version canal historique, d?une part, et l?agence immobili�re � vocation sociale, d?autre part.

Ce dernier outil, plus cibl� sur les petits appartements?

En octobre 2010, seulement 40 logements �taient capt�s apr�s un d�marrage op�rationnel en 2009.

C?est vraiment insuffisant par rapport � l?engagement d?une captation de 250 logements fin 2011 et de 500 logements sur la mandature.

La fusion des proc�dures de communication, sur ces deux dispositifs, am�liorera peut-�tre son attractivit�, mais on doit compter davantage sur les modifications apport�es aux prestations servies.

Ensuite, la consultation propos�e dissocie en deux lots la communication de la prospection.

L?int�r�t serait de recentrer les futurs titulaires sur leur c?ur de m�tier. En tout �tat de cause, cette distinction a aussi l?avantage pour les �lus de permettre une appr�ciation de la distribution financi�re selon les missions.

Le rapport est d?ailleurs correct. D?un c�t�, 816.000 euros hors taxes d?enveloppe globale pour la recherche de 600 nouveaux logements et l?assistance aux propri�taires, de l?autre une estimation plus al�atoire de 50.000 � 250.000 euros affect�s aux prestations classiques de communication.

La Direction du Logement et de l?Habitat pourra ainsi faire r�aliser tous supports mettant en valeur le dispositif jusqu?�, je cite, ?la visite d?un logement avec le Maire de Paris? comme le pr�cise le cahier des clauses administratives particuli�res.

Dans la mesure o� les composantes du march� ne sont plus les m�mes qu?en 2007, j?avoue qu?il nous est difficile d?appr�cier l?�volution purement financi�re de l?op�ration, si � p�rim�tre constant il mobilise davantage les cr�dits municipaux.

Enfin, parce que ?Louez solidaire et sans risque? le m�rite bien, j?aimerais quelques pr�cisions, Monsieur MANO, sur ses r�sultats.

L?expos� des motifs nous fournit quelques chiffres, mais allons plus loin. Depuis 2007, la mont�e en puissance de ?Louez solidaire? est r�guli�re. Il a en effet �t� bien pens� et le groupe centriste en a d�j� salu� la pertinence � l?�gard des deux parties prenantes, les b�n�ficiaires comme les propri�taires.

Le loyer est int�ressant, les garanties de la Ville et l?accompagnement social sont des mesures efficaces, la d�duction fiscale sur les revenus locatifs accord�e par l?�tat est elle aussi attractive.

Il faut noter d?ailleurs une progression assez sensible des logements g�r�s depuis que l?abattement a �t� port� � 70 % par la loi Molle.

Nous sommes d�sormais � une p�riode d?�ch�ance de certains baux. Pouvons-nous avoir des pr�cisions sur le taux de renouvellement et les raisons du retrait des propri�taires ?

J?ai pu lire par ailleurs que la prospection allait s?adresser aux investisseurs locatifs, quelle est la marge de man?uvre estim�e sur ce segment ?

Et, parce que j?avais promis d?�tre bref, je me contenterais d?une derni�re observation sur la taille des logements � r�cup�rer.

Sur la derni�re p�riode, les F1 repr�sentent 14 %, les F2 44 % et les F3 29 %.

Les objectifs du march� imposent une typologie prioritaire sur les F3 avec un seuil maximal de 30 % pour les F2, en meilleure ad�quation avec le profil des familles suivies par l?Aide sociale � l?enfance.

C?est une condition, � notre avis, bienvenue.

Les �lus du groupe Centre et Ind�pendants voteront donc ce projet de d�lib�ration et je remercie le compagnon SCHAPIRA de m?avoir accord� un peu de temps.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Vous aurez remarqu� qu?il s?est arr�t� � une minute, et vous avez fait 2 minutes 49, mais r�ellement vous avez fait beaucoup plus.

Je donne la parole � Jean-Yves MANO pour vous r�pondre.

M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - Tr�s honn�tement, Monsieur DUBUS fait des louanges du syst�me Louer Solidaire et I.V.S. � l?occasion de ces march�s. Objectivement, ce sont deux syst�mes qui marchent, il faut �tre fier des initiatives que nous avons pu prendre.

Au niveau des chiffres, je lui propose bien �videmment qu?au sein de la 8e Commission nous lui donnions tous les renseignements d�taill�s. En m�me temps, combien de renouvellements ? Je n?ai pas le chiffre aujourd?hui.

Le concept m�me que nous avons cr�� est justement de dire que le propri�taire qui avait une perspective � moyen terme de r�cup�rer son logement puisse le faire, mais la garantie que nous lui avons apport�e est de reloger syst�matiquement dans le parc social les personnes que nous y mettions. Oui, il y a une certaine rotation, mais faible et il faut le reconna�tre.

Ce qui est int�ressant, c?est de voir qu?alors que nous avons 550 logements aujourd?hui, il y a� plus de 800 familles qui sont pass�es, ce qui veut dire qu?au-del� de dix-huit mois nous renouvelons la pr�sence par un transfert sur le logement social d�finitif.

Ceci est donc un syst�me qui fonctionne bien, qu?il faudra faire perdurer, tout cela en nous donnant des limites que nous avons fix�es � 1.050, sachant que la contrainte que nous nous sommes impos�e, et qui est source d?efficacit�, est �galement une contrainte vis-�-vis des autres parisiens dans l?attribution des logements sociaux. Nous assumons ce choix mais je pense qu?il est bon de les limiter quantitativement.

En ce qui concerne la s�paration des march�s et le co�t que vous avez �voqu�, nous avons chiffr�, nous, que l?ensemble des prestations se chiffrait � 4 % du co�t global de l?op�ration, ce qui reste faible pour quelque chose, reconnaissons-le, qui est une r�ussite.

Je vous remercie, Monsieur DUBUS, de l?appr�ciation positive de ce qui est en route, que nous essaierons de faire perdurer, et je m?engage � vous fournir des �l�ments compl�mentaires d?information au cours de la 8e Commission.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 26.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DLH 26).

Février 2011
Débat
Conseil municipal
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