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24 - 2011, DDEEES 19 - Signature d’une convention avec l’association des commerçants Lecourbe Cambronne ACLC (15e) pour l’attribution d’une subvention pour les illuminations de fin d’année 2010. - Montant : 29.000 euros.



M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DDEEES 19 relatif � la signature d?une convention avec l?Association des commer�ants Lecourbe Cambronne (A.C.L.C.), dans le 15e arrondissement, pour l?attribution d?une subvention de 29.000 euros pour les illuminations de la fin de l?ann�e 2010.

Par parenth�se, on paie fin 2010 ou d�but 2011. Je me souviens d?une �poque o� on mettait beaucoup plus de temps.

C?est M. Jean-Baptiste MENGUY qui a la parole et pas vous, Monsieur le Maire.

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire. De toute fa�on, je n?aurais pas dit mieux que le maire du 15e, donc vous voyez comme quoi on se bat !

Oui, quand de bonnes choses sont dites, on ne peut que les saluer !

Je profite donc de ce projet de d�lib�ration pour insister sur la situation particuli�rement difficile des associations de commer�ants du 15e puisque, encore une fois, on constate le d�sengagement quasi-total de la Ville de Paris pour soutenir ces structures qui participent d?une certaine coh�sion dans le quartier, d?une animation qui, pour les commer�ants, sont particuli�rement importants.

Encore une baisse pour l?Association des Commer�ants Lecourbe Cambronne, pr�sid�e avec talent par Bernard VANDENDRIS. Le compte n?y est pas, encore une fois. On l?a d�nonc�, le maire du 15e l?a d�nonc�, le d�put� du 15e Sud l?a �galement d�nonc� dans des courriers, des v?ux. Chaque fois, nous r�p�tons que la crispation qui se cr�e petit � petit au sein de ces structures est tr�s dommageable pour les illuminations et pour l?animation des quartiers.

Une association Boucicaut F�lix Faure n?a pas pu faire des illuminations cette ann�e. La pr�sidente d?une autre association a failli d�missionner, constatant que, de toute fa�on, la Ville de Paris faisait en la mati�re une politique pour le moins de terre br�l�e.

Il faut relever �galement une certaine contradiction entre les propos des �lus de la majorit� municipale, puisqu?on voit qu?il y a d�saccord dans les d�clarations entre le Maire et l?adjointe sur la question du m�c�nat ; on a des d�clarations d?�lus de gauche au sein du conseil d?arrondissement qui ne sont pas raccord avec ce qui est fait dans les d�lib�rations. Donc, je crois qu?il convient d?envoyer un signe fort aux associations de commer�ants du 15e en leur disant que les montants qu?ils demandent, ce n?est pas pour la galerie, ce n?est pas pour faire joli, c?est seulement pour financer. C?est bas� sur des devis et c?est quelque chose de coh�rent. Diminuer leur subvention chaque ann�e, franchement, ce n?est pas leur faire un beau cadeau de No�l ou, en tout cas, ce n?est pas participer � l?animation du quartier.

Philippe GOUJON est intervenu plusieurs fois. On essaie de les aider, m�me mat�riellement quand c?est possible, et c?est tr�s difficile. Je crois que cette d�lib�ration est un nouveau coup port� aux associations de commer�ants qui, croyez-le, suivent avec beaucoup d?attention les d�bats sur ces questions en conseil d?arrondissement et en Conseil de Paris et croyez bien que les pr�sidentes et les pr�sidents d?associations de commer�ants et tous les membres de ces associations sont tr�s vigilants sur les suites que vous donnez, ou plut�t les suites que vous ne donnez jamais � leurs demandes que nous relayons avec beaucoup d?insistance parce que cela est important. Quand vous vous baladez dans les quartiers du 15e, l?avenue F�lix Faure qui n?est pas illumin�e, franchement, c?est triste � voir et c?est triste pour l?activit� �conomique de ces commer�ants.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MENGUY.

Je donne la parole � Mme COHEN-SOLAL pour vous r�pondre.

Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, au nom de la 2e Commission. - Merci.

Je voulais dire � M. MENGUY, mais peut-�tre aussi � M. GOUJON, que ses d�clarations sont totalement exag�r�es : parler de d�sengagement total et absolu de la Ville de Paris pour les illuminations de commer�ants, alors que nous avons, � ce Conseil de Paris, plus de 200.000 euros r�partis en subventions pour les associations de commer�ants, que nous versons tr�s vite les subventions, alors que, comme le disait Christian SAUTTER, quand je suis arriv�e � ma d�l�gation, il fallait attendre quasiment un an pour cela, je trouve naturellement qu?il y a une exag�ration.

Je crois pouvoir dire que nous suivons avec beaucoup d?int�r�t et que nous accordons beaucoup de soutien aux efforts que les commer�ants font partout dans Paris pour animer cette ville et animer les commerces.

Nous faisons en sorte que cette �norme somme d?argent que nous mettons au service des illuminations des commer�ants chaque ann�e soit r�partie au mieux.

Evidemment, beaucoup d?associations demandent qu?on les aide. 84 associations ont sollicit� la Ville de Paris pour l?ann�e 2010-2011 pour faire ces illuminations, 84 associations qui chacune savent que la subvention repr�sente 30 % du devis pr�sent�, dont le paiement arrive apr�s pr�sentation, naturellement, des factures.

La r�gle du jeu est �vidente, elle est extr�mement claire pour tout le monde et les commer�ants savent exactement � quoi s?attendre.

Si vous voulez, en tant que mairie d?arrondissement, les aider, Monsieur GOUJON, ou Monsieur MENGUY, je n?ai rien du tout contre le fait que le maire d?arrondissement paie par exemple la communication des illuminations des commer�ants du 15e arrondissement, cela les aidera beaucoup.

Je comprends tout � fait qu?ils vous le demandent �galement. Je vous en prie, ne vous g�nez pas. Nous, la Ville de Paris, faisons en sorte de donner beaucoup d?argent de mani�re extr�mement �quitable et extr�mement claire et nous continuerons � le faire.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame COHEN-SOLAL.

Justement, M. GOUJON demande la parole.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - Pour remercier Mme COHEN-SOLAL de sa proposition !

Je rappelle simplement que le budget de la Ville de Paris en fonctionnement est d?un peu plus de 7 milliards d?euros et que celui du 15e arrondissement tangente les 10 millions ! C?est juste pour �tablir un petit ordre de comparaison entre les capacit�s budg�taires de la Ville et celles du 15e.

Ce n?est pas pour autant que nous n?avons pas d�cid� de contribuer � ce financement des associations de commer�ants pour les illuminations de No�l, d�s lors que nous avons constat� que le montant rembours� par la Ville passait de 50 % � moins de 30 %.

En effet, l?association dont il s?agit (je pourrais citer les autres dans le 15e) b�n�ficiait d?une subvention de 50.000 euros jusqu?en 2007 et, aujourd?hui, comme vous l?avez dit, Monsieur le Maire, c?est une subvention de 29.000 euros, m�me pas 30 %, mais 28 % du montant qui est accord�e?

Il a fallu effectivement qu?en tant que Maire du 15e, j?arrive � d�bloquer une somme de 31.000 euros pour les quatre associations qui ont accept� de faire des illuminations.

Une a refus� de le faire et une autre ne l?a fait que parce que, justement, j?ai pu obtenir exceptionnellement cette rallonge.

Avouez que, lorsqu?on a un budget de 10 millions d?euros, ce n?est pas la m�me chose que lorsqu?on a un budget de plus de 7 milliards.

Je regrette qu?en cette p�riode de crise �conomique o� les commer�ants devraient �tre davantage aid�s, et beaucoup r�alisent une grosse partie de leur chiffre d?affaires pendant les f�tes de No�l, la Ville ne s?engage pas plus � leurs c�t�s.

En tout cas, la mairie du 15e a fait cet effort exceptionnel. Elle ne pourra pas le refaire chaque ann�e �tant donn� les restrictions budg�taires.

Je compte � nouveau, Madame COHEN-SOLAL, c?est l?int�r�t g�n�ral, l?int�r�t �conomique de Paris, sur le fait que l?an prochain vous puissiez rehausser le niveau des subventions aux associations de commer�ants pour les illuminations de No�l.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GOUJON.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 19.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�. (2011, DDEEES 19).

Février 2011
Débat
Conseil municipal
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