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54 - 2011, DPVI 27 - Signature de quatre conventions de Gestion Urbaine de Proximité concernant des quartiers faisant respectivement l’objet d’une convention financière avec l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU).



M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DPVI 27 relatif � la signature de quatre conventions de gestion urbaine de proximit� concernant des quartiers faisant respectivement l?objet d?une convention financi�re avec l?A.N.R.U.

La parole est � Mme L�a FILOCHE, pour cinq minutes maximum.

Mme L�a FILOCHE. - Merci beaucoup de me laisser la parole sur cette question.

J?interviens sur ce projet de d�lib�ration que vous venez de d�crire et sur les pr�c�dents qui concernent les financements et les subventions aux associations concernant les actions d?appel � projets que nous finan�ons dans le cadre ?politique de la ville?, qui sont des financements assez importants, autant que la mise en place des conventions de gestion urbaine de proximit�.

Les deux projets de d�lib�ration, tous les projets de d�lib�ration sont d?ailleurs assez li�s. Les actions port�es par les appels � projets ainsi que les am�liorations du cadre de vie dans le cadre de la G.U.P. ont des incidences directes et concr�tes sur la vie quotidienne des habitants.

Le montant de l?enveloppe pour l?appel � projets que nous votons aujourd?hui est de 415.950 euros au total, ce qui est d�j� une premi�re enveloppe importante et qui va permettre, d?ores et d�j�, de pouvoir avoir des actions aupr�s des habitants des quartiers ?politique de la ville? de Paris.

D?autres suivront dans le courant de l?ann�e et on arrivera � un total de financement d?actions autour de 4 millions d?euros, ce qui est important � noter.

Ces financements d?actions s?inscrivent dans la poursuite de l?effort engag� depuis 2001 et confort� depuis 2007, en direction des territoires prioritaires dans le cadre du nouveau C.U.C.S.

Ils r�pondent non seulement � des diagnostics concrets que nous renouvelons r�guli�rement, relev�s sur le terrain par des �tudes et des analyses, mais aussi � un constat partag� entre les associations, les acteurs de ces actions et les �lus de ces quartiers.

Ce sont pr�s de 330.000 habitants de Paris qui sont concern�s dont 24 % de moins de 25 ans, 11 % de plus de 65 ans (les actions s?adressent donc � toutes les g�n�rations), 32 % de familles monoparentales en moyenne avec certaines pointes et 16 % de ch�meurs.

Ces quartiers ont subi depuis des ann�es les politiques de destruction du cadre social et de la solidarit� nationale op�r�es depuis trop longtemps maintenant par la Droite.

Depuis 2008, ce sont aussi les premi�res victimes de la crise qui, selon certains d?ailleurs, serait termin�e. Mais quand on se prom�ne dans ces quartiers, on voit tr�s bien que cette crise est loin d?�tre termin�e.

Elle est loin d?�tre finie pour les plus pr�caires d?entre nous, pour les plus jeunes, pour les plus �g�s, pour les plus malades et les perspectives nationales ne vont pas dans le sens de l?am�lioration, surtout lorsqu?on rel�ve que le d�sengagement de l?�tat en la mati�re est de plus en plus flagrant.

Ces habitants, d�j� gravement touch�s par le ch�mage et la pr�carit�, qui n?ont jamais �t� aussi importants dans notre pays, ont donc besoin d?interventions concr�tes et r�guli�res pour am�liorer leur quotidien.

Une priorit� particuli�re est donc donn�e aux programmes d?action portant sur les th�mes suivants : l?emploi, l?insertion, le d�veloppement �conomique, le d�veloppement du lien social, de l?acc�s au droit et de la citoyennet�, l?am�lioration de l?habitat, du cadre de vie et du renouvellement urbain, l?�ducation, la jeunesse, le sport, la sant�, la pr�vention de la d�linquance ou encore la culture. Tous ces th�mes sont prioritaires pour nos actions.

En parall�le, Paris a entam� en 2002 un grand projet de renouvellement urbain par le biais du G.P.R.U. sur 11 sites parisiens.

Parmi eux, quatre sites font l?objet d?une convention avec l?A.N.R.U. dont on vient de parler, ce qui permet de mobiliser des fonds de l?�tat, au moins sur ce point, moins que ce que l?on esp�rait, d?ailleurs.

Le pilotage de ces G.U.P. s?est voulu au plus proche des habitants, permettant ainsi de r�agir rapidement aux soucis li�s aux travaux relev�s par les habitants, les partenaires, les directions et les �lus.

Il est donc organis� en deux niveaux, au niveau politique se r�unissant une � deux fois par an et au niveau technique se r�unissant autant que de besoin.

C?est pour les habitants de ces quartiers, l?am�lioration de leur cadre de vie, l?animation de leur quartier et la mise en perspective des jeunes et des moins jeunes que je vous remercie par avance de bien vouloir voter tous ces projets de d�lib�ration.

Merci beaucoup.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame la Conseill�re.

La parole est � Mme Gis�le STIEVENARD.

Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, au nom de la 5e Commission. - Mme L�a FILOCHE a eu raison de souligner � quel point la politique de la ville est une fa�on de conduire des actions transversales et globales sur un territoire donn�.

On agit � la fois sur le b�ti, sur le cadre de vie, mais, nous en parlions pr�c�demment, sur l?insertion professionnelle des habitants, sur la culture, sur la sant�, bref tous les domaines de la vie sont concern�s.

A cet �gard, lors de ce Conseil, nous pr�sentons 12 projets de d�lib�ration portant sur des subventions accord�es � 84 associations qui m�nent des actions tr�s vari�es dans huit arrondissements (10e, 11e, 13e, 14e, 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements) pour un montant de 415.950 euros.

En effet, sur l?ann�e, c?est plus d?un million d?euros qui ira au soutien � la vie associative de proximit�, ce qui favorise le lien social dans ces quartiers.

Je tiens � exprimer �galement mes pr�occupations pour 2011 car, du cot� de l?�tat, s?annoncent des r�ductions de cr�dit de l?ordre de 20 % avec des r�percussions n�gatives tr�s concr�tes.

L?autre projet de d�lib�ration a trait � la gestion urbaine de proximit� dans les quatre sites A.N.R.U. : Port Pouchet (17e), porte Montmartre-Clignancourt et la Goutte-d?Or (18e) et la r�sidence Michelet (19e). Ces conventions actent la d�marche de gestion urbaine de proximit�, qui est d�j� � l??uvre dans nos quartiers.

A partir de diagnostics, on rep�re les probl�mes dans l?espace public et on recherche les meilleures solutions pour les traiter. L?originalit� r�side dans la d�marche partenariale. Mairies d?arrondissement, services de la Ville, bailleurs, ma�tres d?ouvrage, forces de police, associations et repr�sentants des habitants, se r�unissent ainsi r�guli�rement au sein de cellules de veille, pour d�cider des interventions � effectuer et assurer un suivi.

Cette d�marche innovante, participative permet tr�s vite de d�celer les probl�mes et d?apporter le traitement ad�quat. Les habitants y sont tr�s attach�s car c?est la preuve de la consid�ration que nous leur portons tout simplement.

C?est important, notamment lors des phases de chantiers li�es aux op�rations de r�novation urbaine. Je vous engage � voter favorablement ces projets de d�lib�ration.

Merci.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame la Maire.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPVI 27.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DPVI 27).

Février 2011
Débat
Conseil municipal
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