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67 - 2011, Vœu déposé par le groupe E.E.L.V.A. relatif aux bains-douches municipaux. Vœu déposé par l’Exécutif.



M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen des v?ux r�f�renc�s n� 65 et n� 65 bis dans le fascicule, d�pos�s par le groupe E.E.L.V.A. et l?Ex�cutif, relatifs aux bains-douches municipaux.

La parole est � M. Jacques BOUTAULT, pour une minute.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.

Les 18 bains-douches municipaux parisiens accueillent plus de 700.000 personnes par an. Cette fr�quentation a plus que doubl� depuis leur gratuit� en 2000. Les bains-douches mettent � disposition des usagers des cabines de douche individuelles accessibles gratuitement pendant une vingtaine de minutes par personne.

Le public qui a recours � ce service municipal est tr�s h�t�rog�ne ; cela va des personnes sans domicile fixe en passant par des personnes �g�es qui n?ont pas les moyens de r�parer leur installation d?eau, � des personnes qui vont � l?h�tel qui doivent payer leur douche, des personnes en situation r�guli�re ou irr�guli�re, bref, c?est une tr�s grande diversit� de publics, qui sont le reflet de la pauvret� croissante dans notre soci�t�, qui utilise ces lieux.

Ils permettent aux personnes en situation difficile d?avoir un moment pour prendre soin d?elles mais aussi pour garder certaines habitudes au quotidien. � ce titre, les bains-douches jouent un r�le social et sanitaire important.

Certains de ces �tablissements v�tustes n�cessitent des travaux de r�novation. Aussi E.E.L.V.A. souhaite que la Ville s?engage � ne fermer aucun de ces bains-douches parisiens, y compris suite � ces n�cessaires r�novations.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Jean VUILLERMOZ, pour vous r�pondre.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Vous avez eu un v?u de l?Ex�cutif que nous avons d�pos�. Je r�sume en quelques mots : les prestations gratuites d?hygi�ne publique aux Parisiens en difficult� existent � Paris. C?est l?une des derni�res villes fran�aises � offrir un acc�s gratuit, un v�ritable r�seau de bains-douches, et ceci constitue une marque importante de la qualit� du service public � Paris et de sa dimension sociale.

Dans un moment de grave crise sociale, l?attention port�e aux personnes les plus en difficult� doit donc �tre renforc�e. C?est l?une des orientations du budget que nous avons vot� en d�cembre 2010.

Il faut �videmment dire qu?une �tude men�e par le Secr�tariat g�n�ral en 2009 a r�v�l� une sous-fr�quentation de certains de ces �quipements avec un taux d?occupation de seulement 37 % m�me si, il faut le dire, il y a une saturation de certains bains-douches sur certains cr�neaux horaires.

Ce faible taux de fr�quentation s?explique plus ou moins par le d�veloppement de l?offre associative d?accueil et de prise en charge sanitaire des personnes sans-abri ou en situation de pr�carit�, � travers notamment le r�seau des 15 espaces solidarit� insertion, qui proposent des douches, une laverie et un acc�s aux droits sociaux, et par l?�radication d?un bon nombre de logements insalubres qui �taient d�pourvus de sanitaires.

Mais parall�lement, le public des bains-douches a profond�ment chang� en accueillant plus de personnes en grande exclusion et surtout, aussi, des �trangers en situation de transit, souvent en situation malheureusement irr�guli�re, c?est-�-dire sans papiers.

Les bains-douches les plus fr�quent�s n�cessitent une restructuration et la mise en place de nouveaux services avec des horaires �largis afin de faciliter l?acc�s du plus grand nombre et am�liorer l?accueil et les prestations offertes.

Les deux tiers des usagers fr�quentent plusieurs bains-douches, et ce public mobile peut donc se reporter sous r�serve d?un �largissement des horaires et des jours d?ouverture.

C?est donc ce v?u que je vous propose de voter, qui reprend l?essentiel de ce qui nous semble le plus important, tout en consid�rant �videmment que, m�me si la gestion des bains-douches est de la responsabilit� de la DJS, il est �vident que mes coll�gues Olga TROSTIANSKY et Mao PENINOU sont �videmment les principaux acteurs de cette r�flexion engag�e par le Secr�tariat g�n�ral.

Je vous propose donc d?adopter le v?u de l?Ex�cutif et de retirer votre v?u.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Jacques, retires-tu ton v?u ?

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - Retir� au profit du v?u de l?Ex�cutif.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Avant de passer au vote, le groupe U.M.P.P.A souhaite faire une explication de vote.

Monsieur Jean-Baptiste MENGUY ?

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Merci, Monsieur le Maire.

Sur ce sujet essentiel, nous allons voter le v?u de l?Ex�cutif en attirant l?attention de M. VUILLERMOZ sur le fait que, pour le 15e arrondissement, l?emplacement situ� rue de Castagnary, qui est peu fr�quent�, pourrait en cas de changement de destination et de r�habilitation, faire l?objet d?un �quipement, genre cr�che ou halte-garderie, voire �quipement sportif dans la limite des dimensions possibles.

En tout cas, avec Philippe GOUJON et Jean-Fran�ois LAMOUR, nous sommes tr�s demandeurs pour qu?un tel �quipement puisse arriver dans le Sud de l?arrondissement, qui en a bien besoin.

Je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Avec le soutien de tous les groupes, si j?ai bien compris, je mets aux voix, � main lev�e, le projet de v?u d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de v?u est adopt� � l?unanimit�. (2011, V. 29).

Février 2011
Débat
Conseil municipal
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