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20 - 2011, Vœu déposé par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche relatif à l'Institut de Puériculture et de Périnatalogie de Paris. Vœu déposé par M. Jean-François MARTINS relatif à la défense de l'Institut de Puériculture et de Périnatalogie de Paris (IPP).



M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous arrivons au v?u n� 8 G relatif � l'Institut de Pu�riculture et de P�rinatalogie de Paris, d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche. Il n'y a pas de v?u de l?Ex�cutif.

Madame ARROUZE, vous avez la parole.

Mme Aline ARROUZE. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Chers coll�gues, il s'agit d'un v?u relatif � l'Institut de Pu�riculture et de P�rinatalogie de Paris.

L?I.P.P. est actuellement menac� de fermeture. Tous les services sont en danger : n�onatalogie, laboratoire, lactarium, di�t�tique, P.M.I., �cole de pu�riculture.

Cr�� en 1971, l'h�pital de jour pour tr�s jeunes enfants a �t� l?un des premiers lieux de soins pr�coces et intensifs de l'autisme (ils sont rares, en France). Ces services sont porteurs de projets d'avenir en mati�re de soin pr� et post-natal, de pathologies graves du jeune enfant, de recherche et d'enseignement.

Pour ces motifs, sur proposition du groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche, le Conseil de Paris �met le v?u que le Maire intervienne aupr�s du Gouvernement pour que l?ensemble des activit�s et des emplois de l?I.P.P. soient maintenus et s?engage � �tudier toutes les hypoth�ses permettant d'assurer sa p�rennit�.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame ARROUZE.

Vous voulez vous exprimer maintenant, Monsieur CHERKI ?

Alors, je vous donne la parole en votre qualit� de maire du 14e arrondissement.

M. Pascal CHERKI. - Oui, juste pour dire, bien �videmment, que je suis tout � fait d'accord avec ce que vient de dire ma coll�gue Aline ARROUZE, �lue du 14e arrondissement.

Juste pour dire que, en effet, c'est une situation qui est � la fois tr�s dramatique et tr�s compliqu�e, mais moi, je fais tout � fait confiance � la Ville de Paris, non pas pour se substituer � l'Etat, ce n?est pas son r�le, mais pour �tre aux c�t�s des personnels et de la structure de l'I.P.P. pour garantir la p�rennit� des activit�s de soins.

De ce point de vue, je me suis rendu sur place pour apporter le soutien des �lus de la majorit� municipale aux personnels de l'I.P.P. et nous avons aussi re�u le directeur de l'I.P.P. avec les repr�sentants de la Ville de Paris, de mani�re � bien entendre ce qu'ils avaient � nous dire, comprendre ce qu?il se passait, faire en sorte qu'on puisse �tre � leurs c�t�s, parce que c'est une structure qui a un rayonnement qui va bien au-del� de l'arrondissement, qui est tr�s important. La disparition de l'I.P.P. serait, par beaucoup de points de vue, un tr�s, tr�s mauvais coup port� � notre politique de sant� publique.

Merci.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur CHERKI.

Monsieur LE GUEN, vous avez la parole.

M. Jean-Marie LE GUEN. - L'I.P.P. est un symbole et � la fois une r�alit� tr�s puissante en mati�re de n�onatalit�, vous le savez. Il y a, en quelque sorte, un site hospitalier p�rinatal de niveau III pour les grossesses � haut risque et avec des probl�mes de pathologie f?tale et pour la prise en charge des grands pr�matur�s. Il est entendu, effectivement, que cet aspect-l� des choses doit �tre transf�r� et int�gr� dans le b�timent La�nnec de Necker, ce qui ne pose pas de probl�me.

Par contre, semble-t-il, l'Etat est en train d'abandonner le second volet de l'I.P.P. qui, lui, est une offre ambulatoire?

Pardon ?

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Allez-y, on fait des mimiques avec M. MARTINS qui s?agite derri�re vous, mais ce n?est pas grave.

M. Jean-Marie LE GUEN. - D?accord.

? donc, une offre ambulatoire de p�diatrie pr�ventive, cette fois-ci, qui est incomparable et qui ne peut pas �tre substitu�e. Il y a un centre de P.M.I. mais surtout un centre de d�pistage et de prise en charge de l'enfance handicap�e au C.A.M.P.S., un Centre d'accompagnement des m�res confront�es au handicap visuel, un service de sant� mentale adapt� � ce type de probl�matique, un service de guidance parentale et de prise en charge des enfants pr�sentant des troupes psycho-relationnels et de psychod�veloppement, des �coles de formation pour les pu�ricultrices et auxiliaires pu�ricultrices dans ces sp�cialit�s.

Si vous voulez, c'est un lieu, dont on peut imaginer qu'il pourrait peut-�tre �tre redynamis�, mais dont l'abandon serait absolument dramatique.

Donc, nous voulons, pour ce qui nous concerne, exprimer d'abord notre grande mobilisation et notre grande d�termination � voir cette offre p�rennis�e. C'est pourquoi nous voudrions d�finir un projet qui r�ponde aux probl�matiques actuelles. Nous avons fait un certain nombre de propositions : par exemple, un p�le p�rinatal de r�f�rence pour les probl�mes de parentalit� en p�riode p�rinatale, qui est tr�s particuli�re, �videmment, avec notamment un accueil de jour et/ou de moyen s�jour pour des situations de tr�s grandes difficult�s m�dico-psychosociales, un peu � l'image de ce qui se fait � l'H�pital de M�re-Enfant dans l'Est parisien, un p�le d�di� au d�veloppement du jeune enfant notamment porteur de handicap. Donc un p�le un peu handicap, un p�le un peu prise en charge m�re-enfant au plan psychologique.

Je rappelle que ces �l�ments sont tout � fait fondamentaux et que, autant on peut se f�liciter du prestige de tr�s haute technologie de l'h�pital Necker et du futur b�timent Laennec, de ce que cela peut signifier en termes de technique, mais, �videmment, il est impensable de ne pas avoir qu'une approche technique de ces questions-l� et qu'il y a des approches psychologiques et des approches sociales qui sont tout � fait fondamentales. Donc, nous sommes �videmment tout � fait mobilis�s autour de ce v?u que nous soutenons tr�s fortement.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LE GUEN.

Je viens de m'apercevoir que le v?u n� 10 G de M. Jean-Fran�ois MARTINS porte aussi sur l'Institut de Pu�riculture et de P�rinatalogie.

Vous avez fait la r�ponse, Monsieur LE GUEN, mais je vais quand m�me laisser M. MARTINS exposer le v?u n� 10 G.

Monsieur MARTINS, vous avez la parole pour une minute.

M. Jean-Fran�ois MARTINS. - Je ne vais pas prolonger plus longtemps le d�bat qui a donc d�j� eu lieu, pour dire que j'avais effectivement d�pos� un v?u dans le m�me sens et pour soutenir l'I.P.P.

A �couter M. LE GUEN, du coup, j?attire son attention en particulier sur l'activit� de P.M.I. qui nous semble particuli�rement indispensable et correspondre, je crois, � ce qu?il disait sur l'approche sociale et alerter le Conseil - c?est l'un des �l�ments que je reprenais dans le v?u - sur l'�tude publi�e dans le "Bulletin �pid�miologique Hebdomadaire" de mars 2010 qui d�montre que la mortalit� maternelle est deux fois plus grande en Ile-de-France que dans le reste du territoire et que cette surmortalit� est due � la d�sorganisation des soins et du syst�me hospitalier. Je crois que ceci nous interroge tous sur les cons�quences du d�mant�lement de l'Assistance publique, et en particulier du fait que ces attaques ont �t� principalement men�es contre les services li�s � la femme et au nouveau-n�. On pense �videmment � la P.M.I. de Tenon, on pense �videmment � Trousseau, on pense �videmment � Saint-Antoine.

Donc, c'�tait l'�l�ment que je souhaitais rajouter !

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur Jean-Fran�ois MARTINS.

Monsieur LE GUEN, �mettez-vous un avis favorable � ce v?u ?

M. Jean-Marie LE GUEN. - Un avis favorable.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le premier v?u d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche assorti d'un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt� � l?unanimit�. (2011, V. 23 G).

Je mets ensuite aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par M. MARTINS assorti d'un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt� � l?unanimit�. (2011, V. 25 G).

Mai 2011
Débat
Conseil général
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