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21 - 2011, Vœu déposé par M. Jean-François MARTINS relatif à la proposition d'organisation des soins d'urgence et de garde pharmaceutique par l'Agence Régionale de Santé (ARS) Ile-de-France.



M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Entre les deux, il y a le v?u n� 9 G qui est relatif � la proposition d'organisation des soins d'urgence et de garde pharmaceutique par l'Agence r�gionale de Sant�.

M. Jean-Fran�ois MARTINS, une minute, et M. LE GUEN, une r�ponse br�ve.

Monsieur MARTINS, vous avez la parole.

M. Jean-Fran�ois MARTINS. - Nous avons d�couvert il y a quelques semaines le projet de r�organisation de la permanence des soins pharmaceutiques propos�e par l?A.R.S. D'une certaine mani�re, il r�pond � une vraie question qui est celle de l'ouverture des pharmacies de nuit. Apr�s minuit, dans Paris, vous savez qu'il n'y en a que deux et qu?elles sont, les deux, situ�es dans le Nord-Ouest de Paris, pr�s des Champs-Elys�es et pr�s de la place de Clichy, mais que, dans le cadre de ce projet, l?A.R.S. pr�voit notamment la fermeture de la moiti� des pharmacies ouvertes le dimanche, passant de 130 aujourd'hui � 66 autoris�es et ne distinguant plus la "petite nuit" de la "grande nuit".

La "petite nuit", c'est ce qu?on appelle entre 20 heures et minuit, c'est-�-dire globalement les horaires tardifs qui correspondent, on le sait, de plus en plus au mode de vie des Parisiens.

Donc, je vous propose que le D�partement exprime son d�saccord sur ce projet qui fermerait un grand nombre de pharmacies dans la Capitale, tout en rappelant, je tenais � rassurer l?Ex�cutif, notre opposition � la g�n�ralisation du travail le dimanche, Monsieur le Pr�sident.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Tr�s bien, Monsieur MARTINS.

Monsieur LE GUEN, rapidement, quel est votre avis sur ce n� 9 G ?

M. Jean-Marie LE GUEN. - Tout � fait favorable. Un v?u bien r�dig� et opportun. Nous �tions effectivement saisis par de nombreuses pharmacies sur cette probl�matique des gardes.

Encore une fois, il ne s'agit pas de nier la n�cessit� d'une �volution dans l'approche, puisque M. MARTINS a raison de signaler que l'ouverture des pharmacies de nuit, de "grande nuit", �tait � la fois insuffisante et insuffisamment dispers�e sans doute sur le territoire de la Capitale, donc il y a une r�forme � mener. En m�me temps, nous pensons qu'il n'y a pas forc�ment de contradiction entre cette r�forme et la possibilit� de laisser plus de souplesse aux pharmacies. En tout �tat de cause, il nous para�t choquant qu'une fois encore, on ait pr�f�r� l'oukase au dialogue et � la n�gociation, sachant que nous soutenons parfaitement l'objectif de sant� publique qui est d'ouvrir quatre, cinq pharmacies de nuits, r�parties sur le territoire parisien en termes de "grande nuit".

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LE GUEN.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u avec un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt� � l'unanimit�. (2011, V. 24 G).

Mai 2011
Débat
Conseil général
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