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23 - 2011, DASES 121 G - P.D.I. Signature de l'avenant n° 2 à la convention passée avec l'association "La Clepsydre", pour le soutien psychologique d'allocataires parisiens du revenu de solidarité active (R.S.A.). Montant : 270.500 euros.



M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DASES 121 G : il s'agit de l'avenant n� 2 � la convention pass�e avec l'association "La Clepsydre" pour le soutien psychologique d'allocataires parisiens du Revenu de Solidarit� Active. Montant : 270.500 euros.

Mme BRUNO a souhait� intervenir.

Je lui donne la parole pour 5 minutes maximum.

Mme TROSTIANSKY r�pondra ensuite.

Mme Catherine BRUNO. - Beaucoup moins, Monsieur le Pr�sident.

L'association "La Clepsydre", qui assure des actions de soutien psychologique d'allocataires parisiens du R.S.A. a ceci de remarquable, et de suffisamment singulier pour �tre soulign� que son axe d'intervention repose sur le postulat de r�sultats en termes d'insertion sociale, d'acc�s aux droits fondamentaux et d'acc�s aux soins probants, proportionnels � la fr�quence et � l'intensit� des consultations propos�es.

Cette qualit�, gag�e par une file active mensuelle t�nue, de 28 personnes par psychologue, en moyenne, justifie, s'il en �tait besoin, la subvention de 270.500 euros maintenue au niveau de 2010.

Si la pertinence des missions conduites par "La Clepsydre" semble indubitable, je tiens � saluer la d�marche consistant en la modification des comptes rendus trimestriels et des rapports annuels d'activit� dans le but de constituer autant d'outils d'�valuation adapt�s afin de mesurer l'impact de l'action men�e sur l'insertion des allocataires concern�s.

Cet ajustement apport� par l'avenant n� 1 � la convention conclue en octobre 2010, t�moigne, une fois n'est pas coutume, d?une exigence de rationalisation et d?efficience de la d�pense publique.

En effet, la dotation annuelle de plus de 270.000 euros � cette association implique une justification � l'euro pr�s, dans un souci de juste utilisation des deniers publics et d'ad�quation des moyens mis en ?uvre aux fins souhait�es.

Aussi, je m'�tonne que l?Ex�cutif ait rejet� tout de go le v?u d�fendu par le groupe Centre et Ind�pendants lors de l'examen du budget primitif 2011, qui demandait � juste titre une �valuation qualitative annuelle des subventions aux associations accord�es par la collectivit� parisienne. Il s'agissait dans notre esprit de renforcer le bien-fond� des actions du D�partement en les faisant reposer sur un socle de transparence couronn� d'une pr�occupation permanente d'int�r�t g�n�ral.

Le d�bat relatif � l'approbation des comptes administratifs se tenant le mois prochain, il e�t �t� pertinent de porter � la discussion les subventions accord�es aux associations sur la base d'instruments d'�valuation de l'opportunit� des missions men�es par celles-ci au service des Parisiens.

Il est dommage en effet que les 924,6 millions d?euros de subventions aux associations inscrits au budget primitif 2011 soient vot�s presque � l'aveuglette, tant la visibilit� et l'�vidence de l?attrait de certaines subventions en termes d'int�r�t g�n�ral, de solidarit� ou de soutien � l'action �conomique, peuvent parfois s'av�rer contestables.

C'est ainsi que nous avons d� acter l'augmentation de 4,7 % par rapport au budget primitif 2010, sans v�ritable m�thode analytique, sans contr�le de la d�pense publique.

Je regrette aussi profond�ment la ponctualit� erratique de l'�laboration d'un bilan, et je m'interroge sur les motivations vous en ayant fait accepter le principe, dans ce cas de figure pr�cis, et vous le faisant refuser cat�goriquement dans d'autres.

J'appelle donc de mes v?ux le d�veloppement de cette d�marche dont l'association "La Clepsydre" a si bien su tirer parti.

Je vous en remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci beaucoup, Madame BRUNO.

Je donne la parole � Mme Olga TROSTIANSKY pour vous r�pondre.

Mme Olga TROSTIANSKY, vice-pr�sidente, au nom de la 6e Commission. - Je remercie Catherine BRUNO pour avoir mis en avant l'action du D�partement en faveur de l'accompagnement psychologique des allocataires du R.S.A. Vous voyez, Madame BRUNO, contrairement � ce que pense le Gouvernement par la voix de Laurent WAUQUIEZ, les allocataires ne sont pas des profiteurs du syst�me mais � l'inverse, ils sont souvent d�sesp�r�s de ne pas trouver de travail.

Pour parvenir � vaincre ces probl�matiques sociales et professionnelles, il faut parfois faire face � des difficult�s plus intimes qu?il est complexe d'aborder lors d'une discussion entre l?allocataire et son travailleur social r�f�rent.

Pour l'allocataire, il s'agit de pouvoir aborder sans honte un ressenti d'�chec, de d�classement ou de lassitude. Pour le r�f�rent, il est complexe d'inciter l'allocataire � �voquer des sujets personnels qui peuvent sembler hors sujet dans le cadre d'un suivi social.

C'est la raison pour laquelle le D�partement finance depuis quelques ann�es des associations sp�cialis�es dans l'accompagnement psychologique auxquelles les travailleurs sociaux peuvent faire appel pour recevoir les allocataires souffrant de troubles psychologiques telle que la d�pression.

Donc, je crois que cette action est consid�r�e par l'ensemble des conseillers tr�s utile, et je voulais vous inviter � voter avec enthousiasme ce projet de d�lib�ration.

Mme BRUNO a �voqu� des sujets plus globaux sur le plan budg�taire que je transmettrai �videmment � M. GAUDILL�RE.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci beaucoup.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 121 G, et je vais mesurer votre enthousiasme.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit� enthousiaste ! (2011, DASES 121 G).

Mai 2011
Débat
Conseil général
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