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10 - 2011, DASES 203 G - Subvention à l'association "Culture et Hôpital" (14e) au titre de 2011. Montant : 4.000 euros.



M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous arrivons au projet de d�lib�ration DASES 203 G. Il s?agit d?une subvention de 4.000 euros � l'association "Culture et H�pital" dans le 14e arrondissement.

C'est Mme TA�EB qui va interroger M. Christophe GIRARD.

Madame TA�EB, vous avez la parole.

Mme Karen TA�EB. - Merci, Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues.

"Culture et H�pital", cela pourrait �tre et devrait �tre un concept. C'est en tout cas, depuis 2003, le nom d?une association qui fait un travail remarquable et pour laquelle une subvention de 4.000 euros est pr�vue dans ce projet de d�lib�ration.

Cette association participe notamment chaque ann�e � la Semaine du chant et de la musique, avec des personnes �g�es dans des �tablissements g�riatriques et on peut imaginer le soleil qu'elle y fait entrer.

Faire entrer la culture � l'h�pital, c?est une mani�re d?en faire sortir certaines angoisses li�es � l?hospitalisation, l'ennui li� � l?hospitalisation de longue dur�e, la peur de la blouse blanche pour certains et notamment les enfants. C'est redonner du go�t � la vie, de la force aux plus fragiles et de la couleur au d�sespoir de certains. C'est, en un mot, d�dramatiser l'h�pital.

C'est donc bien le concept "Culture et H�pital" lui-m�me qui doit �tre pens� plus souvent en programmant, dans des moments forts culturels, comme "Paris en toutes lettres", "Printemps des po�tes", "Paris quartier d'�t�" et autres �v�nements culturels, des �v�nements dans certaines cours d'h�pitaux parisiens. Cela a d�j� �t� fait, mais nous pourrions aller plus loin dans cette d�marche.

Dans le 12e arrondissement, nous l?avons exp�riment� plusieurs fois dans le cadre du festival jeune public "L?�t� continue", avec une programmation � l?h�pital Saint-Antoine et � l?h�pital Trousseau, r�unissant ainsi un public ext�rieur � l'h�pital avec les personnes hospitalis�es. Nous avons pu voir ainsi le bonheur des enfants � Trousseau ou encore l'heureuse surprise dans le regard des malades hospitalis�s � Saint-Antoine.

Je nous invite donc � r�fl�chir sur le d�veloppement du lien entre culture et h�pital.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame TA�EB.

Je donne la parole � M. Christophe GIRARD qui va r�pondre sur la partie culture et aussi sur la partie h�pital.

M. Christophe GIRARD, au lieu et place de Mme Liliane CAPELLE, au nom de la 6e Commission. - Merci, Karen TA�EB.

Il est juste de ne pas dissocier la sant� mentale et la culture car, en effet, lorsque vous �tes hospitalis�, et je le vois en particulier � l'h�pital Sainte-Anne, et j'ai longuement �chang� avec mon coll�gue Jean-Marie LE GUEN � ce sujet, nous tentons de rapprocher nos d�l�gations pour que, de plus en plus souvent, des actions communes soient men�es dans les h�pitaux. Je dois dire que, pour prendre l'exemple de l'h�pital Sainte-Anne, il est assez remarquable de voir qu'il y a un mus�e classique m�dical mais il y a �galement un mus�e avec des r�serves extraordinaires, de peintures et de dessins ex�cut�s par les patients depuis plus d'un si�cle. Cela fera l'objet, nous l'esp�rons beaucoup, un jour, d'une exposition de tr�s grande qualit� ouverte au public, o� les patients eux-m�mes seraient �videmment des acteurs dans la cit� et, par exemple, en effet, l'H�tel de Ville, comme vous me le soufflez de la tribune, Monsieur le Pr�sident, pourrait �galement participer � cette action.

J'ai un souvenir assez pr�cis. Je vous dis les choses en improvisant. Les "Lucioles", par exemple, de l'artiste Erik SAMAKH, �tait une des ?uvres marquantes de la neuvi�me �dition de "Nuit Blanche" en 2010 � l'H�tel-Dieu et je crois que ceux qui ne connaissaient pas l'H�tel-Dieu ont d�couvert d'abord un tr�s beau b�timent, ensuite de l'art, et surtout crois� �galement des patients. Et les patients qui �taient � l?H�tel-Dieu ont �galement vu de la beaut� pendant leur s�jour.

En effet, plus on associera la culture � des moments de vie qui sont des moments de vie souvent douloureux, parfois des moments de vie tr�s longs, je crois qu?on remplira mieux notre mission.

Liliane CAPELLE, qui ne pouvait �tre l�, pour nous pr�senter ce projet de d�lib�ration qui porte sur une subvention d'un montant de 4.000 euros pour l?association "Culture et H�pital", je crois que l'intervention de Karen TA�EB, en effet, propose d'�tendre l'action de "Culture et H�pital" dans le cadre des grands �v�nements organis�s � Paris, que ce soit "Paris en toutes lettres", que ce soit la "Nuit Blanche", bien entendu, mais �galement d'autres manifestations, puisque plus le temps passe et plus nous cr�ons � la fois de nouveaux lieux mais �galement de nouvelles manifestations dans lesquelles le r�seau hospitalier parisien - je pense � Maison Blanche en particulier - peut �galement �tre un acteur assez dynamique et cr�atif de cette op�ration.

Sachez �galement que nous subventionnons l'association au titre de la culture, dont le montant est port� � hauteur de 10.000 euros, ce qui fait �videmment toujours plaisir � M. GAUDILL�RE.

L'association s'est donn�e pour buts principaux de participer � l'animation des h�pitaux par le biais d'activit�s culturelles et artistiques et d'ouvrir l'h�pital sur la ville.

Je propose � Mme la Pr�sidente de la 9e Commission, qui est, contrairement � ce qu'a laiss� entendre M. POZZO di BORGO ce matin, l'une des commissions les plus actives et les plus pr�sentes? D?ailleurs, en g�n�ral, il manque deux chaises pour pouvoir asseoir tous les membres de la Commission et les �quipes qui y travaillent, qu'elle propose aux d�bats aux membres de la Commission le sujet de sant� mentale et culture dans une prochaine r�union de la 9e Commission, o� nous pourrons inviter les pr�sidents de groupe, �galement, s'ils le souhaitent.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur GIRARD.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 203 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2011, DASES 203 G).

Je vous signale, chers coll�gues, que j'ai un centim�tre de d�lib�rations � vous soumettre au titre du Conseil g�n�ral, donc les orateurs ne sont pas oblig�s de prendre � chaque fois les cinq minutes auxquelles ils ont droit.

Je ne dis pas cela pour Mme TA�EB, qui est d'une grande sobri�t�.

Mai 2011
Débat
Conseil général
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