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18 - 2011, Vœu déposé par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche relatif au blanchiment de la peau. Vœu déposé par l'Exécutif.



M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous arrivons � deux v?ux, nos 6 G et 6 G bis relatifs au blanchiment de la peau. Le premier a �t� d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche et le second, par l'Ex�cutif.

M. LHOSTIS le pr�sente et M. LE GUEN r�pondra.

M. Alain LHOSTIS. - J'interviens en l'absence d?Ian BROSSAT qui milite depuis un certain temps pour arr�ter que soit mise en danger la sant� d?un certain nombre de personnes. Le groupe Communiste, sous son impulsion, a d�j� � plusieurs reprises soumis des v?ux en ce sens, qui ont �t� repris par la Municipalit� et qui ont d'ailleurs fait l'objet de moyens mis � disposition pour d�velopper des actions de sensibilisation dans ce sens.

Mais, l'�tat, le Minist�re de la Sant� est toujours compl�tement sourd � cette question.

Donc, sur proposition d'Ian BROSSAT et de notre groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche, nous demandons au Maire qu'il s'adresse au nouveau Ministre de la Sant�, dans l'espoir d'en finir avec l'inaction de l'�tat, et de signer au nom des Parisiens l'appel lanc� en ce sens par l?association "Label Beaut� Noire", qui milite sur ce probl�me.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LHOSTIS.

Monsieur LE GUEN, quel est l'avis de l?Ex�cutif ?

M. Jean-Marie LE GUEN. - Je demande malheureusement le retrait avec la proposition d'un v?u n� 6 G bis, parce qu?effectivement, �videmment, le point que vous soulevez sur le probl�me de la d�pigmentation volontaire est un probl�me de sant� publique majeur.

Vous le savez, vous l'avez soulign�, le D�partement de Paris a pris des initiatives tout � fait importantes en la mati�re, c?�tait d'ailleurs une innovation, une sensibilisation in�dite et de grande envergure, notamment dans le 18e arrondissement.

Les populations concern�es sont loin d'�tre marginales, ce sont 20 % aujourd'hui des femmes qui sont d'origine afro-antillaises par exemple � Paris et les dangers sanitaires encourus sont tr�s graves : des l�sions s�v�res irr�versibles, des pathologies graves telles que le diab�te, l?hypertension ou le cancer cutan�.

Il y a autour de tout cela un trafic, vous l'avez soulign�.

Nous vous rejoignons pour estimer qu'il faut que le Ministre du Travail, de l'Emploi, se saisisse de ce sujet au-del� de l'action propre du D�partement de Paris, et donc mette en place une campagne de pr�vention cibl�e et mobilise les services de l'�tat en ce sens.

N�anmoins, nous ne pouvons pas nous rattacher, comme c'est le cas dans votre v?u, au "Label Beaut� Noire" que vous �voquez qui est une association de consommateurs, en quelque sorte, dont les enjeux ne sont pas n�cessairement ceux d'une collectivit� locale.

En outre, nous n'avons pas connaissance de l'appel auquel vous faites r�f�rence.

Donc, par une certaine forme de neutralit� associative, je pense que nous devons pr�ciser cela dans notre v?u n� 6 G bis.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LE GUEN.

Je me tourne vers M. LHOSTIS, retirez-vous le v?u n� 6 G au profit du v?u n� 6 G bis ?

M. Alain LHOSTIS. - Nous pourrons avoir un entretien avec Jean-Marie LE GUEN sur les autres aspects qu'il a d�velopp�s, mais oui, nous le retirons.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Le v?u n� 6 G est retir�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt� � l'unanimit�. (2011, V. 21 G).

Mai 2011
Débat
Conseil général
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