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8 - 2011, DDEEES 28 G - Signature d'une convention avec des associations oeuvrant pour l'accompagnement vers l'emploi de personnes en difficulté dans le cadre de la Politique de la ville pour l'attribution d'une subvention. Montant total : 71.000 euros.



Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous abordons l'examen du projet de d�lib�ration DDEEES 28 G. Il s'agit d'une convention avec des associations ?uvrant pour l?accompagnement vers l?emploi de personnes en difficult� dans le cadre de la politique de la ville.

La parole est � Mme L�a FILOCHE.

Mme L�a FILOCHE. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Mes chers coll�gues, je vais m'inscrire dans tout ce qui vient d'�tre dit puisqu'au travers de la politique de la ville, en v�rit�, on va aborder � nouveau la question de l'emploi, parce que, pour la Ville de Paris, je crois que cela reste une priorit� absolue et que les projets de d�lib�ration de ce Conseil g�n�ral le montrent tr�s bien.

C'est donc avec plaisir que je vous pr�sente? En fait, il y a plusieurs projets de d�lib�ration concernant ces financements qui comportent 25 associations qui sont financ�es dans le cadre de l'engagement de la Ville de Paris en faveur de ces quartiers populaires et des interventions que nous faisons r�guli�rement sur la question de l'emploi qui, je le redis, est une question prioritaire pour nous.

En effet, m�me si la Ville conna�t un ch�mage moins important que dans d'autres d�partements, il est certain que les Parisiens ne sont pas � l?abri de la crise sociale qui traverse notre pays et � laquelle le Gouvernement, malheureusement, n'apporte pas de r�ponse appropri�e.

Je regrette aussi, d?ailleurs, que les bancs de l'U.M.P.P.A. soient tr�s clairsem�s.

Dans le contexte de ch�mage de masse, ce sont en premier lieu les plus fragiles qui trinquent : les femmes, les jeunes, les immigr�s, mais aussi les handicap�s, les moins dipl�m�s. Ces populations largement pr�sentes dans nos quartiers politique de la ville ont donc besoin d'un accompagnement particulier et d?un investissement essentiel de la part de tous les acteurs qui ont la responsabilit� de permettre � tous de vivre dignement, mais ce contexte de ch�mage de masse est aussi alourdi par une vision qui m�ne certains � tendre vers la culpabilisation des citoyens qui, pourtant, apr�s avoir cotis� durant leur carri�re professionnelle, font valoir leurs droits au ch�mage et � la formation.

Lorsqu?on con�oit le minimum social comme un cancer, la coh�rence voudrait que l'engagement vers le soutien � l'emploi soit une priorit�. Pourtant, ce n'est pas ce que nous constatons � Paris de la part de l'�tat. Que ce soient des associations qui accompagnent vers l?emploi ou vers la cr�ation d?activit�, l'�tat se d�sinvestit de plus en plus chaque ann�e et semble penser que le ch�mage ne concerne pas tous les Fran�ais de la m�me fa�on.

Les associations, en plus des services publics, ont besoin de soutien financier et les positions d�fendues par certains membres du Gouvernement ne vont pas dans le sens du soutien mais plut�t de la d�nonciation de la solidarit�.

Et je ne parle pas des Tunisiens dont nous venons de parler longuement, qui, pourtant, m�ritent aussi toute notre attention et tout notre engagement et on l'a vu, mais bien des ch�meurs et des b�n�ficiaires des minima sociaux en France.

Notre pays, qui n?a jamais �t� aussi riche, se doit de soutenir les plus pr�caires d?entre nous sans chercher � faire culpabiliser tous ceux qui survivent avec ces droits.

Malgr� des tentatives diverses, notamment en radiant par dizaines les ch�meurs pour n'importe quel motif, non seulement le ch�mage continue d'�tre trop important, mais, en plus, l'emploi pr�caire augmente de fa�on inqui�tante.

Pourtant l?emploi p�renne dans les quartiers populaires n?est pas un luxe et c?est pourquoi nous soutenons ces structures qui s?engagent avec une solidarit� sans faille dans nos quartiers.

Par ces projets de d�lib�ration, nous soutenons quelque 25 associations � hauteur de 225.000 euros, pour intervenir directement dans les quartiers populaires aupr�s de dizaines, voire de centaines, m�me d?un millier de personnes en 2010, et tenter de trouver � notre niveau des solutions concr�tes pour les plus pr�caires de nos citoyens et nous aimerions bien que l'�tat en fasse au moins autant.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

La parole est � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Je vais m'exprimer en mon nom personnel et en votre nom, Madame la Pr�sidente, puisque c'est vous qui �tes en charge de la politique de la ville.

Il est clair, et ces projets de d�lib�ration le montrent, que nous faisons un effort particulier pour les Parisiens les plus fragiles et, � l'�vidence, les jeunes, les m�res de famille isol�es et bien d'autres personnes de ces quartiers politique de la ville m�ritent une attention particuli�re.

Je ne vais pas vous faire la liste de toutes les associations, les 26 associations qui sont ainsi soutenues, je voudrais simplement, si vous le permettez, Madame STIEVENARD, en votre nom et en le mien et peut-�tre au nom du Conseil de Paris, remercier ces associations de faire ce travail de proximit�. Le ch�mage, ce n'est pas une question de d�cret et de loi, c'est une question d'attention humaine et de professionnalisme sur mesure et ces 26 associations en font montre avec beaucoup de talent.

Merci.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 28 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2011, DDEEES 28 G).

Mai 2011
Débat
Conseil général
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