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M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DASES 219 G. Il s'agit des centres d?accueil de jour pour personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et de maladies apparent�es.

Mme TA�EB a la parole. C'est Mme Olga TROSTIANSKY qui r�pondra.

Mme Karen TA�EB. - Merci, Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, je vais essayer d'�tre rapide, mais c'est un sujet d'importance.

Puisque j'ai la parole sur ce sujet, j'en profite pour dire qu'en tant que pr�sidente de la 6e Commission, je regrette qu'un certain nombre d?�lus ne soient pas suffisamment pr�sents, contrairement � la 9e Commission. J'esp�re que, � l'avenir, beaucoup plus d?�lus pourront �tre pr�sents parce que le d�bat est vraiment important, c'est un lieu o� l?on peut d�battre avec la libert� qui est n�cessaire, ce sont surtout des d�bats tr�s int�ressants dont on se prive lorsque les �lus ne sont pas pr�sents. C'�tait la petite parenth�se, en tant que pr�sidente de la 6e Commission.

Le sch�ma g�rontologique 2006-2011 que nous avons vot� en Conseil de Paris en 2006 pr�voyait la cr�ation de 300 nouvelles places de centre d?accueil de jour, pour les malades atteints de la maladie d'Alzheimer.

A ce jour, les 15 centres r�unis ont une capacit� de 294 places, le prix de la journ�e est de 64 euros, mais comme nous l'avions adopt� en 2004, le principe d?une aide extral�gale permet d'att�nuer le co�t pour l'usager.

Un bar�me permet ainsi un �chelonnement de 64 � 17,04 euros, en fonction des revenus imposables.

Ainsi, la contribution du D�partement pour 2011 serait de 2.242.581 euros.

Les centres d'accueil de jour sont des �tablissements indispensables pour le bien-�tre des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, c'est �videmment un maillon essentiel du maintien � domicile, c'est un espace de vie, un lieu convivial o� l?on prodigue des soins, o� l?on propose toutes sortes d'activit�s, comme les ateliers m�moire, ateliers lecture, dessin et m�me gymnastique, comme j'ai pu le voir en visitant le centre d'accueil de jour Edith Kremsdorf, situ� dans le 3e arrondissement.

Ce sont autant d'activit�s th�rapeutiques et stimulantes qui permettent de retarder l'�volution de la maladie d'Alzheimer, mais les centres d?accueil de jour sont aussi une aide pr�cieuse pour les aidants, qui ont de toute �vidence besoin de souffler et de pr�server un tant soit peu leur propre existence, d'avoir du temps pour eux, en un mot du temps pour vivre.

La d�pendance r�sultant de la maladie d?Alzheimer ou des maladies apparent�es mobilise les aidants, et ce proportionnellement � l'importance de la d�pendance.

L?aidant principal, le plus souvent issu de la famille, en g�n�ral le conjoint ou la fille, d�clare consacrer entre cinq et 17,5 heures par jour � l'accompagnement de la personne malade.

C'est une maladie qui demande une tr�s grande vigilance, parfois m�me une vigilance de tous les instants, autrement dit 24 heures sur 24. On peut alors imaginer l?�puisement physique et psychologique.

Selon certaines �tudes, on a m�me pu constater la diminution de l'esp�rance de vie des aidants. S?ajoutent � cela les difficult�s d'ordre financier dues � l?obligation d?arr�ter son travail, d'o� l'importance de ces centres d'accueil de jour et du tarif d�gressif propos� en fonction des revenus, que nous allons donc adopter.

Je vous remercie.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame TA�EB.

Je donne la parole � Mme TROSTIANSKY.

Mme Olga TROSTIANSKY, vice-pr�sidente, au lieu et place de Mme Liliane CAPELLE, au nom de la 6e Commission. - Monsieur le Pr�sident, effectivement, les centres d'accueil de jour jouent un r�le essentiel dans l'accueil des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer vivant � domicile ou de maladies apparent�es, dans le sens o� Karen TA�EB l?a indiqu�.

Mais les centres d'accueil de jour ont �galement vocation � aider les aidants familiaux qui se consacrent durablement � leurs parents.

Afin de mieux prendre en compte leurs besoins, la DASES leur a r�cemment adress� un questionnaire afin de mieux recenser leurs besoins, de jour comme de nuit.

Il ressort de l'analyse des questionnaires diffus�s aupr�s des aidants de b�n�ficiaires des centres d'activit� et d'accueil de jour parisiens un tr�s haut niveau de satisfaction quant � l'offre d'activit�s th�rapeutiques propos�e, plus de 90 %, Monsieur le Pr�sident.

Cette offre est encore sans doute encore perfectible, notamment par le maillage de l'offre avec d?autres structures, comme l'h�bergement temporaire en mati�re estivale, notamment.

La DASES exp�rimente d'ailleurs un tel dispositif aupr�s des quatre E.H.P.A.D. parisiens dont deux E.H.P.A.D., l?Oasis et Alquier-Debrousse, que vous connaissez les uns et les autres.

Avec Liliane CAPELLE, nous vous invitons � voter ce projet de d�lib�ration.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame TROSTIANSKY.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 219 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2011, DASES 219 G).

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