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84 - 2011, Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif à l’incendie de la Cité du Labyrinthe dans le 20e.



M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 61 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � l?incendie de la Cit� du Labyrinthe dans le 20e.

La parole est � M. BERTHAULT.

M. Jean-Didier BERTHAULT. - Merci, Monsieur le Maire.

Je serai tr�s bref, et je voudrais simplement, avant d?exposer ce v?u, prendre toutes les pr�cautions oratoires d?usage pour vous dire que c?est vraiment sur le fond que je voudrais que l?on traite ce v?u compte tenu des circonstances dramatiques qui ont eu lieu dans cet arrondissement.

En effet, pour le rappel des faits, dans la nuit du 13 au 14 avril dernier, c?est un immeuble entier qui a �t� ravag� dans la Cit� du Labyrinthe, dans le 20e arrondissement, et 5 personnes ont malheureusement p�ri dans cet incendie. 6 ont �t� gravement bless�es, et 51 autres victimes plus l�g�rement atteintes.

Compte tenu de la complexit� de ce sujet et du statut des voies priv�es, nous souhaitions soumettre � l?Ex�cutif une proposition pour qu?� la suite de ce qui s?est pass� de fa�on dramatique, on puisse avoir une information de notre Assembl�e sur l?avanc�e de la municipalisation de la voie priv�e sp�cifique Cit� du Labyrinthe, mais �galement pour qu?un audit sur l?�tat de ces voies priv�es parisiennes ouvertes � la circulation publique soit r�alis� par les services de la Ville, en collaboration avec les copropri�taires concern�s, de fa�on � ce que nous soyons dans l?anticipation et que nous puissions, je l?esp�re, pr�venir et identifier d?autres sujets qui seraient �ventuellement sensibles.

Je vous remercie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame EL KHOMRI, vous avez la parole.

Mme Myriam EL KHOMRI, adjointe. - Monsieur le Conseiller, si votre v?u portait sinc�rement sur la municipalisation des voies, il ferait l?�conomie des paragraphes o� il me semble mettre en cause la responsabilit� de la Ville dans le drame terrible de l?incendie de la Cit� du Labyrinthe.

Si votre v?u portait sinc�rement sur le drame de la Cit� du Labyrinthe, il ferait l?�conomie d?un d�tour par le sujet complexe de la municipalisation des voies.

Nous avons bien l� deux sujets distincts qu?il me semble particuli�rement d�plac� de lier entre eux, sauf � vouloir cr�er des pol�miques dont votre groupe a le secret.

Je vais r�pondre sinc�rement � ce v?u qui respire l?insinc�rit�. Je vais d?abord r�pondre � vos interrogations sur les responsabilit�s de la Ville dans le drame de la Cit� du Labyrinthe en vous montrant qu?elles ont �t� assum�es avec la rigueur silencieuse qu?impose ce genre d?�v�nement.

Sur les conditions d?intervention des secours et des services de la Mairie, je vous livre quelques �l�ments qui vous montreront que face � un �v�nement terrible et impr�vu, tout ce qui pouvait �tre fait a �t� fait.

Pendant le drame, le cadre de permanence de la D.P.P. �tait sur place pour faire l?interface avec les services de secours et les services de la Ville. Fr�d�rique CALANDRA et Bertrand DELANO� se sont �galement rendus sur place.

Gr�ce � la coordination du C.V.O., de nombreux moyens mat�riels et humains ont �t� engag�s. L?appui de la protection civile a engag� un v�hicule de premier urgence, une unit� mobile de coordination, un bus et deux minibus de transport des personnes. Un gymnase de proximit� a �t� ouvert gr�ce � l?astreinte D.J.S., avec une installation de lits provisoires. Des denr�es de premi�re n�cessit�, des v�tements, des chaussures et des couvertures ont �t� distribu�s aux rescap�s.

Apr�s le drame, le service d?aide aux victimes d?infractions p�nales a �t� fortement mobilis�. Il s?est install� dans la mairie du 20e et a assur� une permanence pendant cinq jours et a accompagn� 26 sinistr�s dans les d�marches administratives. Il a �galement orient� les sinistr�s vers des cellules de soutien psychologique.

Une journ�e d?accueil sur le site de la Cit� du Labyrinthe a �t� mise en place dans un camion am�nag� et d�di� aux interventions d?urgence.

Les rescap�s ont b�n�fici� d?un h�bergement d?urgence au centre Ravel et la DASES, en collaboration avec la Mairie du 20e, a mis en place une cellule sociale pour h�berger d?autres sinistr�s et distribuer des secours financiers.

Tout ceci constitue la preuve du tr�s fort engagement et du soutien de la Mairie de Paris aupr�s des victimes de ce sinistre.

Sur la question de la municipalisation de la voie d?acc�s � la Cit� Labyrinthe, je souhaite vous rassurer : il s?agit d?une voie ouverte � la circulation publique par arr�t� du 23 juin 1959, elle est donc accessible aux pompiers. Ni son statut, ni son �tat de voirie ne mettent en danger les riverains.

Enfin, au sujet de la municipalisation des voies en g�n�ral, je crois, si tant est qu?il vous importe vraiment, qu?il m�rite un �change constructif et non pol�mique, renon�ant ainsi � instrumentaliser tel ou tel drame pour s?attacher sereinement au fond avec ma coll�gue Annick LEPETIT.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

J?ai compris que vous aviez un avis d�favorable sur ce v?u?

M. Jean-Didier BERTHAULT. - Vous me permettez une r�ponse ?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Th�oriquement, il n?y a pas de reprise de parole aussit�t apr�s.

Non, vous ne vous �tes pas fait agresser ! Il y a eu une expression des uns et des autres, on ne va continuer comme cela.

Bon, 30 secondes ! Allez y !

M. Jean-Didier BERTHAULT. - Pas plus, mais heureusement que j?avais pris des pr�cautions oratoires que je vous avais soulign�es parce que je ne sais pas ce qu?aurait �t� votre r�ponse.

S?il vous pla�t, c?est un sujet suffisamment grave et je n?ai vraiment pas du tout envie de pol�miquer et je ne le ferai pas. Je voudrais simplement vous dire, pour �tre �lu aussi d?un arrondissement qui a v�cu un grave incendie, ce week-end m�me, rue des Acacias avec deux victimes, je connais l?efficacit� du CVO et l?efficacit� des services de secours en g�n�ral de la Ville. Ce n?est pas du tout cela le sujet.

Le sujet est la deuxi�me partie de votre r�ponse, sur laquelle vous aviez dit effectivement qu?on l?�tudierait avec Annick LEPETIT. J?attends maintenant que l?on puisse le mettre en ?uvre � titre pr�ventif, tout simplement. Ne nous �nervons pas, surtout pas sur le dos des victimes.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Mai 2011
Débat
Conseil municipal
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