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69 - 2011, Vœu déposé par le groupe E.E.L.V.A. relatif au maintien de Voguéo.



M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 49 dans le fascicule, d�pos� par le groupe E.E.L.V.A., relatif au maintien de Vogu�o.

La parole est � M. BAUPIN, pour une minute.

M. Denis BAUPIN, adjoint. - Merci, Monsieur le Maire.

Je prendrai moins d?une minute pour rappeler notre attachement � ce dispositif Vogu�o, qui a �t� initi� suite � la volont� de la Ville de Paris dans le mandat pr�c�dent.

On sait les difficult�s que rencontre aujourd?hui ce service, parce qu?il n?a pas �t� dimensionn� � la bonne taille en ce qui concerne le bief sur lequel il aurait d� �tre mis en place totalement.

Ce dossier a des �l�ments positifs aujourd?hui, en termes de d�veloppement, puisque le S.T.I.F. a mis � l?�tude le fait de pouvoir d�velopper Vogu�o sur l?ensemble du bief, sauf que nous avons appris r�cemment que, semble-t-il, cela ne pourrait se faire qu?apr�s une interruption �ventuelle du service pendant plusieurs mois. Cela nous inqui�te beaucoup car, �videmment, nous savons qu?une fois qu?on a arr�t� un service, il est beaucoup plus difficile de le reprendre que si on le maintient.

C?est la raison de ce v?u pour soutenir les efforts qui sont faits aujourd?hui par la Ville de Paris au sein du Conseil d?administration du S.T.I.F., pour faire pression pour qu?il n?y ait pas d?interruption du service Vogu�o en attendant la mise en place du service d�finitif.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Je r�pondrai � Denis BAUPIN qu?il a raison de s?alerter. Moi aussi, et je ne suis pas la seule, nous ne sommes pas les seuls, un certain nombre d?�lus, et notamment des communes riveraines de la Seine sont inquiets quand on entend les propos du Pr�fet de R�gion concernant l?arr�t de la prolongation de l?exp�rimentation de Vogu�o.

Nous sommes attach�s � Vogu�o et nous le sommes d?autant plus que nous souhaiterions mettre en place un vrai service public navigable de voyageurs sur la Seine, et donc am�liorer l?existant, le service tel qu?il est aujourd?hui. Mais vous n?�tes pas sans savoir que le Pr�fet de R�gion a accord� au S.T.I.F. le pouvoir de prolonger de six mois seulement cette exp�rimentation. Donc, celle-ci devrait s?arr�ter le 5 juin ; c?est la date limite impos�e par le Pr�fet de R�gion.

J?ai moi-m�me eu l?occasion plusieurs fois de d�poser des v?ux, des amendements au Conseil d?administration du S.T.I.F., avec Bernard GAUDILL�RE et Pierre MANSAT, puisque nous y si�gions tous les trois pour la majorit� du Conseil de Paris. Et le dernier v?u que nous avons d�pos� en f�vrier 2011 visait � ce que nous travaillions � un cahier des charges pour pr�parer un nouveau service plus ambitieux que celui qui existe d�j�, mais aussi � ce qu?on puisse prolonger de plusieurs mois encore l?exp�rimentation en cours.

Nous avons eu des r�unions de travail, � la fois bien s�r avec le S.T.I.F. mais aussi avec tous les �lus concern�s, qui croient comme nous � Paris que ce service est important, qu?il est temps bien �videmment que nos villes soient tourn�es vers le fleuve et que nous puissions utiliser ce fleuve aussi comme un moyen de d�placement.

Voil� o� nous en sommes. Nous avons encore quelques r�unions de travail sur le cahier des charges avec le S.T.I.F., avec les collectivit�s locales. Nous travaillons d?arrache-pied, et nous travaillons parall�lement � persuader le Pr�fet de R�gion qu?il ne faut pas interrompre ce service.

J?approuve votre v?u car tout ce qui ira dans le sens de proroger ce service va dans le bon sens.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme DOUVIN, pour une explication de vote.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

A chaque Conseil de Paris ou presque, nous sommes amen�s � nous prononcer sur un v?u pour Vogu�o, en fait destin� � faire pression sur le S.T.I.F. Or, le S.T.I.F. a clairement r�p�t� qu?il n?�tait pas en mesure de consacrer pr�s de 25 millions d?euros par an � un service de transport qui s?apparente plus � un service de loisirs qu?� une offre cr�dible de d�placements pendulaires. L?exp�rimentation a �t� un �chec. Je pense que personne ne peut le contester ici. Les bateaux ont �t� utilis�s � 10 % de leur capacit� et chaque passager a co�t� � la collectivit� 23 euros quand il a rapport� 3 euros de recette directe. La Cour des comptes a �pingl� le Service fluvial du fait de son co�t et de sa faible attractivit�.

Comment peut-on croire quand m�me que pour gagner le centre de Paris en venant de Suresnes ou de Maisons-Alfort, un Francilien va utiliser Vogu�o et mettre deux fois plus de temps qu?en m�tro ou en R.E.R. ?

Lors du d�bat sur les voies sur berges, le Maire de Paris nous a pr�sent� Vogu�o sans avoir financ� ni m�me con�u une nouvelle formule. On ne peut pas ainsi br�ler les �tapes. Peut-�tre Vogu�o ou un service sur le bief de la Seine sera-t-il int�ressant, mais en tout cas, aujourd?hui, faute de pouvoir avoir examin� au S.T.I.F. un projet d�fini et viable, nous ne pouvons que voter contre ce v?u.

Merci.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Parfait ! C?est clair.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe E.E.L.V.A., assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2011, V. 125).

Mai 2011
Débat
Conseil municipal
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