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64 - 2011, DVD 31 - Approbation de la création d’un accès supplémentaire à la station Balard et adoption de l’avant-projet correspondant. Signature de l’avenant n° 2 commun aux conventions de financement dans le cadre du prolongement du Tramway T2 à Porte de Versailles.



M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la 3e Commission, avec l?examen du projet de d�lib�ration DVD 31 relatif � l?approbation de la cr�ation d?un acc�s suppl�mentaire � la station Balard. Signature de l?avenant n� 2. C?est dans le cadre du prolongement du tramway T2 � la Porte de Versailles.

La parole est � Mme Laurence DOUVIN, pour 5 minutes.

Mme Laurence DOUVIN. - Monsieur le Maire, je voudrais intervenir sur la question de la mise en accessibilit� de la station Balard. En effet, nous savons que cette accessibilit� des transports collectifs est encore un probl�me majeur � Paris. Autant les efforts ont �t� importants en mati�re d?accessibilit� des bus, et malheureusement tous les arr�ts ne sont pas encore compl�tement accessibles - surtout que l?accessibilit� des bus est encore conditionn�e par la possibilit� ou non pour le bus de se placer le long du trottoir, ce qui implique qu?il ait l?espace suffisant et surtout disponible, que ce dernier ne soit pas encombr� par des v�hicules qui stationnent en infraction -, autant en mati�re de mode ferr�, jusqu?ici l?accessibilit� n?�tait r�alis� que pour les lignes de RER, et encore pas toujours dans des conditions faciles et bien s�r pour la ligne 14.

C?est pourquoi cette d�lib�ration est tout � fait int�ressante, en pr�voyant � la station Balard l?installation de deux ascenseurs pour l?acc�s aux quais. C?est � l?initiative du S.T.I.F. que cette d�cision a �t� prise. M�me si la loi de f�vrier 2005 ne pr�voit pas la mise en accessibilit� du m�tro parisien, nous ne pouvons pas ignorer que plus d?un voyageur sur trois est consid�r� comme une personne � mobilit� r�duite.

Je m?explique : on r�duit trop souvent la notion d?accessibilit� aux seules personnes qui ont un handicap physique reconnu, sans tenir compte de ceux qui souffrent d?une d�ficience visuelle ou auditive, des personnes �g�es, des femmes enceintes ou des usagers qui se d�placent avec une poussette, ou tout simplement un bagage encombrant et lourd. Or, ces personnes sont de plus en plus nombreuses.

Cette d�lib�ration constitue donc une sorte de premi�re. Elle est particuli�rement la bienvenue dans un quartier o� s?additionnent la proximit� de l?h�pital Georges Pompidou et le futur regroupement du Minist�re de la D�fense.

Nous aimerions donc savoir dans quel cadre cet am�nagement se situe. Est-ce une premi�re isol�e, auquel cas elle aurait un int�r�t de t�moignage ? Est-ce le premier maillon d?une cha�ne qui va se construire ? Dans le d�bat qui s?est tenu au S.T.I.F. en d�cembre dernier, la directrice g�n�rale du S.T.I.F. a consid�r� que l?augmentation substantielle des flux d?une station exigeait de travailler son accessibilit�.

Je remarque que, l�, la Ville ne participe pas financi�rement � cette mise en accessibilit�. Pour la station qui co�te 3 millions d?euros, les travaux sont financ�s par la R�gion, la R.A.T.P., l?Etat et Conseil g�n�ral des Hauts-de-Seine.

Je voudrais donc savoir quel r�le la Ville de Paris a l?intention de jouer aupr�s de la R.A.T.P. comme aupr�s du S.T.I.F. dans ces questions d?accessibilit�. Bien s�r, la politique est une question de priorit�, notamment en mati�re financi�re. Quelle est celle de la Ville dans ce domaine par rapport � d?autres r�alisations ?

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

La parole est � Mme Annick LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.

Peut-�tre un mot concernant la d�lib�ration, en tant que telle, puisque la Ville de Paris est saisie pour donner son avis sur un projet qui concerne la cr�ation d?un acc�s suppl�mentaire � la station Balard. Et, comme la loi l?exige, toute cr�ation d?acc�s suppl�mentaire au m�tro, en l?occurrence il s?agit l� du m�tro, doit comporter les normes d?acc�s aux personnes � mobilit� r�duite.

Mais vous avez raison, Madame DOUVIN, je partage compl�tement votre avis - j?ai eu l?occasion d?ailleurs de le dire ici -, l?accessibilit� aux transports d�passe largement ce que l?on nomme les personnes � mobilit� r�duite, qui le sont par accident de la vie ou de naissance.

Cela concerne aussi, vous l?avez dit, les personnes �g�es ou tout simplement les voyageurs avec une valise ou les parents avec une poussette. Nous le voyons, pour celles et ceux qui prennent les transports en commun au quotidien, ce n?est pas toujours ais� de se d�placer de cette mani�re.

Pour revenir � la r�gle, � la loi, si je puis dire, vous le savez, le S.T.I.F. s?est engag� � mettre en place un r�seau, qu?on a appel� noyau, c?est-�-dire une cinquantaine de stations, accessibles aux P.M.R., jugeant, et je pense que c?�tait largement partag�, que de mettre aujourd?hui en accessibilit� toutes les stations de m�tro et de R.E.R. d?Ile-de-France, puisque le S.T.I.F. concerne certes Paris, mais aussi les sept autres d�partements, �tait un plan extr�mement ambitieux, mais qui n�cessitaient des ann�es et des ann�es de travail et repr�sentaient des co�ts absolument astronomiques.

C?est la raison pour laquelle, je le disais, le S.T.I.F. s?est engag� d?abord sur une cinquantaine de stations et, en l?occurrence, la d�lib�ration que nous sommes amen�s � voter aujourd?hui fait partie de ce programme.

Donc, au pr�alable, dans le projet, cet acc�s suppl�mentaire avait �t� pris en compte. Il se trouve en plus qu?il peut �tre financ� in fine, puisqu?il reste - ce qui est bien, ce n?est pas toujours le cas et il faut le souligner - une base de cr�dits non d�pens�s, qui sont issus du budget global de l?op�ration du prolongement du T2.

La R.A.T.P., bien �videmment, fera ces am�nagements en fonction des r�gles de s�curit� et d?accessibilit� qu?elle applique d�s lors qu?elle r�alise un nouvel acc�s ou une nouvelle station.

Enfin, je conclurai, Monsieur le Maire, que concernant le r�seau bus, la R.A.T.P., l?ann�e derni�re, a termin� la mise en accessibilit� de l?ensemble du r�seau des bus parisiens. Bien �videmment, la Mairie de Paris est totalement partie prenante de ces mesures puisque, m�me si c?est d�cid� par le S.T.I.F., en lien avec la R.A.T.P., elle contribue largement � ce budget.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 31.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DVD 31).

Mai 2011
Débat
Conseil municipal
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