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65 - 2011, DVD 105 - Approbation du programme 2011 d’aménagements cyclables et autorisation de solliciter les subventions correspondantes auprès de la Région d’Ile de France dans le cadre du 4e contrat “Réseau Vert” et de prendre toute décision en résultant. Vœu déposé par le groupe E.E.L.V.A. relatif au réaménagement global de la voirie rue Eugène Varlin (10e). Vœu déposé par le groupe E.E.L.V.A. relatif à la réalisation d’une liaison cyclable Canal Saint-Martin - Bois de Vincennes. Vœu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif au projet de bandes cyclables “Harmonie”.



M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DVD 105 relatif � l?approbation du programme 2011 d?am�nagements cyclables et autorisation de solliciter les subventions correspondantes aupr�s de la R�gion Ile-de-France dans le cadre du 4e contrat ?R�seau Vert?, sur lequel le groupe E.E.L.V.A. a d�pos� les v?ux r�f�renc�s n� 41 et n� 42 et le groupe U.M.P.P.A. le v?u r�f�renc� n� 43.

La parole est � M. Jean-Fran�ois MARTINS, pour 5 minutes.

M. Jean-Fran�ois MARTINS. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, je n?ai pas besoin de rappeler ici � quel point la transformation de Paris en ville pacifi�e et favorable aux mobilit�s douces est une condition n�cessaire � la modification des comportements qui nous permettra un jour, nous l?esp�rons tous, d?�tre un peu moins d�pendants du carbone.

A ce titre, le sch�ma d?orientation pour le d�veloppement du v�lo ou Plan v�lo que nous avons adopt� en juin dernier, �tait une bonne nouvelle. Je l?avais soulign� et applaudi � l?�poque, car c?�tait une initiative qui allait dans le sens, je le crois, de l?environnement, de la sant�, de la qualit� de l?air, et finalement des mobilit�s pour les Parisiens.

Aujourd?hui donc, la d�lib�ration que vous nous proposez permet de concr�tiser en partie ce plan, avec un financement pour les programmes 2011 d?am�nagements cyclables, que nous demandons � la R�gion Ile-de-France d?abonder.

Je soutiens �videmment ce programme et ces am�nagements, mais permettez-moi la r�flexion suivante : si nous souhaitons faire du v�lo un mode de d�placement principal et majeur pour nos concitoyens, qu?il le soit au m�me titre que la voiture individuelle ou les transports en commun, nous devons, comme pour les moyens de transport que je viens d?�voquer, les appr�hender donc � l?�chelle de la m�tropole.

Alors que nous consid�rons la voiture, le m�tro, le bus, les d�placements et les trajets � l?aune de bassins d?emplois, bassins de vie, et donc des trajets Paris banlieue et banlieue Paris, qui sont la r�alit� pour un certain nombre d?habitants de la m�tropole, pour le v�lo, je constate qu?une fois de plus nous avons beaucoup de mal � sortir du p�riph�rique et � envisager ces sujets de mani�re m�tropolitaine.

En effet, dans tous les tron�ons d?am�nagement compris dans cette d�lib�ration, aucun ne concerne un segment de franchissement des Mar�chaux, des portes de Paris ou du p�riph�rique, et aucun ne va participer � l?am�lioration des trajets entre Paris et la petite couronne.

Alors m�me justement que ce programme a vocation � �tre financ� par la R�gion Ile-de-France et donc, pourquoi pas, � soutenir les logiques intercommunales et m�tropolitaines, il est d?une certaine mani�re un peu d�sesp�rant que nous ne sachions pas donner � cette question la dimension m�tropolitaine qu?elle m�rite. C?est la seule r�serve que j?apporterai sur cette d�lib�ration sur laquelle j?�mettrai quand m�me un vote favorable, mais je rappelle ici que si nous devons construire le Grand Paris, il faudra commencer par le Grand Paris de la mobilit� et des mobilit�s douces en priorit�.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Bravo ! Vous avez respect� le temps.

La parole est � M. Gilles ALAYRAC.

M. Gilles ALAYRAC. - Mes chers coll�gues, comme nous le savons tous, le d�veloppement du r�seau cyclable � Paris constitue pour notre majorit� un axe essentiel du r�am�nagement de l?espace public et il ne s?agit pas l� d?un gadget pour donner l?illusion que l?on pourrait ainsi ma�triser l?usage de la voiture et lutter contre les nuisances et la pollution.

Non, au contraire, la r�alit� est que le v�lo, progressivement, devient un moyen de d�placement comme les autres, y compris pour aller travailler. Il n?est plus et il ne doit pas �tre con�u comme seulement un mode de loisirs et de d�tente, par exemple le week-end.

Nous ne pouvons donc qu?encourager la r�alisation d?am�nagements cyclables propres l� o� cela est possible, bien s�r, pour s�curiser les cyclistes d?abord et inciter les habitants � utiliser sans inqui�tude le v�lo dans Paris.

Alors, il y a un an, nous votions � l?unanimit� de notre Conseil le Plan V�lo et le volontarisme de notre Municipalit� s?illustrait alors par des objectifs ambitieux pour les 10 ans � venir, avec, je le rappelle, plus de 800 kilom�tres d?am�nagements cyclables, deux axes structurants, l?am�nagement de 10 portes, et M. MARTINS a raison de dire qu?il faut penser aux portes p�riph�riques, afin de faciliter les d�placements en petite couronne.

Depuis, la Ville a travaill� � la difficile mise en place des double-sens cyclables dans les zones 30, en l?accompagnant d?une communication aupr�s des riverains, via des affiches, des lettres d?information et une communication internet.

Apr�s six mois, le retour d?exp�rience est positif, il n?y a pas d?accident ou en tout cas quasiment pas, parce que je crois que chacun a int�gr� cette nouvelle pratique qui existait d?ailleurs de fa�on tr�s pacifique dans d?autres grandes villes comme � Strasbourg.

Aujourd?hui, cette d�lib�ration assure la mise en ?uvre concr�te du Plan V�lo et des am�nagements compl�mentaires qui viennent ainsi compl�ter les grands itin�raires, renfor�ant le maillage des quartiers.

Je voudrais citer le cas du 15e arrondissement, o� la place du v�lo est encore tr�s limit�e. Pourtant, cet arrondissement, qui est important par sa superficie, par sa population, on le sait, a pris beaucoup de retard et on ne peut pas dire que l?opposition de la mairie du 15e, qui demeure tr�s attach�e � ce qu?on ne limite pas l?espace r�serv� � la voiture, facilite les choses.

A cet �gard, et, d?ailleurs, elle s?exprimera tout � l?heure par un v?u propre, la mairie du 15e tente de se ?verdir?, si je puis dire, avec un Plan V�lo qu?elle a appel� ?Harmonie?, qui voudrait faire croire qu?on peut cr�er des itin�raires cyclables, mais en les prenant o� ? Eh bien, sur les trottoirs.

Je ne crois pas que ce soit par un surlignement que l?on cr�e de l?espace pour les cyclistes. Non, c?est par une offre assum�e, claire et s�curis�e que l?on encourage l?usage du v�lo.

Avec le Plan parisien, le 15e va donc compter une bande cyclable � contresens rue de Lourmel, qui permettra utilement aux cyclistes de b�n�ficier d?une travers�e Nord/Sud sur un lin�aire qui n?est pas n�gligeable, 1,6 kilom�tre.

A ceci, on va aussi ajouter, pour le Sud de la Capitale, les am�nagements dans le 7e arrondissement qui concernent les abords du Champ de Mars. Cette �tape dans la r�alisation du Sch�ma d?orientation du v�lo va incontestablement dans le bon sens et avec de nombreux autres cyclistes, j?attends presque avec impatience, Madame la Maire, la prochaine �tape. Vous avez, en tout cas, tous nos encouragements en ce sens.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

La parole est � Mme Laurence DOUVIN, cinq minutes.

Mme Laurence DOUVIN. - Monsieur le Maire, nous avons vot� en juin dernier le Plan V�lo qui pr�voit la r�alisation de 260 kilom�tres d?am�nagements cyclables suppl�mentaires, ainsi que 1.000 places de stationnement par an.

Le contrat de r�seau vert conclu avec la R�gion est l?un des instruments privil�gi�s pour atteindre ces objectifs. Ce contrat permet � la Ville de Paris d?obtenir des subventions r�gionales � hauteur de 50 % des projets d?itin�raires cyclables ou de cr�ation de places de stationnement et � hauteur de 30 % pour les contresens cyclables.

Puisqu?il s?agit de la derni�re tranche du contrat, permettez-moi d?en faire un rapide bilan financier.

Le contrat initial pr�voyait la r�alisation de 16 millions d?euros hors taxes de travaux en trois ans.

L?an dernier, un avenant au contrat est venu renforcer son enveloppe financi�re en la portant � 21 millions d?euros hors taxes, avec un d�calage sur l?ann�e 2011 de la majeure partie des travaux.

L?avenant r�sultant de ce d�calage pr�voyait donc, pour cette ann�e, la r�alisation de 12,2 millions d?euros de travaux. Or, la d�lib�ration qui nous est soumise propose un programme d?am�nagement de 1,6 million d?euros hors taxes.

Au total, si on fait les comptes, seulement 10 millions d?euros auront �t� effectivement programm�s, soit moins de la moiti� de ce qui �tait pr�vu au stade de l?avenant de 2010.

Si l?on retire, en effet, les 185 kilom�tres de contresens cyclables qui ne constituent pas des itin�raires prot�g�s pour les cyclistes, le contrat de r�seau vert aura permis la cr�ation de 65 kilom�tres d?itin�raires nouveaux. Nous sommes loin des 260 kilom�tres attendus d?ici 2014.

De m�me, l?expos� des motifs mentionne qu?en 2011, aucune subvention ne sera octroy�e par la R�gion concernant les places de stationnement, dans la mesure o� les cr�dits des ann�es ant�rieures n?ont pas �t� consomm�s.

Lors de l?adoption du Plan V�lo, j?appelais d�j� l?attention de la municipalit� sur la n�cessit� de r�aliser plus de 1.000 places de stationnement pour les v�los par an ; cet appel a visiblement �t� sans succ�s.

Monsieur le Maire, vous avez d�ploy� � Paris une flotte de 20.000 v�los en libre-service sans offrir aux utilisateurs un r�seau d?itin�raires cyclables qui soit � la hauteur de ce dispositif. Pire, certains am�nagements, comme celui du boulevard Magenta, n?ont pas renforc� la s�curit� des cyclistes.

Une grande m�tropole cyclable ne peut certes pas se contenter de construire un syst�me de v�los ou de libre-service seulement en se contentant d?une communication performante. Son action doit, avant tout, reposer sur un r�seau dense de pistes cyclables pour une pratique vraiment s�curis�e.

Nous estimons que la Ville de Paris est en d�faut sur ce dossier, faute d?utiliser les cr�dits disponibles, ce pourquoi nous soutenons la politique en faveur de ce mode doux. Comme nous ne voulons pas p�naliser les r�alisations projet�es, mais nous nous abstiendrons sur ce plan pour protester sur le d�faut d?implication de la Municipalit�.

Je vous remercie.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

La parole est � Mme POIRAULT-GAUVIN. Vous avez cinq minutes mais si vous pouvez faire moins, c?est mieux.

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Merci, Monsieur le Maire. J?ai bien compris?

Bertrand DELANO� a gagn� les �lections en 2008 en partie gr�ce � V�lib? et je pense qu?une Droite moderne, une Droite qui sait s?adapter, c?est une Droite qui tire les le�ons d?un tel scrutin, qui fait des propositions, qui est constructive et qui va proposer des am�nagements cyclables quand les Parisiens les demandent, le r�clament.

Aujourd?hui, gr�ce � V�lib?, n?importe qui peut prendre un v�lo, �tre un cycliste occasionnel et aller dans la circulation, au beau milieu des autobus, des voitures et risquer sa peau ! Aujourd?hui, c?est cela. Ce qu?il faut, c?est d�velopper les am�nagements cyclables pour que les cyclistes occasionnels - je ne parle pas seulement des cyclistes militants qui sont dans les associations - puissent se d�placer en toute s�curit� au milieu de la circulation � Paris.

La Droite est donc favorable aux am�nagements cyclables lorsque ces am�nagements cyclables sont intelligents, utiles, bien con�us, et aussi quand ils sont raisonnables, parce qu?il y a des am�nagements qui sont plus ou moins co�teux.

Le Plan V�lo que nous avons adopt� tous avec enthousiasme en juin dernier pr�voit la r�alisation pour 2020 d?un r�seau de pratiquement 800 kilom�tres de pistes cyclables � Paris. Simplement, il faut r�fl�chir au meilleur am�nagement possible avec la voirie telle qu?elle est aujourd?hui dans nos quartiers.

Dans ce plan cyclable qui nous est propos� aujourd?hui, dans ce projet de d�lib�ration, il y a donc un contresens cyclable pr�vu pour le 15e arrondissement. Je trouve que c?est un bon am�nagement en contresens qui r�sulte, en fait, du d�cret du Premier Ministre du 30 juillet 2008 qui modifie le Code de la route, qui permet la cr�ation de ce contresens et de cette zone de rencontre en zone 30.

Je trouve que cet am�nagement sur le plan du ?bilan stationnement? est assez satisfaisant parce qu?il n?y a pas trop de suppressions de places de stationnement sur cette rue de Lourmel. Le stationnement en lincoln qui est pr�vu, Madame LEPETIT, j?attire votre attention, devant le 92, rue de Lourmel me semble un petit peu injustifi�, et donc, si cela ne vous ennuie pas de revoir ce point pr�cis�ment, nous pouvons en discuter avec les services techniques. Il faudrait vraiment s?attacher � revoir ce point, mais sur le plan des suppressions de places de stationnement, rue de Lourmel, il n?y en a pas �norm�ment.

Une inqui�tude qui a �t� �voqu�e lors du Conseil d?arrondissement du 15e, ce sont les croisements v�los/bus dans ce syst�me de contresens, donc il faudra revoir cela.

Le point n�gatif de cet am�nagement, Monsieur le Maire, c?est l?absence totale de concertation. Alors qu?ici on se fait le chantre de la d�mocratie participative, qu?on veut soumettre les am�nagements aux conseils de quartier, les riverains de la rue de Lourmel, les conseils de quartier concern�s par cette rue n?ont jamais �t� consult�s en amont sur cet am�nagement. Je trouve cela vraiment dommage parce que, si on veut convaincre tous les anti-v�los de cette ville, il faut justement essayer d?aller discuter, les convaincre dans les conseils de quartier.

Je consid�re qu?il faudrait ajouter � cette d�lib�ration une consultation syst�matique des conseils de quartier.

Je ne sais pas, Monsieur le Maire, si nous pouvons pr�senter le v?u en m�me temps que la d�lib�ration. Comment cela se passe ? On pr�sente les v?ux ? Oui.

Le 15e arrondissement, d�s 2008, a voulu participer � ce grand Plan v�lo du Maire de Paris en proposant un projet ?Harmonie? qui n?est pas un gadget. C?est un projet de bandes cyclables pour le 15e, pas du tout sur les trottoirs - Monsieur ALAYRAC, vous n?avez absolument pas lu notre proposition mais sur la chauss�e. C?est une bande cyclable qui constituerait un fil d?Ariane avec une bonne visibilit�, une r�versibilit�, c?est-�-dire que si l?on se trompe, on peut changer d?avis, une �conomie aussi puisqu?il s?agit d?un marquage au sol beaucoup moins co�teux que les am�nagements que vous avez propos�s par le pass�, et surtout qui garantit la s�curit� de tous les usagers.

Nous avons fait ce projet ?Harmonie? en 2010. Le maire du 15e y a beaucoup contribu�. Nous vous avons adress� ce plan. Madame LEPETIT, vous nous avez accus� r�ception de ce projet en juin 2010.

Depuis, nous n?avons aucune nouvelle de votre part. Nous avons pourtant re�u M. BOULANGER encore en janvier dernier. Jamais vous n?avez daign� vous int�resser � ce projet, balayant notre proposition d?un revers de manche.

Nous demandons, dans l?int�r�t g�n�ral, de ne pas �couter vos petits coll�gues du 15e qui sont dans une posture politique d?opposition � ce projet et de vraiment s?int�resser � notre proposition dans l?int�r�t g�n�ral, dans l?int�r�t des cyclistes. C?est l?objet du v?u.

Donc, prendre notre proposition au s�rieux parce que les droits de l?opposition, c?est aussi de faire des propositions et d?�tre �cout�e par l?Ex�cutif.

J?ai �t� particuli�rement choqu�e par l?absence totale de r�ponse sur ce projet, que nous portons avec beaucoup de c?ur et avec beaucoup de s�rieux. Nous avons fait des consultations des conseillers de quartier, nous avons eu des r�ponses parce que, nous, nous consultons quand nous proposons. Nous consultons mais nous n?avons eu aucune r�ponse de votre part, Madame LEPETIT. Je compte sur vous pour nous donner aujourd?hui votre position sur ce projet.

En ce qui concerne l?am�nagement de la rue de Lourmel, j?y suis totalement favorable, avec les r�serves que j?ai indiqu�es dans mon expos�.

Merci.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame. Ne vous inqui�tez pas, on va vous r�pondre !

La parole est � Mme FOURNIER, pour 3 minutes. Elle doit pr�senter un v?u.

Mme Danielle FOURNIER. - C?est le v?u n� 41, relatif au r�am�nagement de la rue Eug�ne-Varlin dans le 10e arrondissement.

Dans la suite du d�bat qui s?est instaur� � propos du R�seau vert et de la n�cessit� de mailler les am�nagements, de faire qu?ils s?encha�nent les uns avec les autres et que la mise en place du v�lo ne nuise pas aux pi�tons, ce v?u propose d?am�liorer l?ensemble de la circulation pour un meilleur partage des diff�rents usages, et notamment propose qu?on profite de la r�alisation du double sens cyclable rue Eug�ne-Varlin pour r�am�nager globalement la voirie de cette rue avec en particulier l?am�nagement du trottoir impair, un �largissement qui b�n�ficierait aux pi�tons.

Merci.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame la Pr�sidente, pour la rapidit�.

La parole est � Mme LEPETIT.

Mme Annick LEPETIT, adjointe, au nom de la 3e Commission. - Le v?u n� 42 n?a pas �t� pr�sent� par ?Les Verts?.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - ?Les Verts? ont-ils un v?u n� 42 ?

Alors, pr�sentez-le !

Mme Danielle FOURNIER. - Le v?u n� 42 est relatif � la r�alisation d?une liaison cyclable entre le canal Saint-Martin, qui est am�nag� avec une piste depuis fort longtemps, et le bois de Vincennes. Ce sont deux grands axes tr�s fr�quent�s, tr�s bien am�nag�s. Il nous semble qu?il serait utile et profitable de mettre en ?uvre une liaison cyclable inter-quartiers qui, justement, permettrait de r�unir ces deux itin�raires, en reprenant une proposition qui figure dans le Sch�ma v�lo 2002-2010 et qui est d�crite pr�cis�ment dans le v?u.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci.

Madame LEPETIT, vous pouvez y aller !

Mme Annick LEPETIT, adjointe, rapporteure. - Merci beaucoup, Monsieur le Maire.

D?abord, je veux remercier tous les intervenants parce que cela montre une fois encore que le v�lo passionne notre Conseil.

Je remercie Gilles ALAYRAC d?avoir rappel� le Plan v�lo que nous avons adopt� � l?unanimit� lors de notre Conseil de Paris en juin 2010.

Je voudrais dire �galement que la d�lib�ration que nous vous proposons aujourd?hui ne porte pas sur l?ensemble des am�nagements du Plan v�lo. Cette d�lib�ration revient d?ailleurs chaque ann�e, puisqu?elle permet d?arr�ter une liste d?am�nagements cyclables pour lesquels nous demandons des subventions au Conseil r�gional.

J?en profite pour dire � Mme DOUVIN qu?elle ne s?inqui�te pas, que la Ville va utiliser tous les cr�dits disponibles pour les am�nagements cyclables - cela, vous pouvez me faire confiance ! - et qu?en plus, nous demandons des subventions � la R�gion, puisque, vous le savez, la R�gion encourage les villes qui cr�ent des am�nagements cyclables. Donc, c?est l?objet exact de notre d�lib�ration.

En m�me temps, je peux comprendre que ce soit l?occasion pour les conseillers de Paris, dans les arrondissements particuli�rement, de demander de nouveaux am�nagements ou d?�tre vigilants sur les am�nagements r�alis�s. Ils ont bien raison.

Je rappellerai � Jean-Fran�ois MARTINS que j?approuve ce qu?il dit quand il souligne que les transports doivent �tre � l?�chelle de la m�tropole. C?est la raison pour laquelle nous portons un certain nombre de projets de transport - je pense � Autolib?, par exemple - au niveau de la m�tropole. C?est aussi la raison pour laquelle, dans le Plan v�lo que nous avons vot�, nous avons mis en exergue l?am�nagement d?une dizaine de portes. Nous souhaitons justement avoir des liaisons cyclables avec les communes voisines. C?est extr�mement important.

Nous profitons, si je puis dire, des travaux du prolongement du tramway de la porte d?Ivry � la porte de la Chapelle, pour am�nager des pistes cyclables aux portes de Paris. Bien �videmment, ces pistes ont un lien direct avec les am�nagements cyclables faits dans les villes riveraines. Et puis, nous avons ajout� quelques autres portes ; je pense, par exemple, � la porte de Champerret.

Enfin, je r�pondrai � Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN, avant de passer au v?u. J?ai entendu ses f�licitations sur les am�nagements de la rue Lourmel dans le 15e. Je la remercie.

Je lui dirai que la concertation des conseils de quartier, je la souhaite, bien �videmment, mais elle est avant tout, c?est vrai, sous l?�gide du maire d?arrondissement. Cela me para�t normal et j?y suis totalement favorable.

Vous l?avez dit en rappelant votre v?u, car ce n?est pas la premi�re fois que vous nous faites un v?u sur le r�seau que vous avez baptis� ?Harmonie?, vous nous rappelez que, justement, vous l?avez concert� avec les conseils de quartier.

Mais je tiens quand m�me � vous rappeler, Madame G�raldine POIRAULT-GAUVIN, que comme vous parlez de s�curit� des cyclistes, ce qui les met le plus en danger, ce ne sont pas les double-sens cyclables mais ce sont plut�t les grands axes sur lesquels il y a des poids lourds. Ce sont malheureusement, et cela fait d�j� quelques ann�es que nous le disons et faisons des campagnes sur cette question, les angles morts importants des poids lourds qui emp�chent les chauffeurs de bien voir les cyclistes ou les pi�tons, et c?est souvent la cause, malheureusement, d?accidents mortels.

Je voulais quand m�me le dire ici, parce que l?on entend trop dire que les am�nagements cyclables r�alis�s par la Ville seraient dangereux. Je tiens tout de suite � d�mentir cette affirmation, notamment en ce qui concerne les am�nagements des double-sens cyclables.

Concernant le v?u ?Harmonie?, sachez Madame que je prends vos propositions au s�rieux. Vous dites que vous n?avez re�u aucune r�ponse de ma part, pourtant vous citez un courrier dans votre v?u.

Je m?�tais engag�e, c?est vrai, � transmettre vos propositions aux services pour examiner la coh�rence des propositions que vous faites avec le sch�ma V�lo adopt� par le Conseil l?an dernier.

C?est ce qui se passe, il y a un certain nombre de propositions qui sont en coh�rence avec ce sch�ma et donc les r�alisations se font, mais j?ai toujours souhait� qu?il n?y ait pas un r�seau sp�cifique � un arrondissement, qui serait sans lien avec le r�seau r�alis� par la Ville de Paris ou les am�nagements � venir.

Je suis beaucoup moins s�v�re qu?un certain nombre d?associations de v�lo, notamment celles qui ?uvrent dans votre arrondissement, dans le 15e, et parlent d?un projet ?bidon?.

Je n?emploierai jamais ce terme. Je suis respectueuse, je vous demande de l?�tre aussi aupr�s des �lus d?opposition de l?arrondissement, mais je ne peux donc pas �mettre un avis favorable sur le v?u n� 43.

Concernant les deux autres v?ux qui ont �t� pr�sent�s par Danielle FOURNIER, il y en a un qui est en fait un peu en d�calage avec les am�nagements cyclables, puisqu?il demande l?am�nagement global d?une rue, la rue Eug�ne-Varlin situ�e dans le 10e arrondissement.

Je pr�cise, comme j?ai eu l?occasion de le dire en 3e Commission, que ce v?u n?a pas �t� examin� par le Conseil du 10e arrondissement et qu?il appartient bien �videmment au maire d?arrondissement de juger des priorit�s en mati�re d?investissements localis�s.

Pour cette raison, je souhaite demander � Mme FOURNIER, si elle en est d?accord, de retirer son v?u, parce que je ne crois pas qu?il ait aujourd?hui sa place ici.

Concernant le deuxi�me v?u, relatif � la r�alisation d?une liaison cyclable entre le canal Saint-Martin et le bois de Vincennes, je vous pr�cise qu?une liaison est d�j� assur�e, elle existe d�j� par des axes, en gros, les axes Daumesnil, Richard-Lenoir, Fermiers-G�n�raux, avenue de Saint-Mand�, etc., et l?am�nagement du boulevard Voltaire, pr�vu lui aussi dans le programme 2010-2014, devrait �galement cr�er un itin�raire entre ces deux sites, puisque tel est votre souhait.

En l?occurrence, je ne peux pas accepter en l?�tat le v?u que vous proposez.

Merci, Monsieur le Maire.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Vous voulez ajouter quelque chose, rapidement ?

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Je maintiens le v?u, parce que l?on ne peut pas r�pondre que l?on ne donnera pas les r�ponses des �tudes techniques � un �lu. Ce n?est absolument pas possible.

Madame, dans la concertation, ce qui remontait, c?�taient les probl�mes de signal�tique dans le r�seau cyclable et le r�seau ?Harmonie? a justement vocation � r�pondre � ce probl�me de signal�tique et de communication.

Les gens sont pr�ts � accepter les am�nagements cyclables, � partir du moment o� ils sont inform�s et qu?il y a une vraie signal�tique.

C?est la raison pour laquelle je maintiens ce v?u.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous avons compris. Le v?u n� 41 a �t� retir�.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u r�f�renc�e n� 42, d�pos�e par le groupe E.E.L.V.A., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u r�f�renc�e n� 43, d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 105.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DVD 105).

Mai 2011
Débat
Conseil municipal
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