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48 - 2011, Vœu déposé par le groupe Communiste et élus du Parti de Gauche relatif à l’organisation de Paris Danses en Seine.



M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 29 dans le fascicule, d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche, relatif � l?organisation de ?Paris Danses en Seine?.

La parole est � Mme Danielle SIMONNET qui va nous le danser en une minute !

Mme Danielle SIMONNET. - Cela va �tre dur.

Vous savez que des musiciens et des danseurs se r�unissent sur le quai Saint-Bernard dans le 5e arrondissement et, face aux probl�mes de nuisances sonores, de s�curit�, de danger de d�rives commerciales, la Ville avait exig� une coordination unique de l?ensemble de ces intervenants, en toute responsabilit�. C?est ainsi que l?association ?Paris Danses en Seine? a �t� cr��e.

Mais cette association est confront�e en ce moment � des conflits internes, dans lesquels la Ville n?a pas a priori � s?immiscer. Cependant, pour certaines associations, on serait face � des pressions d?organisations �v�nementielles et lucratives, en lien avec des entreprises de spectacles ou de bo�tes de nuit.

D�s lors, depuis que ce nouveau pr�sident a pris les responsabilit�s de cette structure, qui est par ailleurs en cours de contestation devant les tribunaux, les plannings r�alis�s pour le d�roulement de ces animations dansantes ne contiendraient plus des associations mais des personnes nomm�es responsables pour un jour et un lieu. Et l�, cela pose de vraies questions � la Ville.

C?est pour cela qu?� travers ce v?u, on demande que la Ville r�unisse l?ensemble des associations de danse, pour mettre en place une structure de type commission consultative sous l?�gide de la D.A.C. ou de la D.U.C.T., afin de garantir le respect de la gratuit�, du caract�re non lucratif des animations, et le choix d�mocratique de l?organisation de ces plannings, et bien s�r de la pluralit� de l?ensemble des danses, au lieu de d�l�guer � une f�d�ration d?associations pour laquelle on n?a pas compl�tement l?assurance que l?ensemble des associations de danse parisiennes soient �galement et d�mocratiquement associ�es et trait�es.

Je vous remercie.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame SIMONNET.

La parole est � M. Christophe GIRARD pour r�pondre.

M. Christophe GIRARD, adjoint. - En 2003, pour pr�server l?esprit de cette manifestation particuli�rement appr�ci�e, la Ville a suscit� la cr�ation de l?association ?Paris Danses en Seine?, afin de coordonner les divers organisateurs par le biais d?un interlocuteur unique. D�j�, je pense que cela va dans le sens du souhait de Mme SIMONNET.

L?association, dont vous avez longuement parl�, d�pose depuis lors une demande globale � la Direction g�n�rale des Ev�nements et du Protocole, qui donne lieu � une organisation � titre gracieux d�livr�e jusqu?en 2008 � M. MAURER, pr�sident de l?association.

Cette association a connu des difficult�s de gouvernance et, apr�s intervention d?une d�cision de justice, c?est finalement un nouveau pr�sident qui a �t� reconnu, M. Thomas TOUAMI, et qui donc est le seul et unique interlocuteur l�galement pour l?organisation de cet �v�nement.

La Direction g�n�rale des Ev�nements et du Protocole, qui a instruit puis valid� l?�dition 2011 de ?Paris Danses en Seine?, s?est assur�e de la pluralit� et de la diversit� des associations intervenantes, et qui ne peuvent recourir qu?� des animations dansantes � titre gracieux, gratuit, et ouvertes � toutes et tous, toutes activit�s lucratives �tant proscrites : pas d?argent, pas de profit.

Ainsi, la Ville de Paris a-t-elle fait le choix que l?ensemble des groupes de danseurs puisse �tre en mesure de participer aux animations, quels qu?aient pu �tre les conflits pass�s entre les diff�rents intervenants. D?ailleurs, l?association de folk traditionnel, pr�sid�e par l?ancien responsable de ?Paris Danses en Seine?, sera programm�e trois soirs par semaine.

La D.G.E.P., comme les ann�es pr�c�dentes, veille donc m�ticuleusement � ce que le planning pr�visionnel d?occupation du site, fourni par l?association, int�gre l?ensemble des danseurs. A ce titre, votre proposition de commission consultative ne me para�t pas n�cessaire.

Sous l?�gide de la Direction g�n�rale des Ev�nements, le choix d�mocratique de l?organisation des plannings des animations ainsi que la d�signation d?associations � caract�re non lucratif me paraissent largement assur�s. Je voudrais renouveler toute ma confiance au directeur et � la Direction g�n�rale des Ev�nements et du Protocole qui le font avec beaucoup de respect et beaucoup d?attention.

Pour toutes ces raisons, j?esp�re vous avoir convaincue et vous propose en revanche, Madame SIMONNET, que nous rencontrions ensemble, si vous le souhaitez, la Direction g�n�rale des Ev�nements et que vous soyez tout � fait rassur�e.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Madame SIMONNET, retirez-vous votre v?u sur la base de cette intervention ?

Mme Danielle SIMONNET. - Ce n?�tait pas de la salsa dont il s?occupait, c?�tait du folk.

Cette pr�cision �tant faite, les garanties que vous donnez me semblent importantes, si vous vous assurez bien que, pour l?instant, l?ensemble des associations qui composaient cette f�d�ration ont bien finalement acc�s aux cr�neaux et qu?il y a toujours une volont� de bien �tre vigilant pour garantir cette pluralit� et le caract�re non lucratif, qu?il soit direct ou indirect � travers des publicit�s commerciales pour telle ou telle structure priv�e.

Je retire � ce moment-l� mon v?u. Je r�ponds favorablement � votre proposition de rencontre, afin que l?on puisse continuer notre vigilance, et je remercie les services de leur implication.

M. Jean-Louis MISSIKA, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup.

Le v?u est retir�.

Mai 2011
Débat
Conseil municipal
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