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57 - 2011, Vœu déposé par le groupe Centre et Indépendants relatif à l’érection d’un monument aux morts en opérations extérieures.



Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 36 dans le fascicule, d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants, relatif � l?�rection d?un monument aux morts en op�rations ext�rieures.

M. DUBUS �tait cens� le pr�senter, mais j?imagine que vous le ferez, Monsieur le Pr�sident ?

M. Yves POZZO di BORGO. - Merci, Madame le Maire.

Vous savez que beaucoup de militaires fran�ais sont morts en op�rations ext�rieures ces derni�res d�cennies. Notamment, 56 soldats fran�ais sont morts en Afghanistan depuis 2004. On consid�re, mais nous ne sommes pas les seuls, puisque je crois, et Mme l?adjointe va me r�pondre l�-dessus, que le devoir de m�moire qu?impliquent ces sacrifices consentis par ces soldats et leur famille est n�cessaire et il faut qu?il soit valoris� � Paris.

C?est la raison pour laquelle, le 18 avril 2001, l?Association de d�fense des droits des militaires a manifest� qu?elle �tait dispos�e � accompagner la cr�ation d?un tel monument. Je crois aussi que le Minist�re de la D�fense, dans cette affaire, est d�cid� � ce qu?il y ait un de ces monuments.

C?est la raison pour laquelle J�r�me DUBUS a d�pos� ce v?u, pour que la Ville de Paris s?associe � la r�flexion du g�n�ral Thorette afin de faire aboutir ce projet le plus rapidement possible.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Mme CHRISTIENNE vous r�pond, au nom de l?Ex�cutif.

Mme Odette CHRISTIENNE, adjointe. - Correspondant-d�fense, charg�e des relations avec les instances militaires, je tiens � ce que vous rassuriez M. DUBUS qui est l?auteur de ce v?u.

Le Maire de Paris est attentif au projet, dont il �tait inform� depuis quelque temps d�j�, projet d� � l?initiative du chef de l?�tat-major de l?Arm�e de terre, le g�n�ral d?arm�e Elrick IRASTORZA pour rendre hommage aux soldats morts en OPEX et non uniquement en Afghanistan, conflit qui vient d?ailleurs de faire cette semaine une 57e victime en la personne du jeune Lo�c Roperh, soldat de 1�re classe du 13e R�giment de G�nie. Je cite son nom car, trop souvent, nos soldats meurent dans une indiff�rence g�n�rale : trois lignes en bas d?une page.

Cependant, il nous �tait apparu pr�matur� et inopportun, voire incorrect d?inscrire � l?ordre du jour une demande �ventuelle pour un projet qui n?�tait pas totalement abouti et qui est encore sujet � r�flexion. La conception et l?�laboration de ce monument national sont d?abord du ressort de l?Etat.

Je rappelle que, dans une situation analogue, lors de la pr�c�dente mandature, M. le Maire de Paris avait �t� associ� � la mise en place du monument national aux morts d?Alg�rie, Tunisie, Maroc, 6 quai Branly. Au-del� des �changes d�j� r�alis�s, j?ai d�j� �t� contact�e, ainsi que le cabinet du Maire de Paris, par le g�n�ral d?arm�e THORETTE qui est cit� dans ce v?u et qui pr�side une commission ad hoc mise en place tout r�cemment.

Nous devons nous rencontrer encore tr�s prochainement.

Nos soldats sont engag�s en OPEX tr�s diverses et nous les soutenons, car elles concernent essentiellement le maintien de la paix et la d�fense des droits de l?Homme.

Oui, nous soutenons les soldats qui oeuvrent lors des OPEX � l?effort pour la pr�vention des conflits, la contention au niveau le plus bas des crises qui affectent plusieurs r�gions dans le monde, dans le respect, bien s�r, des nations concern�es, et tout autant lors d?op�rations de secours en cas de catastrophe naturelle, o� qu?elles se produisent dans le monde. Les missions, de plus en plus complexes, sont confi�es aux militaires, souvent en responsabilit� au sein de forces interarm�es, telle la FINUL au Liban. Avec les soldats de l?arm�e de m�tier, sont engag�s des r�servistes op�rationnels. N?oublions pas �galement des appel�s volontaires qui furent engag�s dans les op�rations de maintien de la paix sur les territoires de l?ex-Yougoslavie. Et nous savons le prix pay� par les hommes et les femmes au service de notre pays.

Oui, les soldats morts, assurant des missions diverses et dans des lieux dispers�s � travers le monde lors d?op�rations �chelonn�es dans le temps, devraient avoir un monument national pour qu?on ne les oublie pas, pour que l?on puisse leur rendre hommage et la Ville de Paris s?associe, bien entendu, � cet hommage.

Mais, comme vous le constatez, ce v?u est largement d�pass�. C?est pourquoi je vous demande de le retirer, car on ne peut pas voter sur une proposition sans objet.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Monsieur POZZO di BORGO, quelle est votre r�ponse � la demande de retrait ?

M. Yves POZZO di BORGO. - Merci, Madame le Maire.

J?appr�cie beaucoup toutes ces informations. Compte tenu des informations que vous avez donn�es, nous retirons �videmment le v?u.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup.

Mai 2011
Débat
Conseil municipal
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