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52 - 2011, DGRI 11 - Signature d’une convention pluriannuelle avec l’Association Internationale des Maires Francophones pour l’attribution d’une subvention. Montant : 2.003.040 euros.



Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant � l?examen du projet de d�lib�ration DGRI 11 relatif � la signature d?une convention pluriannuelle avec l?Association Internationale des Maires Francophones pour l?attribution d?une subvention de 2.003.040 euros.

J?attire votre attention, avant que nous entamions une nouvelle s�rie d?examen de d�lib�rations, sur le fait que, maintenant, � ce rythme, avec les prises de paroles pr�vues, nous terminerons aux alentours de 21 heures ce soir.

Je vous invite donc toutes et tous � �tre attentifs � vos temps de parole.

La parole est � Mme BERTRAND, pour cinq minutes.

Mme Genevi�ve BERTRAND. - Merci, Madame la Maire.

C?est un plaisir renouvel�, ann�e apr�s ann�e, de voter la subvention annuelle de la Ville de Paris � l?A.I.M.F.

Nous connaissons le r�le de plus en plus attendu de l?A.I.M.F. dans la coop�ration, qui s?approfondit et s?�largit entre les maires et responsables des capitales et m�tropoles puis, plus r�cemment, des associations nationales d?�lus locaux ayant le fran�ais en partage.

Une fois de plus, s?agissant de d�veloppement durable, il s?av�re que l?�chelon local, celui des villes, des �lus locaux, est le plus pertinent pour am�liorer la vie des habitants, qu?il s?agisse des �quipements publics, de l?eau, de l?assainissement, du gouvernement des villes, de la gestion municipale, de la formation.

L?esprit chaleureux, respectueux, constructif qui r�gne d�sormais � l?A.I.M.F., le s�rieux de son organisation et de ses m�thodes, son recours avec une �quipe d�di�e au programme de l?Union europ�enne relatif � la coop�ration et au d�veloppement, son bilan : pr�s de 600 projets r�alis� dans des villes d?Afrique, d?Asie et d?Am�rique avec, il est vrai, un financement important de la Ville de Paris et un nombre croissant de personnes concern�es (600.000 personnes en 2010, 700.000 en 2011) sont impressionnants.

Il est int�ressant de noter que la rotation des lieux de r�unions annuelles ajoute � l?appropriation de l?A.I.M.F. par les diff�rents acteurs. Un jour � Nouakchott pour le Bureau, un autre � Erevan pour l?Assembl�e g�n�rale � l?automne prochain, cela montre le souhait de chacun des pays participants, en tout cas des villes participantes, d?�tre � l??uvre dans la mobilisation des �lus locaux.

Avant d?apporter le plein soutien du groupe Centre et Ind�pendants � la signature de la convention triennale d?objectifs pour la p�riode 2011-2013 et � la reconduction d?une subvention de fonctionnement de 2.003.040 euros, je veux souligner un point, qui n?est pas une question d?air du temps, mais bien de cr�dibilit� des engagements moraux affich�s par l?A.I.M.F., celui de la place des femmes dans les responsabilit�s politiques locales.

Je sais le souhait r�guli�rement formul� par le pr�sident de l?A.I.M.F., le Maire de Paris, de favoriser l?acc�s des maires de genre f�minin au bureau de l?association.

Je souhaiterais conna�tre, si cela est possible, les �volutions qui sont intervenues, renouvellement du bureau apr�s renouvellement, sans ignorer les processus �lectoraux p�riodiquement en cours qui, �videmment, d�cident ou pas de l?�lection de femmes � la t�te des villes.

Je conclus en disant que les changements de fond, qui vont intervenir dans nombre de pays du Nord du continent africain ou d?autres pays d?Afrique sont peut-�tre une amorce de changements � venir sur ce sujet.

Je vous remercie.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Merci beaucoup, Madame BERTRAND, d?avoir pris en compte mes remarques sur le temps de parole.

M. SCHAPIRA pour vous r�pondre, y sera aussi attentif.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, au nom de la 9e Commission. - Merci, Madame la Maire.

Merci, Madame la Pr�sidente, des mots agr�ables et justes, formul�s � l?�gard de l?A.I.M.F. dont vous connaissez �videmment le fonctionnement et la mani�re dont les projets sont engag�s.

Je vous r�pondrai, parce que je suis enti�rement d?accord avec la question telle que formul�e, simplement sur la seconde partie, c?est-�-dire le r�le et le nombre de femmes qui sont dans nos instances.

On le r�p�te, c?est effectivement un r�el probl�me, nous avons r�ussi depuis quelques ann�es � ce que deux femmes soient membres de cette instance, la maire de Victoria aux Seychelles et la maire d?Antsirab�, � Madagascar.

Mais, la difficult�, c?est qu?il y a peu de maires femmes dans les villes membres de l?A.I.M.F., que ce soit d?ailleurs au Nord comme au Sud, puisqu?au Canada, � ma connaissance, au Qu�bec par exemple il n?y en a pas, en Afrique il y en a tr�s peu. C?est en Afrique qu?il y a le plus d?�lues femmes, finalement, en responsabilit�.

Malheureusement, dans les grandes villes, membres de l?A.I.M.F., il n?y a que ces deux villes, Antsirab� et Victoria.

Pour Antsirab�, c?est encore plus compliqu�, puisque, comme elle est dans l?opposition au nouveau pouvoir malgache, elle a des difficult�s � venir, mais, quand elle peut, elle vient.

C?est vrai que c?est extr�mement compliqu�, pourtant, l?A.I.M.F. comprend �videmment et souhaite un r�le pour les femmes de plus en plus important.

Quelques-unes sont �lues dans les Conseils municipaux, voire dans les mairies annexes des districts, par exemple � Bamako ou ailleurs.

Je pr�cise que l?A.I.M.F. r�dige actuellement un manuel de la gouvernance locale, dans lequel, naturellement, l?importance de l?implication des femmes sera un axe fort.

Voil� ce que je voulais dire. Je suis d�sol�, il ne peut pas y avoir plus de femmes dans le bureau, parce que c?est ainsi, h�las, mais le Maire le rappelle � chaque r�union du bureau, il faut effectivement faire en sorte que les villes d�signent des femmes pour les repr�senter.

J?ajoute qu?il y a la maire de Gen�ve, �galement, que j?avais oubli�e. Elle vient rarement. Elle est la maire de Gen�ve, mais vous savez qu?ils tournent : cette ann�e, c?est une femme, � partir du 29 mai ce sera un homme.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe, pr�sidente. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DGRI 11.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�. (2011, DGRI 11).

Mai 2011
Débat
Conseil municipal
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