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M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la 7e commission.

Nous allons examiner le v?u r�f�renc� n� 63 dans le fascicule, d�pos� par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, relatif aux suppressions de postes dans le 14e arrondissement.

La parole est � Mme Olivia POLSKI, pour une minute.

Mme Olivia POLSKI. - Je vous remercie, Monsieur le Maire.

Je ne reviendrai pas, parce que cela a �t� justement �voqu� avant sur les suppressions de postes programm�es dans l?Education nationale, les 16.000 nouvelles pour la rentr�e prochaine. Ces suppressions d�gradent les conditions d?enseignement et aggravent les situations de grande difficult� scolaire. Nous voulions attirer votre attention sur la situation des deux fermetures de classe dans le 14e arrondissement, � l?�cole �l�mentaire du 188 Al�sia et � la maternelle de l?avenue de la Sibelle.

On voulait aussi attirer l?attention sur la situation du R.A.S.E.D. dans notre arrondissement, plus particuli�rement dans la circonscription 14B, puisque, selon de nombreuses sources, il n?y a plus d?intervention en maternelle dans cette circonscription, en raison du nombre d�j� r�duit d?enseignants du R.A.S.E.D.

Globalement, en consid�rant que le nombre d?�l�ves en difficult�, ayant un besoin r�el de cette aide sp�cialis�e, n?a pas par magie diminu�, et consid�rant d?ailleurs la grande mobilisation des parents, puisqu?ils ont d�j� fait signer une p�tition par plus de 600 parents, le conseil du 14e �met le v?u que le Maire de Paris demande au recteur de l?acad�mie de Paris l?annulation de la suppression de ces postes, afin de donner aux enfants toujours plus nombreux du 14e arrondissement toutes les chances de r�ussite et d?�panouissement dans leur scolarit�.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

Madame Colombe BROSSEL, vous avez la parole.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - Merci.

L?intervention d?Olivia POLSKI, bien qu?en une minute, �tait une synth�se parfaite, �tay�e et illustr�e des cons�quences aujourd?hui des actes politiques qui sont pris par le Gouvernement et d�clin�s maintenant par chaque recteur, puisque chaque recteur a maintenant la libert� de d�cider o� il devra mettre en ?uvre la R.G.P.P.

Derri�re ces suppressions de postes - suppressions de postes, je le rappelle, alors que le nombre d?�l�ves augmente-, ce sont �videmment des enfants qui ne peuvent plus avoir acc�s � ce qui repr�sente tout de m�me un service minimum de base, � savoir : l?�ducation. Ce sont des enfants en difficult� avec leur scolarit�, qui ne peuvent plus �tre accompagn�s dans les R.A.S.E.D., vous l?avez dit. Ce sont des enfants qui se retrouvent dans des classes surcharg�es.

C?est pour cela que la mobilisation continue. Elle continue dans toute la France et elle continue � Paris.

C?est pour cela qu?un rassemblement sera organis� � l?appel des organisations syndicales et de la F.C.P.E. ce mercredi.

C?est pour cela que la nuit des �coles est organis�e par la F.C.P.E. vendredi 20 mai nationalement et vendredi 27 mai � Paris.

C?est pour cela que nous soutenons toutes ces initiatives pour qu?enfin, on arr�te de consid�rer les enfants comme une variable d?ajustement dans une politique publique de r�duction du nombre de fonctionnaires.

Vous aurez compris que je donne un avis favorable � ce v?u.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci.

Une explication de vote, Monsieur MENGUY ?

Si c?est possible de la faire en moins de 2 minutes, �a serait bien, puisqu?il est vrai qu?il y a une pr�sentation d?un v?u en 1 minute et il y a 2 minutes d?explication de vote, ce qui ne para�t pas tout � fait logique. Alors, faites-la le plus rapidement possible !

M. Jean-Baptiste MENGUY. - Croyez bien que si j?avais le pouvoir de changer le r�glement du Conseil de Paris, je changerais un paquet de choses, mais l�, cela ne d�pend pas que de moi, mais je vous fais le pari que je tiens mon temps de parole !

Nous voterons contre ce v?u pour trois raisons.

D?abord, Mme BROSSEL parle, comme d?habitude de l?augmentation des effectifs. Je tiens � rappeler que l?augmentation des effectifs sera en moyenne d?un �l�ve par �cole. Il y a 660 �coles, donc il faut quand m�me savoir relativiser les choses et raison garder.

Deux, en ce qui concerne le 14e, les effectifs vont baisser. Dans ce cadre, on ne peut pas s?�tonner que des mesures qui s?adaptent � l?�volution des effectifs soient prises par les autorit�s responsables?

Madame POLSKI, je vous ai laiss�e parler, je vous ai �cout�e avec beaucoup d?attention. La moindre des choses, c?est de faire la m�me chose en retour.

Sur les R.A.S.E.D., il ne faut pas crier au d�sert absolu dans le 14e. L?arrondissement disposera encore de 14 postes de R.A.S.E.D., 7 psychologues, 5 ma�tres E et 2 ma�tres G, en plus de l?aide personnalis�e et des stages de remise � niveau. Vous voyez que les moyens sont l�. Quand m�me, depuis 1999, � l?�poque o� Claude ALL�GRE �tait ministre de l?Education nationale, le taux moyen d?encadrement dans le 14e est rest� stable � un chiffre d?environ 26 par classe.

Enfin, je trouve regrettable qu?en ce qui concerne l?�cole, une collectivit� publique soutienne des occupations de classes et d?�coles pour des positions politiques. Je crois que l?�cole est une chose de r�publicain et la neutralit� est importante. Je trouve que la d�marche r�publicaine de soutenir ce genre d?initiative est un peu sujette � caution.

Voil�, j?ai tenu en moins de 2 minutes, Monsieur le Maire !

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Vous y viendrez, vous faites d�j� des p�titions !

Avis favorable de l?Ex�cutif.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, assortie d?un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est adopt�e. (2011, V. 130).

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