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8 - 2011, DASES 9 G - Programme d'accompagnement à la scolarité au titre de l'année 2010-2011. - Subventions à 40 associations pour leur action d'accompagnement à la scolarité. Montant total : 97.200 euros.



Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DASES 9 G : programme d'accompagnement � la scolarit� au titre de l'ann�e 2010-2011, et je donne la parole � Mme Odette CHRISTIENNE.

Mme Odette CHRISTIENNE. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Le contexte actuel du fonctionnement de l'�cole publique et des �coles priv�es sous contrat soul�ve plus que jamais le probl�me de l'acc�s au savoir et � la culture et par l� m�me, celui de la ma�trise de la lecture et de l'�criture, essentielle pour acc�der � la culture.

Ainsi nous nous f�licitons de la compl�mentarit� des missions de l'�cole et de structures souvent li�es � l'�ducation populaire, �ducation populaire revenue en gr�ce.

La volont� de favoriser l'acc�s � la culture du plus grand nombre et de d�velopper l'�ducation, condition de la citoyennet�, est traduite par l'engagement d'une grande diversit� d'acteurs et tout d'abord par ceux qui ?uvrent pour d�velopper les activit�s extrascolaires sous la responsabilit� �ducative de notre collectivit� et aussi, fort heureusement, par les acteurs associatifs parisiens qu?elle soutient.

Je voudrais souligner l'importance du programme d?accompagnement � la scolarit� au titre de l'ann�e 2010-2011 et la participation � cet effet de 40 associations que nous f�licitons pour leur efficacit�.

Le programme d�partemental mis en ?uvre par les associations diverses � la fois par leur statut et par leur taille a, au-del� du d�veloppement culturel et social des jeunes, l'objectif de soutenir les familles.

Les familles sont en grande demande d'accompagnement dans leur r�le � l'�gard de la vie scolaire de leurs enfants. Les associations se situent dans le cadre d'initiatives distinct de celui de l'institution scolaire mais compl�mentaire ; leurs actions sont con�ues en coh�rence avec les diff�rents dispositifs de lutte contre l'�chec scolaire mis en place par divers partenaires concern�s, dont l'Education nationale.

Pour souligner la pertinence des diverses interventions des associations, je voudrait insister sur l'action exemplaire que m�ne "l?Association d'�ducation populaire Charonne-R�union" en mati�re d?�ducation populaire, et tout particuli�rement en direction des plus jeunes. Cette association, situ�e dans le 20e arrondissement, a en effet d�velopp� un programme ambitieux d?accompagnement � la scolarit�. Elle contribue � la formation physique, intellectuelle et civique, en particulier par le biais des loisirs, des enfants et des adolescents. Plus classiquement, elle aide aussi aux devoirs et � l'apprentissage. Elle a ainsi acquis un r�le majeur dans la pr�vention de l'�chec scolaire. L'action de cette association est un bon exemple des missions que remplit l'ensemble des associations qui ?uvre au programme de l'accompagnement � la scolarit�.

Celui-ci b�n�ficie ainsi � 4.000 enfants chaque ann�e, dont une majorit� sont domicili�s dans des quartiers concern�s par la politique de la ville. Le dispositif s'appuie sur un fort r�seau de b�n�vole, 1.500 au total.

Ce sont des classe de CM2 et de 6e qui sont les plus concern�es. En effet, lors du passage du coll�ge, environ 50 % des jeunes accueillis sont en retard scolaire. Les actions men�es � travers ce programme s?inscrivent dans un partenariat local avec l'ensemble des structures (�coles, services sociaux...). Ce sont �galement des acteurs du dispositif de r�ussite �ducative.

Elles visent � une plus grande autonomie des enfants, au renforcement ou � la restauration de la confiance en soi, bien s�r, mais aussi dans les adultes r�f�rents, l'accompagnement des parents, l'am�lioration du lien entre les familles et l?�cole et la consolidation des apprentissages. En g�n�ral, elles pratiquent un temps d?aide aux devoirs, pr�c�d� d'un temps de go�ter, suivi d'un temps de loisirs �ducatifs. Attentives � un "vivre ensemble", elles cherchent � �largir les r�f�rences socioculturelles des enfants, leur connaissance de leur quartier et de la ville.

Pour ce faire, elles �laborent des outils tr�s cr�atifs : th��tre, r�alisation de journaux, jeux de soci�t�, enqu�tes, coins et activit�s lecture, contes, ateliers scientifiques, jardinage, sensibilisation � la citoyennet� � travers des d�bats sur la discrimination et la tol�rance, les droits de l?homme, la protection de l?environnement ou la pr�vention des conduites � risque.

La place des familles dans cette action est centrale ; beaucoup d?initiatives sont faites pour r�duire l?�cart entre la vie scolaire des enfants et les r�alit�s auxquelles sont confront�s leurs parents, probl�mes de langue, d?aisance vis-�-vis des enjeux scolaires, voire d'incompr�hension ou d?autod�valorisation en cas d'�chec scolaire des enfants, disponibilit�.

Il me para�t particuli�rement judicieux d'attribuer � ces 40 associations mettant en ?uvre ce programme d?actions un soutien financier global de 97.200 euros.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

La parole est � Mme Myriam EL KHOMRI.

Mme Myriam EL KHOMRI, au nom de la 6e Commission. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Ma coll�gue Odette CHRISTIENNE a �t� particuli�rement pr�cise sur l?ensemble des actions de ces associations de proximit�, et je tenais � l?en remercier.

C'est en effet un outil essentiel au quotidien qui est port� par le D�partement de Paris. Nous ne le faisons pas seuls mais � c�t� des actions men�es par la direction des affaires scolaires sous l'�gide de Colombe BROSSEL et �galement sous votre �gide au titre de la r�ussite �ducative.

Sachez qu'au-del� de ces 40 associations de proximit�, il faut ajouter les 27 centres sociaux et 9 autres associations de quartier qui m�nent aussi des actions de pr�vention pr�coce. L'ensemble des d�lib�rations ne sont pas vues ensemble mais au total, ce sont pr�s 300.000 euros qu?investit le D�partement de Paris dans ce cadre.

On veille �videmment � ce que l?action ne soit pas uniquement en miroir du syst�me scolaire mais offre aussi sociabilit�, plaisir de la d�couverte, de l'apprentissage, ouverture sur la ville, confiance en soi - comme l'a dit Odette CHRISTIENNE au titre du th��tre - et �galement confiance en l?adulte.

Ce dispositif est r��valu� chaque ann�e en fonction des besoins locaux avec une attention particuli�re pour les quartiers ou arrondissements d�ficitaires.

�videmment, je vous appelle tous � voter favorablement pour ce projet de d�lib�ration.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 9 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2011, DASES 9 G).

Merci.

Février 2011
Débat
Conseil général
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