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11 - 2011, Vœu déposé par le groupe PSRGA relatif aux horaires du centre de santé Marcadet (18e).



Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du v?u n� 10 G, relatif aux horaires du centre de sant� Marcadet. Il a �t� d�pos� par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s et c'est Mme Claudine BOUYGUES qui le pr�sente.

Mme Claudine BOUYGUES. - Merci beaucoup, Madame la Pr�sidente.

Je voulais effectivement attirer votre attention, au nom de

M. Daniel VAILLANT et des �lus du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s qui ont d�pos� ce v?u, sur les difficult�s d'acc�s aux soins dans le Nord-Est parisien en comparaison � l?Ouest de la Capitale.

Je voudrais parler particuli�rement du 18e arrondissement, qui rencontre une des plus faibles d�mographies m�dicales de Paris, dans la mesure o� l'arrondissement compte moins de 8 m�decins g�n�ralistes pour 10 habitants, des disparit�s qui existent entre les quartiers de l'arrondissement pour l'acc�s � l'offre de soins qui est essentiellement concentr�e sur les quartiers Montmartre et Jules-Joffrin, faisant que la porte de Clignancourt et d'Aubervilliers, voire le quartier de la Chapelle, sont vraiment consid�rablement impact�s par le manque d'offres de soins, que de plus en plus de patients sont, en raison de ces �l�ments, contraints � recourir aux urgences de l'h�pital Bichat pour des demandes de soins qui sont des soins v�ritablement primaires.

Face � tout cela, ce sont les centres de sant� qui sont, plus que jamais, un maillon essentiel dans cette offre de soins, puisqu'ils permettent de recourir � des m�decins conventionn�s en secteur 1 sans d�passement d'honoraires et d'accueillir des personnes qui b�n�ficient de la C.M.U., voire de l?A.M.E., le sujet dont nous venons de parler.

Le centre de sant� d�partemental situ� au 22, rue Marcadet a fait l'objet d'une grande r�habilitation en 2008. Aujourd'hui, on voit que ce centre est � saturation, les �quipes n'arrivent plus � r�pondre � l'urgence sociale et il n'est, accessoirement, ouvert que de 8 heures 30 � 17 heures du lundi au vendredi.

Nous demandons, � ce titre, afin de rem�dier � ces difficult�s, que le Maire de Paris prenne les dispositions n�cessaires pour �tendre les horaires de ce centre Marcadet jusqu'� 19 heures.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � M. Jean-Marie LE GUEN.

M. Jean-Marie LE GUEN. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Je remercie Claudine BOUYGUES de cette intervention tr�s importante, car elle met le doigt sur une des difficult�s que connaissent nos centres de sant� et elle nous permet, en tout cas � l'Ex�cutif, de pr�ciser ce que nous souhaitons mettre en ?uvre, car c'est bien une politique d'augmentation de l?offre de sant� que nous voulons d�velopper en mati�re de centres de sant�.

C'est pourquoi nous avons un groupe de travail du Conseil de Paris, associant toutes les sensibilit�s de notre Assembl�e, pour r�fl�chir aux probl�mes d'acc�s au soin, singuli�rement dans le Nord-Est parisien et au r�le que peuvent y jouer les centres de sant�.

Sans aller pr�cocement, nous constatons l'importance de l'ouverture par exemple des horaires, qui �videmment permettent � la fois d'accro�tre la quantit� d'offre de soins mais surtout de r�pondre d'une fa�on plus ad�quate � une demande de soins.

Je vous r�ponds triplement : d'une part, le centre Marcadet est pour nous un point fort de l'offre de sant� municipale et sociale dans le 18e arrondissement. En tant que tel, il m�rite d'�tre d�velopp� et �videmment soutenu.

Nous souhaitons d'une fa�on plus large augmenter l'offre de soins, je le pr�cise pour tous ceux qui peuvent avoir ici des doutes, nous aurons l'occasion dans ce Conseil de valider cette politique, nous souhaitons augmenter l'offre de soins des centres de sant� � Paris g�r�s ou soutenus par la Ville de Paris.

Nous souhaitons donc les moderniser, faire en sorte que le conservatisme ne soit pas un frein mais que, au contraire, le progr�s soit � l'ordre du jour pour ces centres de sant� et que, notamment, les plages horaires soient plus compatibles avec la vie de l'ensemble des Parisiens et pas simplement des horaires compatibles avec la tradition. L'�volution des modes de vie fait que l'offre de soins doit aussi s'adapter � cela.

Merci beaucoup de ce v?u que je soutiens, c'est un engagement que nous voulons prendre devant vous pour que, dans les semaines et les mois qui viennent, nous allions dans ce sens.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Monsieur POZZO di BORGO, vous avez la parole pour une explication de vote.

M. Yves POZZO di BORGO. - Nous voterons ce v?u parce qu'il est vrai qu'il y a, en ce qui concerne les services de Paris, un v�ritable conservatisme. Je ne sais pas d'o� cela vient.

Je dirai � M. LE GUEN que c?est en l?occurrence pour les centres de sant� mais, hier, j'�tais dans Paris, j'�tais effar� de voir que les jardins �taient ferm�s � 17 heures et que les familles �taient autour des jardins et ne pouvaient pas y rentrer. C'est pareil pour un tas de choses.

Il faut une sorte de r�volution culturelle au sein de la Ville de Paris pour que les fonctionnaires comprennent qu'ils sont aux services des Parisiens.

Merci, nous voterons ce v?u.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt� � l'unanimit�, je vous en remercie. (2011, V. 6 G).

Février 2011
Débat
Conseil général
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