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6 - 2011, DDEEES 29 G - Approbation et signature des marchés relatifs aux formations qualifiantes du Programme Départemental d’Aide à l’Emploi 2011.



Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l?examen du projet de d�lib�ration DDEEES 29 G concernant l?approbation et la signature des march�s relatifs aux formations qualifiantes du Programme D�partemental d?Aide � l?Emploi 2011.

La parole est � Mme Sandrine CHARNOZ, pour cinq minutes, et M. SAUTTER lui r�pondra.

Mme Sandrine CHARNOZ. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Madame la Pr�sidente, mes chers coll�gues, la d�lib�ration sur les march�s relatifs aux passerelles linguistiques vers l?emploi dans le cadre du Programme d�partemental d?aide � l?emploi marque, d?une part, l?int�r�t que nous portons � la formation comme clef de l?insertion professionnelle et vise, d?autre part, � ins�rer professionnellement ceux qui sont �loign�s de l?emploi.

Les chiffres du ch�mage sont toujours pr�occupants, m�me si le taux de ch�mage parisien est pour la premi�re fois depuis 20 ans inf�rieur � la moyenne nationale et augmente moins vite ; ce sont plus de 111.000 ch�meurs et 60.500 allocataires du R.S.A. qui n�cessitent toute notre attention.

Signe inqui�tant : la pr�carisation du march� du travail. En effet, l?offre temporaire et les contrats aid�s progressent fortement, respectivement de 16 et 50 %, et les offres d?emplois durables r�gressent.

Autre signe inqui�tant : le ch�mage de longue dur�e qui ne cesse de s?accro�tre et la concentration de forts taux de ch�mage dans nos quartiers politique de la ville, avec une augmentation de plus de 40 % l?ann�e pass�e chez les moins de 30 ans.

Dans ce contexte de crise, Paris reste mobilis�e pour l?aide au retour � l?emploi et l?insertion professionnelle, et notamment pour les plus fragiles. Paris fait de l?accompagnement la clef de vo�te de ces dispositifs et chaque ann�e, ce sont plus de 20.000 Parisiens qui retrouvent un emploi gr�ce aux nombreux dispositifs que nous d�veloppons.

La d�lib�ration qui nous est propos�e porte sur un de ces dispositifs et elle t�moigne de notre souci d?adapter les dispositifs au plus pr�s des besoins. En effet, pour obtenir un emploi comme, par exemple, homme ou femme de m�nage, la ma�trise de notre langue est demand�e par les employeurs. C?est pourquoi nous d�veloppons une offre de formation qui associe le perfectionnement en fran�ais et une formation plus technique ax�e sur un m�tier. Ces formations d�bouchent pour la plupart sur un titre reconnu par les branches professionnelles.

Les prescripteurs en sont les P�les Emploi et les missions locales, tous deux service public de l?emploi.

Ces march�s doivent permettre d?accompagner demain 693 allocataires du R.S.A. et habitants de nos quartiers politique de la ville, un tiers pour chacune de ces cat�gories.

Il leur est propos� 43 passerelles diff�rentes dans des domaines vari�s comme le service � la personne, l?h�tellerie restauration, la logistique, le nettoyage, la vente et la s�curit�.

Ce programme de formation mobilisera environ 3,4 millions d?euros sur deux ans.

Les stagiaires peuvent b�n�ficier en parall�le, suivant leurs revenus et leur �ge, d?une bourse.

Les r�sultats, pour finir, 2009 et 2010 sont encourageants et nous d�montrent que ce dispositif affiche d?excellents r�sultats, avec 46 % des stagiaires qui ont trouv� � la sortie de cette formation un emploi, dont 58 % en emploi p�renne en CDI.

A noter le retour � l?emploi des moins de 26 ans pour plus de 55 %, 43 % des ch�meurs de longue dur�e �galement ou pr�s de 50 % pour les habitants des quartiers politique de la ville.

La rapidit� du retour � l?emploi est �galement un facteur encourageant que je tenais � signaler, avec 40 % des femmes b�n�ficiaires qui ont retrouv� un emploi en moins de six mois.

Mes chers coll�gues, pour toutes ces raisons, je vous invite � voter cette d�lib�ration pour aller toujours plus loin dans l?accompagnement de ceux qui sont �loign�s de l?emploi et pour leur donner demain les outils de leur insertion professionnelle.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Chers coll�gues, pour r�pondre, la parole est � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Mme Sandrine CHARNOZ attire l?attention de notre Conseil sur une d�lib�ration qui est importante, puisqu?elle fait partie d?une politique qui, je pense, fait l?unanimit�, c?est-�-dire une politique qui vise � aider le maximum de demandeurs d?emploi � retrouver du travail.

Je voudrais dire que la politique que nous menons et qu?elle a fort bien d�crite repose sur trois principes : un principe de solidarit�, un principe de proximit� et un principe d?efficacit�.

Solidarit�, d?abord, en conjuguant divers dispositifs et les efforts de nombreux partenaires, les services de la Ville auxquels je veux rendre hommage, qu?il s?agisse des Missions locales, des Espaces insertion, des Maisons des Entreprises et de l?Emploi, et bien d?autres.

Effort des associations aussi, qui jouent un r�le tout � fait consid�rable, effort de l?�tat avec les contrats aid�s, effort de P�le Emploi, malgr� des moyens trop limit�s.

Gr�ce � ces efforts conjugu�s, pr�s de l?�quivalent d?un ch�meur sur quatre a pu retrouver de l?emploi en 2010 (pr�s de 30.000 personnes).

Principe de proximit� : c?est qu?il n?y a pas de mesure g�n�rale qui soit toute-puissante, malheureusement, mais il n?y a que l?accompagnement sur mesure, qui est fait soit par des personnels de la Ville, soit par des associations, soit par P�le Emploi. J?y ai d�j� fait allusion.

Principe d?efficacit� : les taux de retour � l?emploi sont de tr�s bonne qualit� et, dans le dispositif qui est l?objet de la d�lib�ration, puisqu?il s?agit de remettre � niveau, en fran�ais, des personnels qui sont susceptibles d?�tre embauch�s dans les services d?aide � la personne, la restauration, l?h�tellerie, la logistique, le nettoyage, la vente et la s�curit�, gr�ce � ces 43 stages, nous pensons que pr�s de la moiti� (46 % en 2010) peut retrouver un emploi.

Ce sur quoi je voudrais insister, c?est une dimension de solidarit� importante, que je partage avec Mme Olga TROSTIANSKY : un tiers des b�n�ficiaires de ces formations dites passerelles sont des allocataires du revenu de solidarit� active.

Je voudrais aussi dire que l?�conomie sociale et solidaire a contribu�, pour plus de 3.000 emplois, � ces retours au travail. C?est dire que tout le monde est mobilis� pour cette priorit� tout � fait importante, qui est de fournir de l?emploi au maximum d?hommes et de femmes.

70 % des b�n�ficiaires de ces formations sont des femmes et souvent des m�res de famille monoparentale. Tout le monde est mobilis� pour que, � Paris, il soit un peu moins difficile de retrouver du travail, malgr� la m�diocrit� de la conjoncture ambiante.

Donc, moi aussi, j?invite nos coll�gues � voter ce projet de d�lib�ration, si possible � l?unanimit�.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEEES 29 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Il est donc vot� � l?unanimit�, selon votre souhait, Monsieur SAUTTER.

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l?unanimit�. (2011, DDEEES 29 G).

Mars 2011
Débat
Conseil général
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