D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 27 novembre 2002.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 27 novembre 2002.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
Dans le contrat de s�curit� du 18e arrondissement, sign� le 20 mars 2002 par la Mairie d'arrondissement, la Pr�fecture de police et le Parquet de Paris, une fiche action intitul�e "le renforcement de l'information en direction des victimes d'infractions p�nales" pr�voit explicitement la mise en place d'une permanence d'aide aux victimes au sein du commissariat centre de l'arrondissement.
Il s'agit en premier lieu, d'offrir aux victimes un service au plus pr�s de leurs difficult�s, de leur garantir un meilleur acc�s aux droits (suivi de leur dossier, r�paration, indemnisations �ventuelles...) et par cons�quent de favoriser leur prise en charge globale.
Il s'agit en second lieu, et c'est ainsi que les choses ont �t� discut�es au cours des r�unions de travail autour du contrat de s�curit� d'arrondissement, d'apporter aux policiers une aide technique sur un sujet sensible et qui peut faire l'objet de nouvelles am�liorations apr�s celles apport�es par la mise en place de la police de proximit�. En effet, l'accueil et l'information donn�s aux victimes sont primordiales et participent � la lutte contre les sentiments d'ins�curit� et d'injustice.
Ces permanences d'aide aux victimes au sein d'un commissariat existent d�j� sur divers sites et donnent de tr�s bons r�sultats. C'est le cas � Mulhouse, Bordeaux, Bobigny, Pontoise... Il est donc tr�s int�ressant que sur ce sujet, Paris aussi fasse preuve d'innovations.
Sur la proposition d'Annick LEPETIT et des membres du groupe socialiste et radical de gauche,

Emet le v?u :

Que le Pr�fet de police autorise dans les plus brefs d�lais l'application de cette mesure.