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11 - 2001, DAEE 17 G - Programme départemental d'aide à l'emploi 2001


M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Je passe maintenant au dossier DAEE 17 G, page 5 de l'ordre du jour, relatif au Programme d�partemental d'aide � l'emploi 2001.
Deux orateurs sont inscrits : M. LE GARREC et Mme CAPELLE. Je donne la parole � M. LE GARREC pour cinq minutes, au maximum.
M. Alain LE GARREC. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Avant d'aborder le Programme d�partemental d'aide � l'emploi 2001, je voudrais signaler que nous sommes en juin 2001, que ce programme aurait du nous �tre pr�sent� en d�but d'ann�e pour que ces stages soient effectifs le plus t�t possible dans l'ann�e.
Si cela n'a pas �t� fait, c'est que de fa�on irresponsable, l'ancienne majorit� n'a pas rempli son contrat en ne votant pas le budget en temps et en heure. Depuis, la nouvelle majorit� r�sorbe ce retard � grandes enjamb�es et je l'en remercie. Je ne remercie pas l'ancienne majorit� car, pour les demandeurs d'emploi et les "R.M.istes", il y a la perte d'une ann�e.
Ce plan d�partemental, Monsieur le Pr�sident, faute de temps, reprend donc les principaux �l�ments des plans pr�c�dents en proposant 2.080 places de stage pour un budget de plus de 36 millions de francs, ce qui para�t beaucoup mais ce qui est malheureusement peu par rapport aux besoins des Parisiens, � leurs besoins extr�mement sp�cifiques.
Lors de la r�union de la 7e Commission, la semaine derni�re, il nous a �t� propos� une mise � plat de ces dispositifs par l'adjoint aux Finances et aux Affaires �conomiques, au cours du deuxi�me semestre, et je l'en remercie, d'autant que la 7e Commission y sera associ�e, comme nous l'avions demand� depuis tant d'ann�es, sans jamais l'obtenir.
Nous sommes donc, cette ann�e, dans une p�riode transitoire et je souhaite que l'ann�e prochaine, d�s janvier - je dis bien "d�s janvier" -, vous puissiez nous pr�senter un Programme d�partemental d'aide � l'emploi renouvel�.
Quelques constatations et une suggestion.
Nous assistons, aujourd'hui, � certaines difficult�s de recrutement des stagiaires. Ne faut-il pas - c'est une suggestion - s'appuyer sur les arrondissements qui, souvent, ont une connaissance bien plus grande des besoins du terrain et des demandes ?
Certaines formations doivent �tre suivies sur plusieurs stages, ce qui n'est pas possible aujourd'hui, surtout quand un certain nombre de demandeurs, de "R.M.istes" ou de chercheurs d'emploi ont des handicaps, comme celui, tr�s important, du manque de connaissance de notre langue.
Ce matin, nous parlions de d�mocratie locale. L'emploi et l'aide � l'emploi sont des exercices qui sont au c?ur de la d�mocratie locale renouvel�e. Je sais, Monsieur le Pr�sident, que votre volont� est de partir de la r�alit� du terrain pour d�finir une politique. Nous voterons donc ce plan d�partemental mais nous resterons sur notre faim et nous sommes nombreux � vouloir y travailler de fa�on � ce que, l'ann�e prochaine, nous puissions avoir un plan d�partemental, je me r�p�te, totalement renouvel�, et pour peut-�tre essayer de donner � plus de 2.300 ch�meurs ou demandeurs d'emploi une possibilit� de se recaser au niveau de l'emploi parisien.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, du Mouvement des citoyens, communiste et "Les Verts").
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LE GARREC.
Je donne la parole � Mme CAPELLE. Ce n'est pas Mme CAPELLE, c'est Mme TA�EB qui va s'exprimer.
Mme Karen TA�EB, au lieu et place de Mme Liliane CAPELLE. - Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, le Programme d�partemental d'aide � l'emploi qui est mis en place depuis 20 ans, chaque ann�e, est un programme de stages et de formations destin�s aux demandeurs d'emploi. Il permet � ces derniers de retrouver du travail en se perfectionnant ou en acqu�rant une nouvelle qualification professionnelle. De l'informatique aux nouvelles technologies en passant par la gestion, le tourisme, le commerce et l'export, 150 stages sont ainsi propos�s dans des secteurs d'activit� s�lectionn�s pour r�pondre au mieux aux sp�cificit�s du march� parisien.
Nous esp�rons grandement que les nouveaux responsables de la Municipalit� sauront, � l'avenir, donner l'ampleur requise � ce programme. C'est une demande que nous avons adress�e, d'ann�e en ann�e. Malheureusement, force est de constater pour cet exercice que les eaux sont encore tr�s basses, et m�me davantage que les ann�es pr�c�dentes. Le nombre des b�n�ficiaires a de nouveau chut� alors que les besoins sont toujours importants.
Nous avions 2.242 places dans le programme 1997, 2.594 l'an pass� et seulement 2.082 stages pour cette ann�e.
Le Programme d�partemental pour l'emploi risque de continuer � n'affecter qu'une partie infinit�simale de la population parisienne inscrite � l'A.N.P.E. C'est pourtant l� le reproche essentiel que nous lui avions toujours adress�. Nous appelons donc � un renforcement notable du nombre de stages propos�s.
Je saisis l'occasion pour dire quelques mots � propos des emplois-jeunes. La pr�c�dente Municipalit�, nous le savons, ne s'est quasiment pas impliqu�e dans ce dispositif. On peut m�me dire qu'elle l'a boud�. Non contente d'avoir �t� relativement attentiste face � la mont�e du ch�mage, l'ancienne majorit� parisienne se sera donc, en outre, �vertu�e � ren�cler devant toutes les solutions, tous les dispositifs qui n'�taient pas issus de son clan politique.
Mis � part quelques 1.250 emplois-jeunes cr��s dans l'Education nationale, les 1.900 par la Pr�fecture, c'est essentiellement aux associations que nous devons une certaine r�ussite du programme nouveaux emplois dans la Capitale, la culture et le sport ayant �t� les deux secteurs en pointe.
Au lendemain des annonces d'Elisabeth GUIGOU sur la consolidation de ce programme, alors qu'elle vient d'annoncer que seraient d�bloqu�s quelques 8 milliards de francs pour la consolidation des emplois-jeunes dans les associations et les collectivit�s locales, quelles sont les intentions de notre Municipalit� ? Allons-nous ouvrir plus largement ce dispositif qui s'est av�r� �tre un levier sans comparaison pour de nombreux jeunes ?
Quelles seront les actions de la Ville en faveur de la formation et de la professionnalisation de ces emplois ?
Comment proc�derons-nous � la validation des acquis professionnels ?
Quel effort sera enfin consenti en faveur de la pr�paration des concours de la fonction publique ?
Telles sont nos interrogations.
M. Christian SAUTTER, pr�sident, au nom de la 7e Commission. - C'est � moi qu'il revient de r�pondre aux deux intervenants ensemble et en tant qu'adjoint aux Finances et au D�veloppement �conomique, je le ferai rapidement avec une certaine solennit�.
M. LE GARREC a insist� � juste titre sur le retard tr�s dommageable pour des personnes en grande difficult�, r�sultant du fait que le budget n'avait pas �t� vot� au mois de d�cembre.
Normalement ce plan aurait d� �tre adopt� en janvier ou en f�vrier. Nous sommes en juin. C'est, me semble-t-il, une marque d'irresponsabilit�.
M. LE GARREC a aussi fort bien expliqu� que c'est un programme de qualit�, compte tenu des sommes d�pens�es, mais d'ampleur modeste.
Cela porte sur 2.082 demandeurs d'emplois dont 358 titulaires du R.M.I.
Il y aura d�j�, cette ann�e, un programme compl�mentaire de 300 places de stages cibl�es, si vous me permettez cette expression, sur les titulaires du R.M.I. C'est d�j� un pas dans la bonne direction.
Nous devrons travailler tous ensemble pour la pr�paration du budget 2002 de fa�on � avoir un programme plus ample, mieux connu et davantage tourn� vers les personnes les plus en difficult�.
De ce point de vue l�, l'Ex�cutif compte sur la 7e Commission pour en d�battre avec elle et recueillir des id�es.
En ce qui concerne les emplois-jeunes, il y avait grosso modo 800 emplois-jeunes qui avaient �t� cr��s durant les trois ou quatre ann�es pass�es. Ce sont 500 de plus qui ont d�j� �t� ajout�s au mois d'avril. Je pense, Madame TA�EB, que nous allons r�fl�chir ensemble pour voir quelles sont les actions les plus adapt�es pour les jeunes en grande difficult� de la Ville ou du D�partement de Paris.
C'est la m�me chose. Nous allons y travailler ensemble.
Je vais maintenant mettre aux voix, � main lev�e, ce projet de d�lib�ration.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DAEE 17 G).
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous en avons termin� avec l'examen des projets de d�lib�ration ayant fait l'objet d'inscriptions.

Juin 2001
Débat
Conseil général
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