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2010, DAC 38 G - Signature d'une convention d'objectifs avec l'établissement public de coopération culturelle 104 CentQuatre (19e) relative à l'attribution d'une subvention. - Montant : 4.000.000 euros.


Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DAC 38 G.

J'ai deux inscriptions : Mme Danielle FOURNIER puis M. Jean-Marie CAVADA.

Vous avez la parole, Madame FOURNIER.

Mme Danielle FOURNIER. - Merci, Madame la Pr�sidente.

Le "104" a entam� sa deuxi�me ann�e et nous sommes nombreux � attendre qu'une nouvelle direction se mette en place, qui pourra, je l?esp�re, faire du lieu un lieu vivant, un lieu dans lequel tous les Parisiens auront plaisir � aller.

Aussi cette subvention s'inscrit-elle dans la continuit� de l'aide du D�partement au fonctionnement de cet �quipement.

Nous avions vot� lors de l?avant-dernier Conseil en d�cembre une aide exceptionnelle et j'esp�re que la nouvelle �quipe pourra partir sur des bases saines et rassurantes, puisque notre vote garantit en quelque sorte l'assurance d'une subvention constante, en tout cas le montant de la premi�re ann�e d?exercice.

Cette subvention, ceci dit, est tr�s importante et je remarque que dans le cadre d'un exercice budg�taire serr�, les gros �quipements de mani�re g�n�rale voient leur subvention maintenue et que ce sont plut�t les petits �quipements et les petites structures qui voient leur subvention diminu�e.

J'aurais l'occasion d'ailleurs d'y revenir � propos d'un v?u concernant la Maison d'Europe et d'Orient en Conseil municipal.

C'est un choix que nous ne partageons pas. Je pense que les �conomies d'�chelle sont plus faciles � r�aliser dans les structures importantes.

Par exemple, la ma�trise des d�penses de gardiennage ou de chauffage, plus largement d'�nergie, permet de faire de vraies �conomies sans diminuer la part artistique, au contraire.

C'est dans cette direction que le "104" � mon avis devrait s'investir plut�t que dans la multiplication des locations commerciales et l'installation d'espaces de vente qui continuent � brouiller l'image du lieu.

Enfin, je souhaite rappeler que l'�quipe du "104" est constitu�e de salari�s qui, au quotidien, portent le projet global de l'�quipement et le concr�tisent par leurs activit�s avec �nergie et d�termination.

Je voudrais avoir l'assurance que tout sera fait pour que les emplois cr��s soient maintenus.

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

La parole est � M. Jean-Marie CAVADA.

M. Jean-Marie CAVADA. - Merci, Madame le Pr�sident. Je vais �tre tr�s rapide.

La principale question qui se pose est toujours celle de la nomination d'une nouvelle direction.

Parmi les nombreuses candidatures re�ues, une dizaine vont �tre s�lectionn�es puis �tudi�es. M. Christophe GIRARD nous a d'ailleurs indiqu� vouloir faire une large concertation avec les administrateurs, les �lus du 19e et la 9e Commission du Conseil de Paris, pr�sid�e par notre coll�gue Mme Genevi�ve BERTRAND.

De tout cela, je n'ai rien de n�gatif � redire, sinon que nous n'avons � mon avis plus droit � l'erreur vue la taille des lieux et vu le co�t de fonctionnement annuel du "104". La convention d'objectifs que nous devons approuver aujourd'hui, et que nous soutiendrons pour notre groupe d'ailleurs, atteint par exemple, vous l'avez soulign�, Madame FOURNIER, la somme de quatre millions d'euros, ce qui naturellement n'est pas rien et on peut en vous �coutant partager plusieurs de vos r�serves concernant les petites structures, en effet.

Il faudra donc que la nouvelle direction ait une vision claire � moyen et long terme des diff�rentes utilisations artistiques et sociales du "104" et qu?elle fasse �galement preuve de vraie capacit� de gestion de ce lieu, ce qui est n�cessaire, dont la taille est �videmment un atout, mais qui peut �galement s'av�rer �tre, c'est le cas, un pi�ge parfait.

Il faudra surtout que le D�partement, et j'y insiste, Madame le Pr�sident, que l?Ex�cutif fasse un choix.

Il dispose d'un certain nombre d'instruments culturels de tailles et de sites diff�rents pour sa politique culturelle. Qu'il dise clairement si il le sait maintenant la mission qu?il assigne au dirigeant du "104".

Quoi qu?il en soit, nous soutiendrons l'�tape ult�rieure, celle qui est � venir, afin d'essayer d'asseoir, dans l'espace du Nord-est parisien, un ensemble culturel et social qui ait de l'allure, une bonne activit� et soit utile � tous.

Merci.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je vous remercie.

La parole est � M. Christophe GIRARD pour vous r�pondre.

M. Christophe GIRARD, au nom de la 9e Commission. Merci beaucoup � Danielle FOURNIER et � Jean-Marie CAVADA. Comme tous les deux sont membres du Conseil d'administration, ils ont activement particip� et vot� d?ailleurs le nouveau cahier des charges que nous avons �tabli pour le "104" lors d?un pr�c�dent Conseil d?administration.

Ensuite, comme ils l?ont vu dans leur agenda, ils ont avec moi un rendez-vous, une r�union de travail pour regarder de plus pr�s les candidatures, tout comme la pr�sidente de la 9e Commission, Mme Genevi�ve BERTRAND, a �galement rendez-vous avec moi pour regarder quels sont les premiers choix.

Je vous vois individuellement, c'est beaucoup plus efficace.

Ensuite, je suis �videmment tout � fait d'accord sur l'obligation que l'argent public conf�re aux �lus et � l?Ex�cutif, lorsqu'ils prennent des d�cisions budg�taires, et en effet nous n'avons avec l'argent public jamais le droit � l'erreur. Si seulement l'Etat pouvait nous entendre et s'appliquer ce m�me discours � lui-m�me, on ferait beaucoup d'�conomies au plus haut niveau, au sommet de l'Etat, me semble-t-il, et partout dans les Minist�res.

Alors, sur les petites structures, je partage tout � fait l'analyse de Mme FOURNIER, c'est en effet l� qu'il faut �tre tr�s prudent. C'est en effet l� qu'il y a � la fois un vivier d'exp�rimentation, un vivier d'essai, de d�mesure, de prise de risque, et ces petites structures ont besoin d'�tre soutenues de fa�on attentive.

Alors, l'effort qui est demand� aux grandes structures d'une fa�on g�n�rale est de faire une �conomie d'environ 1,5 % et il est vrai qu'une seule structure importante, mais qui est un lieu d'excellence en particulier, le Th��tre de la Ville verra une sorte de rectificatif puisque nous avions bloqu� la subvention depuis plusieurs exercices.

D?une fa�on g�n�rale, les grands �tablissements qui ont des charges fixes lourdes voient leurs charges augmenter, une sorte de rouleau compresseur et qu'en effet sans r�actualisation de la subvention, ce sont des baisses qu'ils enregistrent.

Nous demandons � chacun de faire des efforts, et les grosses structures font aussi, contrairement � ce qu?il para�t, des efforts pour mieux g�rer.

Vos messages sont entendus, vous �tes tous les deux, Madame FOURNIER et Monsieur CAVADA, partie prenante, et j'appr�cie que vous vous sentiez concern�s et responsables avec moi dans ce Conseil d'administration pour l?avenir du "104".

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 38 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DAC 38 G).

Mars 2010
Débat
Conseil général
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