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35 - 2004, DLH 11 - Autorisation à M. le Maire de Paris de déposer une demande de permis de démolir portant sur l'immeuble communal sis 152, rue de Crimée, 1, rue de Thionville (19e)


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DLH 11 relatif � une demande de permis de d�molir portant sur l'immeuble communal sis 152, rue de Crim�e, 1, rue de Thionville dans le 19e.
Mme BARANDA a souhait� intervenir et M. MANO va lui r�pondre.
Un peu de concision des deux c�t�s sera parfait.
Mme Violette BARANDA. - Merci, Monsieur le Maire.
Mes chers coll�gues. On nous demande de nous prononcer sur la d�molition d'un immeuble au 152, rue de Crim�e et 1, rue de Thionville. Il s'agit d'un immeuble compos� de quatre b�timents avec une fa�ade sur rue. Il est situ� dans un �lot 1, rue Evette et 2-6, rue de Colmar, d'une surface de 2.500 m�tres carr�s. Cette surface �tait r�serv�e soit � un �quipement, soit � une r�serve pour espaces verts.
Il se trouve que les habitants du secteur ont demand�, au moment de la consultation du P.L.U., de favoriser l'implantation d'un lieu de vie innovant pour personnes �g�es � cet endroit. Le 19e, en effet, compte 5,7 % de personnes �g�es de plus de 75 ans dont 1,8 % de plus de 85 ans. Les besoins en termes de structures d'h�bergement y sont importants. Si l'arrondissement compte 9 r�sidences appartements publiques pour un total de 299 places, il ne dispose que de 6 maisons de retraite priv�es, dont 4 d'entre elles ne sont pas m�dicalis�es. Au total, cet arrondissement ne compte que 133 places m�dicalis�es, soit un taux de 13,47 pour 1.000 personnes �g�es de plus de 75 ans.
Une fois n'est pas coutume, Jean-Fran�ois BLET et M. Roger MADEC sont favorables � la d�molition des immeubles et � la mise en place d'un tel projet. Ils sont �galement d'accord pour que la r�serve verte voit le jour sur le terrain du C.P.C.U. Les habitants ont donc la volont� de cr�er une structure innovante qui prenne en compte au mieux les besoins et les attentes des personnes �g�es afin de leur assurer une retraite digne, une qualit� de vie la plus grande possible.
L'inscription de ce lieu de vie dans le quartier est pens�e en fonction de ce principe fondamental. Il nous appara�t important de r�server la totalit� du terrain, soit 2.500 m�tres carr�s pour que ce projet ambitieux voit le jour. Celui-ci pr�voit de faire cohabiter une cr�che, un jardin, une laverie, un caf�, une cour, des terrasses, des logements qui, soulignons-le, seront un apport financier pour le projet.
Nous voulons une structure � �chelle humaine, de petite capacit�, de type familial. Nous ambitionnons un projet exemplaire. Nous voulons prendre le meilleur de ce qui existe, l'inscrire dans ce quartier et nous voulons �viter le plus possible de d�raciner les personnes �g�es de ce secteur. Nous devons penser ce lieu comme on aimerait qu'il soit si nous devions y aller.
Nous vous demandons pour une fois, Monsieur le Maire, de ne pas morceler le terrain et d'�couter la sagesse de ceux qui nous ont �lus car, n'oubliez pas, ils eurent aussi la sagesse en leur temps de nous aider � modifier structurellement le 19e en se battant contre "l'axe rouge", en se battant pour qu'un grand jardin apparaisse et que des �quipements de proximit� voient le jour.
Aujourd'hui, ils ont la volont� de mener � bien un tel projet. Pour cela, nous devons racheter la totalit� de la parcelle et ne pas accepter son morcellement afin qu'une v�ritable op�ration d'am�nagement de cet �lot voit le jour pour l'int�r�t g�n�ral.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BARANDA.
M. MANO doit r�pondre avec le soutien amical de Mme HOFFMAN-RISPAL. Il s'agit d'un permis de d�molir.
Vous avez la parole.
M. Jean-Yves MANO, adjoint, au nom de la 8e Commission. - J'�coutais les propositions de Mme BARANDA mais, en m�me temps, je voudrais tenter de la ramener � la raison. Pour le moment, il ne s'agit que du permis de d�molir. Et tout le monde comprendra qu'il est utile, indispensable et n�cessaire de d'abord lib�rer des espaces pour �laborer demain des projets plus globaux. Des projets qui, au d�part �taient �ventuellement pr�vus comme des espaces verts mais qui, suite � une demande unanime des �lus du 19e, ont �volu� !
Oui, je dis bien une demande unanime des �lus du 19e qui voulaient un projet beaucoup plus global d'�quipements, y compris pour les personnes �g�es.
Pour ma part, j'y vois un inconv�nient. Mais en revenant strictement � la d�lib�ration qui nous est propos�e, je demanderai simplement � notre Assembl�e de voter le permis de d�molir. Le projet d'�quipement fera ult�rieurement l'objet d'une d�lib�ration.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur MANO.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DLH 11.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DLH 11).

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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