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11 - I - Question d'actualité posée par M. PERNIN, au nom du groupe U.D.F., à M. le Maire de Paris relative à la mise en place des bateaux-bus et de leur mode d'utilisation


M. LE MAIRE DE PARIS. - Si M. PERNIN le veut bien, nous commen�ons par sa question d'actualit�.
Vous avez la parole, Monsieur PERNIN.
M. Jean-Fran�ois PERNIN. - Merci, Monsieur le Maire.
La mise en place des bateaux-bus, puis leur mode d'utilisation sont des objectifs de plus en plus ambitieux.
Ce moyen de d�placement pourrait en effet remplacer avantageusement les cars dans le centre parisien, contribuant ainsi � lutter avec efficacit� contre la pollution et les engorgements automobiles.
Je souhaiterais donc que nous soient transmises les statistiques de fr�quentation des bateaux bus sur les cinq derni�res ann�es, ainsi que le plan de d�veloppement des lignes fluviales. Pour favoriser l'usage de ce mode de transport non polluant que le groupe U.D.F. demande depuis longtemps, nous vous proposons, Monsieur le Maire, de l'int�grer compl�tement dans le r�seau de d�placement public, et nous vous demandons d'engager les mesures permettant l'acc�s de ce mode de transport avec la Carte orange. Merci.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci d'avoir respect� votre temps de parole.
La parole est � M. BAUPIN, qui va respecter son temps de parole, aussi.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Comme toujours !
Monsieur PERNIN, je voudrais vous dire que nous sommes �videmment d'accord avec votre question d'actualit�, d'autant qu'elle a fait l'objet d'une d�lib�ration au Conseil de Paris des 22 et 23 septembre 2003. En effet, la Ville de Paris avec l'Association des maires d'Ile-de-France et notamment son pr�sident - M. PERNES et le Pr�sident de la commission charg� de ces questions, M. SANTINI, deux personnes que vous connaissez bien, je crois - travaillent ardemment � la mise en ?uvre d'une ligne r�guli�re sur la Seine de bateaux-bus dont le nom sera � trouver puisque le terme de "bateau bus" en tant que tel a d�j� �t� attribu� � une autre activit�s qui est plut�t tourn�e en direction des touristes. C'est donc bien une ligne r�guli�re que nous voulons r�aliser sur l'ensemble du bief de la Seine, qui permette d'aller de Suresnes, � l'Ouest, au pont � l'Anglais, � Vitry et � Saint-Maurice � l'Est, donc vraiment une ligne int�grale.
L'APUR a d'ores et d�j� men� une �tude afin d'identifier les escales potentielle de cette ligne, de fa�on � ce qu'elle desserve des p�les d'attractivit� et d'intermodalit� en direction des transports collectifs. 35 escales potentielles ont �t� identifi�es, ce qui ne signifie pas pour autant que cette ligne aura 35 arr�ts puisque c'est pour l'instant un potentiel. Une �tude de faisabilit� plus compl�te est donc en cours. Ce travail est men� notamment avec, �videmment, le Port autonome mais aussi avec le S.T.I.F., et je reste prudent, qui pour l'instant a donn� son accord pour �tudier avec nous cette ligne. Elle s'int�gre donc bien au dispositif global de transport collectif francilien.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup.
Oui, Monsieur PERNIN, souhaitez-vous intervenir ?
M. Jean-Fran�ois PERNIN. - A propos de la Carte orange, il n'y a pas de r�ponse.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Je n'ai pas le droit de redonner la parole � M. BAUPIN. J'ai cru entendre : "C'est ce que cela veut dire". Voil� un suivi sur lequel nous convergeons dans nos recherches, semble-t-il. Je vous invite donc, Monsieur PERNIN et Monsieur BAUPIN, � poursuivre votre recherche de convergence.

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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