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140 - Vœu déposé par M. Philippe GOUJON, Mmes Dominique BAUD, Jeanne CHABAUD, Joëlle CHÉRIOUX de SOULTRAIT, Hélène MACÉ de LÉPINAY, Cécile RENSON et les membres du groupe U.M.P. relatif à l'aménagement de la piste cyclable "Montparnasse-Bir-Hakeim" sur les boulevards de Grenelle et Garibaldi


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Monsieur GOUJON, nous avions anticip� en faisant l'impasse sur le v?u n� 40 que vous avez d�pos�. Nous y revenons puisque vous �tes parmi nous.
Je vous donne la parole.
M. Philippe GOUJON. - Pendant deux semaines, de nombreux riverains et commer�ants...
(Mouvements divers dans l'h�micycle).
Il y a une p�tition sign�e par plus de 3.000 personnes que nous avons envoy�e au Maire de Paris, mais ici on se demande quels sont les circuits myst�rieux du courrier.
Pendant deux semaines, de nombreux riverains et commer�ants des boulevards de Grenelle et Garibaldi...
(Mouvements divers dans l'h�micycle).
J'esp�re que les rires seront au B.M.O. �galement... Ce sera tr�s instructif pour eux de voir comment les �lus du groupe "Les Verts" les consid�rent.
Soutenus par les �lus U.M.P. du 15e arrondissement, les commer�ants et les riverains se sont oppos�s � la r�alisation de la piste cyclable Montparnasse Bir-Hakeim. Il faut imaginer l'exasp�ration de ces riverains et de ces commer�ants pour qu'ils occupent pendant pr�s de quinze jours la voie publique. Ce n'est s�rement pas de gaiet� de c?ur. Cette manifestation n'avait d'ailleurs d'autre sens que de demander au Maire de Paris, puisque aucun autre moyen n'y avait r�ussi, de renoncer au trac� de cette piste cyclable, arr�t� unilat�ralement par la Mairie centrale, pour ne pas dire par M. BAUPIN, de r�clamer une v�ritable concertation sur ce projet avec les �lus, les commer�ants, les associations, les riverains et les conseils de quartier. La r�ponse de la Mairie centrale a �t� brutale : passage en force et d�p�t de plainte. Dr�le de m�thode de concertation � laquelle se r�f�rait tout � l'heure M. BAUPIN.
Bien s�r que nous sommes, et je le dis de fa�on tr�s claire, favorables aux pistes cyclables... mais ces ricanements sont tout � fait d�plac�s. C'est inadmissible, lorsque nous �voquons nos positions, d'entendre ricaner M. BAUPIN qui, �videmment, nous le savons tous, est irresponsable. Cela ne m'�tonne donc pas, mais c'est quand m�me assez odieux.
D'ailleurs, ils sont tellement favorables aux pistes cyclables, et nous-m�mes, que les riverains et les commer�ants ont inaugur� samedi dernier une piste cyclable virtuelle avenue de Suffren au milieu d'une centaine d'entre eux. C'�tait la journ�e du v�lo et cela nous paraissait int�ressant de soutenir cette initiative.
Si nous nous sommes oppos�s � cette piste cyclable, c'est pour plusieurs raisons techniques et seulement techniques : l'absence de consultation des acteurs locaux du 15e, �lus, associations, conseils de quartier, commer�ants et riverains ; la r�duction de la circulation � une file avec le risque de g�n�rer des embouteillages et d'augmenter la pollution atmosph�rique, ce qui me semble tout � fait contradictoire avec l'objectif affich� ; perturbation de l'activit� commerciale ; difficult�s pour les livraisons : il y a de tr�s lourdes livraisons sur cet itin�raire et on se demande comment elles vont se r�aliser ; et des r�serves �mises aussi concernant les transports de fonds pour les banques situ�es sur cet itin�raire ; les acc�s d'urgence pour les secours et l'arr�t de bus s�par� du trottoir par une piste cyclable, ce qui nous a �t� signal� par un ensemble de personnes �g�es ou handicap�es comme assez dangereux.
Dans un esprit constructif, nous avons propos�, enfin, depuis des mois deux solutions alternatives qui permettaient de r�gler en partie les probl�mes �voqu�s ci-dessus : soit sur le terre-plein central, soit du c�t� du terre-plein central, soit avenue de Suffren, c�t� 15e. Je le pr�cise pour M. BAUPIN, il n'est pas question de nous engager pour un autre arrondissement. Nous nous sommes fortement mobilis�s. Nous avons nous-m�mes organis� ce qu'aurait d� organiser la Mairie centrale : des r�unions d'information pour les commer�ants et les riverains. Nous avons convoqu� de fa�on exceptionnelle les conseils de quartier concern�s, r�dig� des v?ux, des questions au Maire de Paris, une p�tition qui a recueilli plus de 3.000 signatures. D'ailleurs, les deux conseils de quartier ont adopt� des v?ux exigeant une concertation, et c'est la raison pour laquelle notre groupe demande au Maire d'ordonner la suspension des travaux et d'organiser, enfin, la concertation n�cessaire sur ce projet qui doit correspondre aux attentes des habitants.
Afin de r�tablir un climat de confiance, le groupe U.M.P. souhaite que la Ville retire sa plainte contre les �lus, ce qui est quand m�me assez rare, et contre les manifestants, ce qu'a d'ailleurs confirm� le vote d'un conseil de quartier qui a propos� un v?u vot� � l'unanimit� pour que la Mairie retire sa plainte...
Oui, je sais, les conseils de quartier n'ont aucune importance. Comme le reste, il n'y a que vous qui avez de l'importance, Monsieur BAUPIN, ici et vous �tes seul � prendre les d�cisions dans votre bureau. On le sait !
Nous demandons au Maire de Paris de prescrire une �tude des reports de circulation cons�cutifs � la suppression des files de circulation, parce qu'il n'y a eu aucune �tude de circulation, et des cons�quences de l'implantation de la piste cyclable sur le chiffre d'affaires des commer�ants.
Enfin, et je vous adresse en leur nom, Monsieur BAUPIN, une invitation que nous vous avons d�j� adress�e sur le terrain, mais c'est vrai que vous nous avez dit que votre emploi du temps �tait trop charg�, je n'en doute pas. Je la r�it�re n�anmoins en leur nom pour que vous puissiez accepter l'invitation des conseils de quartier Dupleix/Motte-Picquet et Cambronne/Garibaldi qui vont se r�unir � nouveau le 9 juin prochain pour �voquer, entre autres sujets, le trac� de la piste cyclable. Soyez s�r qu'ils vous feront le meilleur accueil !
Je vous remercie.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GOUJON.
Pour vous r�pondre, la parole est � M. Denis BAUPIN.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Nous avons d�j� eu ce d�bat avec M. GOUJON puisque lui et ses amis avaient rempli la salle lors de la r�union sur la rue du Commerce que nous avons tenue en mairie du 15e arrondissement avec Anne HIDALGO et le maire de l'arrondissement, dont je note d'ailleurs qu'il n'est pas signataire de votre v?u. Vous aviez rempli la salle pour discuter de cette piste cyclable plut�t que du sujet � l'ordre du jour.
Je vais d'abord r�pondre sur la concertation pour vous rappeler, comme je l'ai rappel� � cette occasion, que cette piste cyclable a l'objet d'une discussion en comit� de pilotage v�los, qu'elle a ensuite �t� pr�sent�e par la section territoriale de voirie au Maire du 15e arrondissement le 30 juin 2003, que j'en ai ensuite discut� avec le Maire du 15e arrondissement dans mon bureau le 4 septembre 2003, qu'il y a eu une �tude des propositions alternatives propos�es par le maire du 15e, que la section territoriale de voirie est venue au conseil de quartier Pasteur-Montparnasse le 9 octobre 2003, au conseil de quartier Dupleix - La Motte Picquet le 10 octobre 2003, au conseil de quartier Cambronne-Garibaldi le 21 octobre 2003, au conseil de quartier Dupleix - La Motte Picquet le 23 janvier 2004, et qu'ensuite des r�unions ont eu lieu avec les commer�ants du march�, dont une r�union sur place avec Anne HIDALGO et moi-m�me le 17 d�cembre 2003, que par ailleurs ce projet est inscrit dans le contrat R�seau vert sign� avec la R�gion Ile-de-France. Vous le noterez, il y a eu beaucoup de discussions, beaucoup de concertations en ce qui concerne cette piste cyclable, et des am�liorations ont �t� apport�es, notamment dans nos discussions avec les commer�ants du march�.
Mais il est vrai que, selon vous, la concertation, cela voudrait dire l'immobilisme et ne rien faire. Non, Monsieur GOUJON. Nous comptons faire cette piste cyclable.
En ce qui concerne la r�union � laquelle vous voulez m'inviter demain soir, d�sol�, je ne suis en effet pas disponible. Mes soir�es sont d�j� largement remplies par d'autres activit�s, notamment en cette p�riode �lectorale. En l'occurrence, nous avons d�j� pr�sent� ce projet dans ce conseil de quartier. Nous l'avons �tudi�, nous avons entendu les remarques d'un certain nombre de riverains, mais aussi beaucoup de remarques favorables d'autres riverains.
En ce qui concerne la pertinence de cette piste cyclable, vous avez avanc� un certain nombre de questions auxquelles vous avez d�j� eu les r�ponses � de nombreuses reprises en ce qui concerne les livraisons, le transport de fonds, les v�hicules d'urgence. Je veux vous confirmer qu'il n'y aura pas de suppression d'aire de livraison et, au contraire, que nous allons les augmenter, que les transports de fond se feront �videmment en conformit� avec la loi, et qu'en ce qui concerne les v�hicules d'urgence, ce projet a �t� valid� par la Pr�fecture de police et par la Brigade des sapeurs-pompiers.
M. Philippe GOUJON. - Ce n'est pas ce qu'elle a fait de mieux !
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Mais vous vous adresserez � la Pr�fecture de police et � la Brigade des sapeurs-pompiers. Si vous savez mieux qu'eux ce qu'il faut faire pour la s�curit� de Paris, ils ne devraient pas se priver de vos conseils puisque vous semblez �tre particuli�rement pertinent sur ces questions, et on va y revenir dans un instant, en mati�re de respect de la r�glementation.
En ce qui concerne les �tudes de circulation, contrairement � ce que vous pensez, il y a eu des �tudes qui ont �t� men�es en ce qui concerne les reports de circulation qui d�montrent que ceux-ci sont marginaux, � part quelques reports sur l'avenue de Suffren, ch�re � votre c?ur.
Les deux autres projets alternatifs que vous avez propos�s ont bien �videmment �t� �tudi�s par les services. La proposition de passer � proximit� du terre-plein central supprimerait 500 places de stationnement. Nous n'avons pas estim�, dans ce quartier particuli�rement commer�ant, qu'il �tait pertinent de supprimer 500 places de stationnement, et nous privil�gions plut�t la suppression d'une file de circulation.
En ce qui concerne le d�placement de la piste cyclable sur l'avenue de Suffren, nous n'y sommes pas favorables parce que nous pensons que les cyclistes, comme les automobilistes, comme les pi�tons, comme les usagers des transports collectifs doivent pouvoir passer sur les axes les plus importants de la Ville, notamment sur ces boulevards qui sont les plus commer�ants. Les cyclistes n'ont donc pas � faire des d�tours, comme vous voudriez leur imposer, alors qu'eux-m�mes doivent circuler avec leur seule force physique. Mais si vous pensez que c'est si proche, vous allez voir qu'une partie de la circulation automobile va passer sur l'avenue de Suffren, et que ces automobilistes qui, eux, n'ont � faire aucun effort pour faire avancer leur voiture, peuvent sans doute se d�tourner. Finalement, peut-�tre devrions-nous supprimer la circulation automobile sur ces boulevards !
Enfin, je voudrais revenir, Monsieur GOUJON, sur votre r�quisitoire contre la plainte d�pos�e par la Ville de Paris. Alors l�, je suis stup�fait ! Qui vous entend ici � chaque Conseil de Paris pourfendre les d�linquants ? Votre Gouvernement poursuit les syndicalistes, les sans-papiers, les sans-logis ! Vous avez "embastill�" Jos� BOV� pendant dix mois ! Vous menacez No�l MAM�RE de sanction ! Et pour vous-m�me et vos amis, vous demandez des passe-droits !
Quand on prend ses responsabilit�s, on doit les assumer jusqu'au bout. Ne demandez pas de passe-droit. Pour la Ville, c'est 25.000 euros qu'a co�t� le fait que les entreprises mobilis�es n'ont pas pu avancer sur les chantiers. De fait, assumez vos responsabilit�s ! Au lieu de nous donner syst�matiquement des le�ons en mati�re de respect du droit et de tol�rance z�ro, je crois que les �lus doivent �tre les premiers � respecter la loi. Ils doivent �tre des mod�les et pas, comme vous l'avez fait, se comporter en sauvageon en bloquant un chantier.
Pour conclure et pour vous montrer mon sens du compromis et de ma volont� d'aboutir, puisque vous semblez tellement souhaiter qu'une piste cyclable soit mise en place avenue de Suffren, je vais demander au Comit� technique v�los d'�tudier la mise en place d'une piste cyclable suppl�mentaire, en plus de celle de Garibaldi et de Grenelle, sur l'avenue de Suffren puisque vous semblez penser que c'est un parcours particuli�rement pertinent ! Ainsi, nous verrons bien si vous �tes r�ellement pour, comme vous le pr�tendez, les pistes cyclables, sauf quand elles sont chez vous, ou si vous �tes contre.
En tout cas, je peux vous l'assurer, comme je l'assure � l'ensemble des �lus du 15e arrondissement et aux habitants du 15e qui m'ont demand� de ne pas c�der face au conservatisme : cette piste cyclable sur Garibaldi/Grenelle, nous allons la faire !
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Les Verts", socialiste et radical de gauche, du Mouvement r�publicain et citoyen et communiste).
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.
Avant de passer au vote, une explication de vote par le groupe socialiste.
Monsieur Claude DARGENT, vous avez la parole.
M. Claude DARGENT. - Merci, Monsieur le Maire.
Le v?u qui nous est pr�sent�e ici, par le groupe U.M.P., est � maints �gards tout � fait curieux.
Il a �t� d�cid� effectivement la cr�ation d'une piste cyclable au terme d'un processus de concertation qu'a rappel� � l'instant M. BAUPIN. Et l�, M. GOUJON et quelques-uns de ses coll�gues voudraient que nous revenions sur cette d�cision. Il n'y a aucun �l�ment nouveau qui justifie ce fait. Ce ne sont pas M. GOUJON - et nous �tions pr�sents sur les lieux -, les quelques commer�ants et les quelques riverains (souvent d'ailleurs pas des riverains mais des gens venus d'autres arrondissements) que vous aviez convoqu�s sur place qui vont nous faire revenir sur une mesure de cet ordre.
On a entendu votre d�fense. Vous �tes soi-disant favorable aux pistes cyclables. Bonne nouvelle ! Il va falloir que vous nous expliquiez � ce moment-l� comment, alors que vous �tes au pouvoir par l'interm�diaire de la m�me majorit� dans le 15e depuis 1977, on a en tout et pour tout dans cet arrondissement - le plus grand de Paris - que quelques centaines de m�tres de pistes cyclables. Et encore, tout � fait en p�riph�rie.
Si Paris a la droite la plus archa�que de France - ce que je croix volontiers -, le 15e a clairement la droite la plus archa�que de Paris sur ce plan comme sur d'autres.
En l'occurrence, sur cette question, le groupe socialiste et radical de gauche votera �videmment contre ce v?u que propose le groupe U.M.P.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je rappelle le principe des explications de vote : une minute pour donner ces explications.
Celles du groupe "Les Verts", M. Christophe NAJDOVSKI.
Puis, pour le groupe communiste, M. Jean VUILLERMOZ.
M. Christophe NAJDOVSKI. - Merci, Monsieur le Maire.
J'essaierai donc en une minute de m'en tenir � une explication rapide en disant qu'il y a loin de la coupe aux l�vres : il y a un gouffre entre le discours et les actes.
Les discours sont : nous ne sommes pas contre les pistes cyclables, au contraire nous sommes pour. Je me souviens m�me d'une tribune de l'U.M.P. dans le journal "A Paris" reprochant � la Municipalit� de ne pas en faire assez en mati�re de pistes cyclables. Par contre, quand il faut passer aux actes, tous les moyens sont bons pour que les am�nagements en faveur des v�los soient bloqu�s.
Vous avez cit�, Monsieur GOUJON, hier, l'exemple du boulevard de Picpus. Ce projet a �t� lanc� sous l'ancienne mandature et repris sous l'actuelle. Sous l'ancienne mandature, votre majorit� soutenait ce projet. Aujourd'hui, parce que vous �tes dans l'opposition, vous �tes contre.
Sachez qu'il y a eu �galement une concertation, y compris dans le bureau de M. BAUPIN, avec les associations de riverains et des commer�ants. Je peux vous dire que la Municipalit� actuelle concerte beaucoup plus sur les pistes cyclables que la municipalit� pr�c�dente.
Pour terminer et pour m'en tenir � l'explication de vote, bien �videmment nous voterons contre ce v?u. Et sachez que vous avez, Monsieur le Maire, notre plein et entier soutien en mati�re de politique du v�lo � Paris.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � M. Jean VUILLERMOZ, pour le groupe communiste.
M. Jean VUILLERMOZ. - Merci, Monsieur le Maire.
Evidemment, par rapport � ce v?u nous votons contre mais ce n'est pas par rapport � cela. J'ai un doute, je vous le dis, Monsieur BAUPIN, sur le fait de mettre des sanctions ou que la Ville intervienne de fa�on judiciaire par rapport � un emp�chement de chantier. Je vous dis pourquoi.
Parce qu'il me semble que, dans notre pass�, il n'y a pas si longtemps que cela, un certain nombre d'entre nous avons aussi frein� l'activit� de chantiers : que ce soit des maires d'arrondissement que je connais, ou moi, ou des gens de votre groupe dans mon arrondissement. Nous avons particip� � un certain nombre d'initiatives de m�contentement par rapport � une situation. Mais il n'y a pas de bonnes raisons ou de mauvaises raisons. Lorsque quelqu'un n'est pas satisfait, il exprime son insatisfaction. C'est l'expression quelque part d'une insatisfaction.
Je ne d�fends ici personne, notamment pas le refus de faire une piste cyclable ; ce n'est pas du tout mon propos. Mon propos est de penser que, quelques fois, le m�contentement s'exprime quand on pense que l'on n'a pas �t� suffisamment entendu.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Madame de FRESQUET, vous avez la parole pour le groupe U.D.F.
Mme Elisabeth de FRESQUET. - Merci, Monsieur le Maire.
Comme le groupe U.M.P., je ne peux que regretter, �tant habitante du 15e arrondissement, la fa�on dont a �t� con�ue, envisag�e cette piste cyclable. C'est vrai que les riverains, les commer�ants ont �t� assez peu consult�s. Ou en tout cas dans des endroits peu publics puisqu'il semblerait que ce soit dans votre bureau, Monsieur BAUPIN.
En revanche, je reconnais que cette piste cyclable existe, elle est l�. Je souhaite que pour les prochaines, la concertation soit r�elle avec les �lus, les commer�ants, les habitants. Et je rejoindrai notre coll�gue, Jean VUILLERMOZ, pour vous demander de faire preuve de compr�hension parce que, parfois, lorsqu'on a un sujet qui nous tient � c?ur, on va un peu au-del� de ce que l'on souhaiterait faire.
Je vais donc dire que le groupe U.D.F. s'abstiendra sur ce v?u.
Merci.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Monsieur BAUPIN, souhaitez-vous rajouter quelque chose ? Je pensais comme vous que l'esprit de No�l MAM�RE devait planer quelque part au-dessus de votre t�te.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - No�l MAM�RE assumera ses responsabilit�s.
J'ai envie de r�pondre � M. VUILLERMOZ que lorsque nous avions bloqu� les chantiers, nous �tions pr�ts � en assumer les cons�quences. En tout �tat de cause, nous n'avons jamais demand� de passe-droit en Conseil de Paris en profitant de notre statut pour �viter de subir les cons�quences de nos actes.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 40 d�pos�e par le groupe U.M.P.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u n� 40 est repouss�e.

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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