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159 - 2004, ASES 34 - Attribution d'une subvention d'équipement de 18.635 euros et d'une subvention de fonctionnement de 40.074 euros à l'association "Conseils de familles (10e) pour la création d'un lieu d'accueil et d'entraide pour les parents de jeunes enfants dans le 12e arrondissement


M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Nous passons maintenant au projet de d�lib�ration ASES 34 relatif � l'attribution d'une subvention d'�quipement et d'une subvention de fonctionnement � l'association Conseils de familles.
La parole est � Mme RENSON.
Mme C�cile RENSON. - Merci, Monsieur le Maire.
Bien s�r, nous approuvons totalement la cr�ation de lieux d'accueil et d'entraide pour les parents de jeunes enfants et l'exemple type est la maison verte du 15e arrondissement cr��e il y a 20 ans � l'initiative de Fran�oise Dolto. La Ville de Paris met les locaux � disposition et la Caisse d'allocations familiales contribue au fonctionnement. Les psychologues et p�dopsychiatres sont b�n�voles. Ainsi, le co�t de fonctionnement est minime. Je sugg�re que l'on prenne les maisons vertes comme mod�le pour toutes ces cr�ations.
Par ailleurs, s'agissant d'aide aux familles, malgr� les v?ux du groupe U.M.P. de f�vrier et de mars vous demandant de maintenir l'allocation Paris Petite Enfance pour les 4.700 familles qui en b�n�ficient, ou qui en b�n�ficiaient, pour la garde de leur enfant par une assistante maternelle ou en garde � domicile, vous avez supprim� cette allocation, sans la faire voter au Conseil, et vous n'avez pas organis� la cons�cration de son budget au m�me poste de garde d'enfants, en compl�ment de la P.A.J.E. (Prestation d'accueil du jeune enfant). Nous demandons que la totalit� du budget de l'APPE soit consacr�e, comme sous la mandature pr�c�dente, � la garde d'enfants personnalis�e. Et malgr� les d�n�gations de Mme TROSTIANSKY qui, pour la premi�re fois dans la presse, fait �tat de la suppression de l'Allocation "Paris Petit Enfant".
Je vous remercie.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme TROSTIANSKY.
Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe. - Monsieur le Maire, je suis heureuse que l'U.M.P. approuve ce projet. Je ne suis pas tout � fait certaine qu'elle en ai saisi les finalit�s. Il est assez fondamentalement diff�rent de la maison verte. Moi, je vous �coute et je me demande pourquoi, � chaque fois que je prends la parole, vous m'interrompez.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - La parole est Mme TROSTIANSKY, elle seule. Allez-y !
Mme Olga TROSTIANSKY, adjointe. - Je disais que ce projet, dont je suis ravie que vous le souteniez, est diff�rent de la Maison verte du 15e arrondissement. C'est un lieu auquel nous apportons tout notre soutien, mais c'est un lieu diff�rent puisque la Maison verte est un lieu d'�coute parents-enfants. Alors que le projet de d�lib�ration soumis au vote concerne un lieu d'informations aux familles. Evidemment, �a concerne les familles, les enfants, mais l'objectif est diff�rent.
L'association "Conseils de familles" va renseigner les familles sur les diff�rences entre les modes de garde, sur les activit�s pour les familles et sur les diff�rentes allocations.
J'ajoute aussi de mani�res compl�mentaires � ce que vous avez dit que ce projet b�n�ficie non seulement d'une subvention de la C.A.F., mais �galement d'une aide de l'Europe et d'une aide de la r�gion pour l'am�nagement du local.
Vous vous �tonnez que nous n'ayons pas encore pu informer les parents des conditions dans lesquelles les titulaires de la PAJE pourraient voir leur aide compl�t�e par le C.A.S.-V.P.
Je vous ai d�j� expliqu� que c'est l'AGED qui a �t� supprim�e par le Gouvernement et que l'APPE est adoss�e � cette AGED. Il est complexe d'adapter un compl�ment � la PAJE. Je pense que nous aboutirons bient�t, les services travaillent sur ce sujet.
Je voulais quand m�me f�liciter l'U.M.P. pour l'efficacit� de la campagne de d�sinformation qu'elle m�ne. A cause de l'U.M.P., un certain nombre de parents vivent aujourd'hui dans l'angoisse d'avoir lu dans la presse que nous supprimions cette aide. Je voulais vous f�liciter. Je pense que cette agitation m�diatique ne manquera pas d'avoir un impact sur le d�veloppement du travail non d�clar�. Donc f�licitations !
Je tiens � rappeler dans cette enceinte que l'objectif pour lequel nous travaillons avec le Centre d'action sociale de la Ville de Paris est de soutenir les parents de jeunes enfants, y compris ceux qui doivent ou souhaitent s'orienter vers la garde � domicile. C'est une politique compl�mentaire � notre politique de d�veloppement des modes de garde � Paris. Je pense, effectivement, que nous exposerons les derniers d�veloppements dans quelques semaines.
Je vous remercie.
M. Eric FERRAND, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration ASES 34.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, ASES 34).

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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