retour Retour

12 - II - Question d'actualité posée par le groupe "Les Verts" à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police au sujet de Paris-Respire


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � la question du groupe "Les Verts". Je crois que c'est M. Jacques BOUTAULT qui la pose � M. Pr�fet de police et � M. Denis BAUPIN.
M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. - Merci, Monsieur le Maire.
Auparavant, si vous me permettez, je profite de cette question d'actualit� pour soulever une question puisque, samedi 5 juin, cours de Vincennes, des militants du groupe d'extr�me droite "Bloc identitaire" ont distribu� des tracts. Une bagarre s'en est suivi, notamment avec des militants antifascistes qui sont intervenus et qui ont �t� interpell�s pour 14 d'entre eux et 4 antifascistes ont �t� inculp�s. A notre connaissance, aucun membre du groupe de "bloc identitaire" n'a �t� inqui�t�. Donc j'aimerais, si M. le pr�fet d�tient des informations � ce sujet, qu'il puisse nous en faire part dans sa r�ponse. Je vous remercie.
Ma question porte sur "Paris respire" puisque vous savez que, chaque dimanche et jour f�ri�, des quartiers parisiens sont ferm�s � la circulation automobile dans le cadre de l'op�ration "Paris respire". Cette op�ration r�pond � une demande croissante des Parisiens et Franciliens qui souhaitent d�ambuler tranquillement et en s�curit� dans les quartiers.
En 2003, ont �t� ajout�es au dispositif existant les op�rations "Martyrs" et "Poteaux" dans les 9e et 18e arrondissements et certaines voies dans les bois de Vincennes et de Boulogne. De plus, l'op�ration n'est plus interrompue durant l'hiver et sur les voies sur berge en dehors des dimanches pr�c�dant les f�tes de No�l.
Afin de r�pondre aux demandes grandissantes dans le cadre d'un plan d'ensemble, les maires d'arrondissement ont �t� consult�s sur le programme "Paris respire" 2004. A leur demande, l'extension des op�rations � de nouveaux secteurs a �t� �tudi�e par les services de la Ville. De nouveaux p�rim�tres ont �t� d�termin�s, notamment dans les 2e, 10e, 11e, 14e et 18e arrondissements. Pour certains d'entre eux, l'op�ration est envisag�e de mani�re exp�rimentale afin d'analyser le fonctionnement avant p�rennisation.
Ces projets font l'objet d'une concertation locale organis�e par les maires d'arrondissement dans le cadre des conseils de quartier. La r�alisation des nouvelles op�rations n�cessite la mise en place de barrages soit fixes avec gardiennage, soit filtrant afin de pouvoir laisser passer les v�hicules des riverains ou les v�hicules d'urgence. Les barrages filtrant font l'objet d'une mise en ?uvre et d'une surveillance assur�e par les services de police. La Ville finance 2.200 postes d'A.S.P., vous le savez.
Les �lus "Verts" demandent donc � M. le Pr�fet de police de bien vouloir informer le Conseil de Paris des dispositions qu'il compte prendre pour assurer en toute s�curit� le bon d�roulement de ces nouvelles op�rations tr�s attendues par nos concitoyens. Je vous remercie.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.
Monsieur le Pr�fet de police, vous avez la parole.
M. LE PREFET DE POLICE. - Monsieur le Conseiller, je ne r�pondrai pas dans le d�tail � la premi�re question parce qu'elle n'a pas �t� pos�e avant midi, et je crois que c'est le r�glement de votre Assembl�e. Si le Parquet a mis en garde � vue 4 militants, il devait y avoir des raisons. Mais je vous r�pondrai sur le fond. Je vous �crirai pour vous donner par �crit r�ponse � cette question. Je ne souhaite pas improviser sur une affaire qui a des �l�ments judiciaires qui supposent une r�ponse pr�cise.
S'agissant de la deuxi�me question, il y a effectivement plusieurs projets d'extension de l'op�ration "Paris respire" pour l'ann�e 2004. Comme j'ai eu l'occasion d�j� de leur dire, je ne suis pas oppos� en ce qui me concerne � ces projets sous r�serve, bien entendu, que les dispositifs pr�vus pour la fermeture de l'ensemble des voies concern�es soient mis en place afin qu'ils ne puissent entraver la progression des v�hicules de secours en cas d'intervention, mais l�-dessus, je crois que nous sommes d'accord.
Sous r�serve de l'adoption, il se trouve que demain vous aurez � examiner dans vos d�lib�rations une d�lib�ration relative au statut des A.S.P., et sous r�serve �videmment que ce nouveau statut s'applique ainsi que la nouvelle convention pour l'emploi que nous devons signer tr�s prochainement avec M. le Maire sur l'emploi des A.S.P., sous ces deux r�serves -mais qui me paraissent devoir trouver des solutions dans les jours qui viennent-, il sera possible d'affecter des A.S.P. dans les arrondissements pour mener � bien ce type d'op�ration et tenir ce que l'on appelle les "barrages filtrants".
Par ailleurs, les services de police, � travers des patrouilles de quartier, participeront � la s�curisation g�n�rale du dispositif.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci beaucoup, Monsieur le Pr�fet.
Denis BAUPIN, tachez d'�tre aussi efficace et rapide que M. le Pr�fet.
M. Denis BAUPIN, adjoint. - Je ne pr�tendrais pas �tre plus efficace que M. le Pr�fet de police, mais je peux �tre plus rapide en tout cas puisque je voudrais me f�liciter de la r�ponse du Pr�fet de police. Cela devrait nous permettre de r�soudre un probl�me que nous connaissons maintenant depuis 3 ans, qui est l'extension progressive de l'op�ration "Paris respire" et dont la principale difficult� n'est pas l'organisation et la restriction de la circulation parce que, souvent, c'est quelque chose qui est tr�s bien accept�. En fait, il s'agit de l'encadrement par des forces de police, en tout cas des forces de surveillance qui permettent d'assurer les barrages filtrant, et donc, l'acc�s soit de livraisons (tr�s rares le dimanche) soit de riverains voulant acc�der � leur domicile.
Je souhaite en effet que cette convention nous permette rapidement de d�finir ces nouvelles t�ches pour les A.S.P. et qu'ainsi ils puissent participer � ces op�rations. Je crois qu'elles ont vocation progressivement � prendre de plus en plus d'ampleur, parce que nos concitoyens appr�cient beaucoup le dimanche de pouvoir d�ambuler dans la Ville sans risquer de se trouver nez � nez avec des voitures roulant parfois assez rapidement.
Je crois que nous sommes enfin en train de trouver des solutions p�rennes et qui devraient satisfaire beaucoup d'attentes de la part des mairies d'arrondissement et des quartiers.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
retour Retour