retour Retour

101 - QOC 2004-328 Question de Mme Marie-Pierre MARTINET, MM. Alain RIOU, Denis BAUPIN et des membres du groupe "Les Verts" à M. le Maire de Paris relative au projet d'aménagement de la parcelle du 8-10, rue Guignier, en un lieu de création pour les artistes et les habitants du quartier (20e)


M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Nous passons � la question suivante de Mme MARTINET qui est relative au projet d'am�nagement de la parcelle du 8-10, rue Guignier, en un lieu de cr�ation pour les artistes et les habitants du quartier (20e).
Je vous donnerai la r�ponse au lieu et place de M. GIRARD, surtout qu'elle est pr�cise.
Vous avez la parole, Madame MARTINET.
Mme Marie-Pierre MARTINET. - C'est un projet qui concerne l'am�nagement d'une parcelle 8-10, rue du Guignier en un lieu de cr�ation pour les artistes et les habitants du quartier, sachant qu'il est port� par une association, "la Ferronnerie du guignier" assez repr�sentative du 20e, que par ailleurs ce projet associatif a re�u les soutiens des conseils de quartier et de la mairie du 20e et figure parmi les propositions d'investissement prioritaire faites par le conseil de quartier Pelleport-T�l�graphe-Saint Fargeau dans le cadre du budget participatif.
Ce terrain a �t� achet� par la Mairie de Paris d�but 2002 sur la base de ce projet. Le dossier a �t� adress� en mars 2003 � l'adjoint au maire en charge de la culture, qui l'a transmis pour instruction � la DAC avec un avis tr�s favorable.
Le dossier avait �t� constitu� en incluant une �tude de faisabilit� r�alis�e par un architecte et une estimation du co�t des travaux d'am�nagement.
Aujourd'hui, nous nous demandons o� en est l'instruction, notamment au sein de la Direction du patrimoine et de l'architecture puisqu'il avait �t� transmis par la Direction des Affaires culturelles � la Direction du Patrimoine et de l'Architecture. Quel est le calendrier pr�visionnel d'instruction, de lancement et de r�alisation du projet ? Quel est le sch�ma de financement pr�vu, le mode de gestion de ce futur lieu de pratiques culturelles ? Enfin, quelle place sera laiss�e aux associations d'artistes et de riverains dans le cadre de ce projet ?
Je vous remercie.
M. Christophe CARESCHE, adjoint, pr�sident. - Rapidement, je vais vous donner la r�ponse qu'aurait faite M. GIRARD : "Ce projet a retenu toute l'attention de la Direction des Affaires culturelles qui l'a confi� pour examen � l'agence d'�tude d'architecture de la Ville, celle-ci doit en �tudier la faisabilit� et nous transmettre ainsi une estimation du co�t financier de l'op�ration.
Comme j'ai d�j� eu l'occasion de l'indiquer au pr�sident de l'association - il s'agit de M. GIRARD -, ce projet n'est pas inscrit parmi les op�rations programm�es d'ici 2007 et n'est pas, de ce fait, consid�r� comme prioritaire - c'est pour cela que je vous disais d'attendre la suite.
Je tiens � signaler qu'en mati�re culturelle, notre collectivit� a d�cid� que l'investissement culturel constituait une priorit�, en lui consacrant un budget qui correspond au double de celui affect� � ce secteur d'activit� par la mandature pr�c�dente. C'est pour att�nuer la phrase pr�c�dente.
Cependant, attentif � cette proposition partag�e par de nombreux acteurs - c'est le passage important - du 20e, j'ai demand� � la Direction des Affaires culturelles d'organiser une r�union avec les porteurs du projet et les services charg�s d'examiner ce dossier afin d'�baucher - je dis bien �baucher - plusieurs hypoth�ses de programme et de budget pr�visionnel. Cet examen, ainsi que les r�sultats de l'�tude de faisabilit� nous permettront de nous prononcer sur l'opportunit� de ce projet et ses conditions de r�alisation."
Vous voyez qu'il y a encore du chemin � faire, Madame MARTINET ! Mais vous avez tout de m�me quelques raisons d'esp�rer, apr�s 2007, �videmment.

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
retour Retour