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70 - QOC 2004-357 Question de M. René LE GOFF et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris relative aux contrats de propreté signés avec les arrondissements et notamment avec le 10e arrondissement


Libell� de la question :
"Les rues du 10e arrondissement de Paris sont sales et malgr� les d�clarations de l'Ex�cutif municipal - y compris les v�tres lors de votre compte rendu de mandat en novembre 2003 - les Parisiens ne constatent aucune am�lioration.
L'hebdomadaire "Le Nouvel Observateur" dans un num�ro r�cent donne un certain nombre d'indications qui tendraient � faire croire que le probl�me vient du comportement des Parisiens, explication officielle de la Mairie... Bien entendu nous ne pouvons accepter une telle explication et nous r�clamons une politique active de nettoyage des rues. C'est en faisant la d�monstration de la volont� municipale de nettoyer les rues que nous obtiendrons l'adh�sion des Parisiens, appliquant ainsi la th�orie du "carreau cass�" qui avait �t� mise en pratique � New York pour traiter les probl�mes d'ins�curit�.
Concernant le 10e arrondissement, nous nous �tonnons que le contrat de propret� entre l'H�tel-de-Ville et la mairie d'arrondissement ne soit pas encore sign�, d'autant plus que le 10e avec ses deux gares, ses nombreux r�fugi�s et ses quartiers populaires aux rues �troites m�rite une attention particuli�re.
Nous vous demandons, Monsieur le Maire, de nous faire un point sur la signature des contrats de propret� entre les mairies d'arrondissement et l'H�tel-de-Ville, en nous expliquant pourquoi certaines chartes ne sont pas encore sign�es. Nous souhaitons conna�tre le plan d'actions particulier pour le nettoyage des lieux du 10e arrondissement qui sont des sites d'accueil pour de nombreux S.D.F. (square Alban-Sattragne, Saint-Laurent, passage Dubail, gare du Nord...)."
R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :
"Vous vous �tonnez, Monsieur LE GOFF, que le contrat de propret� du 10e ne soit pas encore sign�.
Cette impatience est le signe de la reconnaissance croissante de ces contrats d'objectifs d�j� sign�s entre le Maire de Paris et dix maires d'arrondissement.
La d�marche novatrice de ces contrats de service, qui synth�tise les diagnostics "crois�s" de l'arrondissement pour toutes les questions de propret� et d�finit des objectifs prioritaires, ne peut aboutir que si les habitants ou leurs repr�sentants y adh�rent. De nombreuses mairies d'arrondissement ont sign� ou s'appr�tent � signer ces contrats. Seules les mairies des 1ert, 5e, 6e, 7e, 8e, 15e et 17e arrondissements ont refus� d'adh�rer � cette nouvelle d�marche participative.
Cette �tude en profondeur qui a �t� men�e depuis plusieurs mois sur le 10e arrondissement, doit aboutir tr�s prochainement, � la signature du contrat de service entre la mairie d'arrondissement et la Mairie de Paris.
Les objectifs prioritaires qui se d�gagent de ce contrat visent � am�liorer la propret� des abords des �coles, cr�ches et autres centres d'action sociale, mais �galement des gares, ponts et voies de transit pi�tonnier entre les gares, ainsi que des lieux souill�s par �panchement d'urine.
Des objectifs plus localis�s ont �galement �t� d�termin�s, � savoir une am�lioration de la propret� :
- des vo�tes de la rue Taylor, des passages Dubail et Goublier...,
- du parvis de l'�glise Saint-Laurent,
- de la rue du Fauboug Saint-Denis (portion entre la rue du Metz et la Porte Saint-Denis),
- de l'extension provisoire du square Alban-Satragne et ses abords...,
- des zones d'activit� mono commerciale ou de march� (rue du Ch�teau-d'Eau, boulevard de la Villette...),
- du boulevard de la Chapelle (angle Guy-Patin, bas du passage H�brard...),
- de la zone sabl�e aux abords des �cluses Saint-Martin...
Ce contrat permettra la mobilisation des services de la Propret� bien sur, mais aussi des citoyens et des �lus de l'arrondissement. C'est gr�ce � la conjonction de l'action de tous que nous enrayons la d�gradation continuelle de la propret� que Paris connaissait depuis dix ans.
Sur le sujet singulier des secteurs traditionnels d'accueil de personnes sans domicile fixe, le service local de propret� s'attache � organiser r�guli�rement des op�rations curatives. A titre d'exemple, des op�rations de nettoiement approfondi ont �t� organis�es les 5, 12, 15 et 24 mai dernier square Alban Satragne, op�rations men�es en lien avec la prise en charge sociale de ces personnes."

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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