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149 - Vœu déposé par le groupe U.M.P. relatif à la suppression par la Ville de Paris du dispositif de surveillance des grands ensembles immobiliers sociaux


M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen de cinq v?ux qui ne se rattachent � aucun projet de d�lib�ration.
Nous allons commencer par le v?u n� 50 d�pos� par M. BERTHAULT et les membres du groupe U.M.P., relatif � la suppression par la Ville de Paris du dispositif de surveillance des grands ensembles immobiliers sociaux.
Si M. BERTHAULT n'est pas l�, Monsieur GOUJON, pouvez-vous prendre la parole ? Je vous remercie.
M. Philippe GOUJON. - C'est un sujet qui nous a d�j� souvent occup�s.
Il s'agit du dispositif de surveillance des grands ensembles immobiliers sociaux et ce v?u a �t� d�pos� par M. BERTHAULT et les membres du groupe U.M.P. Il concerne plut�t le 17e arrondissement.
Lors du Conseil du 17e arrondissement qui s'est tenu le 1er d�cembre 2003, la majorit� municipale avait adopt� un v?u demandant le r�tablissement du syst�me de surveillance des grands ensembles sociaux � Paris et particuli�rement dans le 17e car ce dispositif permettait d'assurer la s�curit� de 150.000 locataires dans 250 ensembles sociaux et les secteurs Bois-le-Pr�tre, Bessi�res, Pierre-Rebi�re, rue Emile-Level ou encore la rue Fernand-Pelloutier b�n�fici�rent de cette protection.
D'ailleurs, depuis quinze ans, cette protection se d�roulait dans les meilleures conditions et sans qu'aucune plainte n'ait jamais �t� d�pos�e, bien s�r, concernant ce dispositif.
La Mairie de Paris a d�cid� de mettre fin � ce contrat le 10 octobre 2003. Une subvention sera d�sormais attribu�e aux bailleurs sociaux pour assurer cette prestation. Son montant, 5 millions d'euros, repr�sente la moiti� des sommes qui �taient consacr�es � cette surveillance jusqu'alors. Ce sont plus de cent ensembles sociaux qui seront d�sormais exclus de ce dispositif.
Consid�rant que depuis le 13 d�cembre aucune mesure n'a �t� mise en place pour pallier l'absence du renouvellement initial et que la rupture du contrat par la Mairie de Paris pr�cipite 400 employ�s vers le licenciement, la soci�t� d�tentrice du march� n'ayant plus les moyens de les maintenir au travail, il s'agit l� d'un v�ritable chaos social.
Ces personnels ont d'ailleurs manifest� le 5 avril dernier, consid�rant que ces licenciements vont renforcer les chiffres du ch�mage qui ne sont pas tr�s bons. Au quatri�me trimestre 2003, Paris a perdu 9.600 emplois, soit plus de la moiti� de la perte nette d'Ile-de-France.
Ce v?u a �t� adopt� lors du Conseil du 17e qui s'est r�uni le 24 mai dernier.
M. BERTHAULT et les membres du groupe U.M.P. du 17e �mettent le v?u que la Mairie de Paris prenne en charge le suivi individuel des personnels licenci�s en liaison avec l'A.N.P.E. pour que le reclassement soit effectu� dans les meilleures conditions ; que la Mairie revoie son dispositif dans le domaine de la surveillance des grands ensembles sociaux ; qu'elle l'�tende � des ensembles qui ne sont pas situ�s en quartiers politiques de la Ville ou territoires G.P.R.U. seulement.
M. BERTHAULT pense notamment aux immeubles de la rue de Saussure et de la rue Curnonsky qui n'ont jamais b�n�fici� d'une telle protection, alors qu'elle est r�clam�e aujourd'hui par la quasi-totalit� des locataires qui ont droit eux aussi � vivre en toute tranquillit� et s�curit�.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. CARESCHE pour vous r�pondre.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Nous avons d�j� eu l'occasion d'�voquer le dossier NS2 ici m�me. Je constate d'abord que M. BERTHAULT n'est pas l� pour d�fendre son v?u.
Je comprends que les �lus de l'U.M.P. soient attach�s � la sant� financi�re de NS2.
M. Philippe GOUJON. - Pas du tout, nous sommes attach�s � la s�curit� des locataires.
M. Christophe CARESCHE, adjoint. - Vous d�fendez les int�r�ts de la soci�t� NS2. Apr�s tout, c'est votre choix et c'est votre libert�.
Moi, je d�fends les int�r�ts de la Ville et ceux des locataires des ensembles sociaux qui appartiennent � la Ville.
Je me r�jouis que nous ayons d�cid� de changer de syst�me de protection. Je m'en r�jouis parce qu'il faut que vous sachiez que les bailleurs sociaux de la Ville de Paris, et c'est un fait sans pr�c�dent, sont en train de constituer une structure commune, un GIE. Cela va leur permettre de recruter du personnel de s�curisation qu'ils vont pouvoir ma�triser, contr�ler directement. Je pense que nous aurons avec cette action une meilleure efficacit�.
Pour parler clairement, plut�t que de payer des "Porsche" � NS2, nous avons d�cid� de faire en sorte.... Je vous ai d�j� parl� de l'histoire de la "Porsche", moi, je ne l'ai pas oubli�e. Plut�t que de payer des "Porsche" � NS2, nous allons faire en sorte que les habitants des ensembles sociaux de la Ville de Paris soient s�curis�s dans de bonnes conditions.
M. Philippe GOUJON. - Il fallait changer de soci�t�. Il y a quand m�me un probl�me.
M. Pascal CHERKI, adjoint, pr�sident. - Monsieur GOUJON !
Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u n� 50 d�pos�e par le groupe U.M.P., assortie d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition de v?u est repouss�e.

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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