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134 - 2004, DVD 138 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour la fourniture et la pose de matériels de barrage et d'information pour la fermeture de certaines voies dans Paris intra-muros et dans le bois de Vincennes, dans le cadre des opérations "Paris - Respire"


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DVD 138 concernant la signature d'un march� sur appel d'offres pour la fourniture et la pose de mat�riel de barrage et d'information, pour la fermeture de certaines voies intra-muros et dans le bois de Vincennes, dans le cadre des op�rations "Paris respire".
Il y a deux oratrices : Mme KUSTER et Mme BELLENGER. Puis M. Denis BAUPIN r�pondra.
Mme Brigitte KUSTER. - Merci, Monsieur le Maire.
"Paris respire" est une op�ration qui avait �t� d'ailleurs initi�e par la pr�c�dente mandature et qui a un succ�s reconnu par tous, et qui gr�ce � l'accord de la Pr�fecture de police peut d�sormais se d�rouler tout au long de l'ann�e.
De ce fait, d�coule ce projet de d�lib�ration concernant l'achat de mat�riel de barrage et d'information pour la fermeture de certaines voies de Paris intra-muros et dans le bois de Vincennes.
Mon interrogation porte sur le march� que vous nous proposez de passer, et qui peut varier de 183.000 euros � 610.000 euros, donc je pense, Monsieur SAUTTER, que vous �tes sensible � cet �gard.
Pourriez-vous donc, Monsieur le Maire, nous donner des explications sur une telle diff�rence dans l'appr�ciation du march� ?
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme BELLENGER.
Mme Genevi�ve BELLENGER. - Merci, Monsieur le Maire.
"Paris respire" ! Une ambition pour Paris depuis 2001, une volont� de transformer la Ville pour qu'elle devienne vraiment une ville � vivre et des �tincelles d'espoir qui pars�ment Paris, le dimanche et les jours f�ri�s, les op�rations "Paris respire".
Aujourd'hui, ce dispositif tr�s appr�ci� des Parisiennes et des Parisiens souffre d'un d�ficit de visibilit�. C'est l'objectif de ce projet de d�lib�ration d'y rem�dier, en donnant corps � ce dispositif par la fourniture et la pause de barri�res pivotantes et informatives, donc install�es de fa�on permanente, pour faciliter le travail des agents de la Direction de la voirie et des d�placements d'une part, mais aussi pour confirmer le caract�re p�renne de ces op�rations fix�es "Paris respire" sur le sol parisien.
Si nous nous f�licitons de l'am�lioration du dispositif par la Ville de Paris, r�pondant en cela � une demande croissante des Parisiens et des Parisiennes pour se r�approprier la rue, notamment en famille, nous savons bien qu'il ne saurait fonctionner sans son corollaire le barrage filtrant qui permet de garantir l'acc�s du quartier aux services d'urgence par exemple, ou plus simplement de r�pondre aux besoins des riverains.
Or, malgr� l'attente forte des habitants, notamment lorsque l'op�ration "Paris respire" est le fruit d'une initiative directe des habitants, comme c'est le cas pour le "Paris respire" Daguerre, issu d'un r�f�rendum d'initiative locale conduit par le conseil de quartier Mouton-Duvernet, nous ne voyons rien venir.
Aussi, nous nous inqui�tons s�rieusement, Monsieur le Maire, sur les conditions et les d�lais de mise en ?uvre de l'ensemble des nouveaux dispositifs "Paris respire", voire de l'extension des premi�res op�rations.
Nous souhaitons que l'ensemble des partenaires de ce dispositif, et notamment M. le Pr�fet de police, nous rassurent sur ses intentions, fort des informations que nous avons eues ce matin dans le cadre du nouveau protocole Paris/Pr�fecture de police et la r�-affectation des 300 nouveaux A.S.P. avec leur nouvelle mission. Il nous semble que cela devrait faciliter et permettre d'aboutir rapidement, c'est-�-dire d�s cet �t�, � la mise en ?uvre des nouveaux "Paris respire" conform�ment � l'attente des Parisiens et des Parisiennes.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame BELLENGER.
Le repr�sentant du Pr�fet de police souhaite dire quelque chose. Mais oui, j'ai l'impression que oui. Et puis, M. BAUPIN compl�tera.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Merci, Monsieur le Maire.
Pour r�pondre � l'interrogation de Mme BELLENGER, je crois qu'il faut tout simplement se r�f�rer � ce qu'a dit ce matin m�me le Pr�fet de police. Nous allons signer une convention avec la Ville de Paris, dans les jours ou semaines qui viennent, qui va fixer les modalit�s d'organisation entre, d'une part, les agents de surveillance de Paris de quartier, et les agents de la Ville de Paris charg�s d'une mission d'un service de police.
C'est sur la base de cette convention que seront organis�s localement ce que vous appelez, Madame BELLENGER, "les barrages filtrants". C'est donc quelque chose que l'on va s'attacher � mettre en ?uvre le plus vite possible.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BAY.
La parole est donn�e � M. BAUPIN qui r�pondra notamment � la question sur la fourchette 183.000 euros � 610.000 euros.
M. Denis BAUPIN, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Oui, je voudrais rassurer Mme KUSTER.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - On a fait appel � ma sensibilit�, alors je vous �coute avec une attention particuli�re.
M. Denis BAUPIN, adjoint, rapporteur. - Cette disposition est celle que nous mettons en ?uvre sur tous les march�s � bon de commande pour �viter que ces march�s soient infructueux.
Vous avez soulign� vous-m�me, et cela a �t� soulign� par Mme BELLENGER, l'attente tr�s forte de nos concitoyens par rapport aux op�rations "Paris respire". Il est certain que ces op�rations auront vocation � se d�velopper de plus en plus, d'autant que nous avons maintenant trouv� avec la Pr�fecture de police un dispositif permettant qu'il y ait des personnels autres que les personnels de police classiques pour participer � la tenue des barrages.
Je voudrais souligner, comme Mme BELLENGER, l'attente tr�s forte (en m'adressant au Pr�fet de police) par rapport � la mise en ?uvre de l'op�ration "Paris respire" 2004. Je souhaite que nous soyons tr�s rapidement en capacit� de mettre en ?uvre cette op�ration pour que nos concitoyens puissent en profiter cet �t�. Il serait dommage d'attendre l'automne, alors que c'est quand m�me pendant l'�t� qu'il est le plus agr�able d'utiliser ces dispositifs.
J'esp�re qu'au 1er juillet nous serons en capacit�, les uns et les autres, de mettre en place ces dispositifs.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BAUPIN.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 138.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2004, DVD 138).

Juin 2004
Débat
Conseil municipal
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